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    The Rider
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    4,0
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    141 critiques spectateurs

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    lancelo25
    lancelo25

    34 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2018
    Un film rare, à la limite du documentaire, utilisant la vie réelle de son protagoniste pour la montrer, plus vraie. Un jeune amérindien vivant dans une nature encore sauvage est habité par sa passion : le rodéo et les chevaux. Dans une famille démunie (sa mère est décédée, sa sœur est handicapée et son père dilapide le peu d’argent qu’il gagne) mais aimante, notre héros brave sa douleur et le handicap qu’il subit suite à un accident de rodéo pour tenter de continuer à vivre de sa passion, sa raison de vivre.
    Ce héros de la vraie vie n’est pas un acteur et il n’en a pas besoin. Son seul silence, son regard, son intensité, son incarnation, son aura le rendent magnétique et irremplaçable par un acteur professionnel car il charrie en lui toute sa vérité qui éclaire ce film comme les couchers du soleil sur le Dakota, filmés par cette surdouée Chloé Zhao, comme des tableaux bien vivants.
    Un film doux et dur, brut et envoûtant, comme son héros.
    dejihem
    dejihem

    141 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Le premier plan de ce film est pour un cheval. Pas seulement pour le cheval, mais surtout pour son regard. Ce film est un regard sur la vie, la résilience, les priorités que l’on se donne. Sartre disait que nous sommes ce que nous faisons de notre vie et nous n’échapperons pas à cette responsabilité. Vouloir vivre en harmonie avec la nature, chasser le lapin, monter à cheval : Chloé Zhao réussit merveilleusement, miraculeusement une cinématographie existentielle comme Terence Malick sait le faire. Bravissimo !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Deux ans après « Les chansons que mes frères m’ont apprises », d’une délicate sensibilité, la cinéaste Chloé Zhao est retournée dans la réserve indienne de Pine Ridge, au cœur des immenses plaines du Dakota du Sud. Plus pour suivre les envies de liberté d’un frère et de sa sœur. Mais pour partager le combat d’un jeune champion de rodéo, condamné à renoncer à sa passion à la suite d’une grave chute. A défaut de retrouver l’adrénaline de la compétition, Brady n’abandonnera pas les chevaux sauvages qu’il dresse mieux que tout autre…
    Ce n’est évidemment pas le scénario, aussi ténu que prévisible, qui fait le charme du film. Ni même l’entêtement avec lequel « The Rider » mène son processus de reconstruction, puisque « les cowboys n’abandonnent pas leur rêve ». Mais il se dégage une atmosphère particulière, entre nostalgie et désenchantement. Comme en référence à la disparition de la culture amérindienne. Un temps où cowboys et indiens partageaient au moins l’amour des chevaux, des grands espaces et de la liberté.
    Les magnifiques paysages photographiés aux deux extrémités du jour, avec des lumières dorées, n’y sont pas pour rien. Mais la réalisatrice a fait mieux, puisque la plupart des acteurs, les Jandreau, jouent quasiment leur propre rôle. Comme le jeune Brady qui vit avec sa plaque de métal dans le crâne, avec son père et sa sœur. Du coup, « The Rider » devient une sorte de fiction documentaire encore plus attachante. Et même s’il ne s’y passe pas grand-chose, on peut partager la mélancolie de son message.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Mon gros coup de cœur, j’avais vue le premier film de la réalisatrice, que d’émotion ressentie pour cette histoire anthropologique sur les « natives Americans » ou amérindien. On suit le périple de ce personnage simple et sa famille atypique au plus près du réel dans l’environnement au style cow-boy et rodéo avec de la tristesse dans sa vie, la routine au quotidien pour un caractère convaincant qui m’a émue, très bonne mise en scène.
    dominique P.
    dominique P.

    849 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2018
    La réalisatrice a voulu nous parler de ce jeune homme qui ne peut plus faire de rodéo suite à son accident.
    On le voit dans sa vie de tous les jours et notamment sa famille (son papa et sa soeur).
    C'est beau, émouvant et il y a de beaux chevaux et de magnifiques paysages.
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    The Rider rêve d'un cowboy brisé par sa propre passion. Chloé Zhao filme une Amérique fatiguée avec tendresse et beauté.
    Boulevardducinema.com
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2018
    Le premier film de Clhoé Zaho, Les Chansons Que Mes Frères m'ont Apprise, était une réussite totale. Celui-ci parait moins pertinent. Le style docu-fiction parait moins en phase avec cette histoire vécue à la première personne et plus grave. Car comment vivre quand on vous retire ce que vous aimez le plus ? c'est le dilemme du héros que l'on ressent que trop peu en fait, mais qui va découvrir les valeurs de la transmission en s'intéressant aux autres. Ca reste un beau film, sensible, avec de magnifiques image de la réserve indienne et des héros rares, mais c'est presque trop délicat.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Excellent film qui détourne les clichés que l on peut avoir sur cette Amérique profonde. Derrière cette très belle histoire se cache également une certaine dimension politique de l appartenance à une communauté et la recherche d une appartenance identitaire dans une l Amérique de Donald Trump. Beaucoup d e morions à travers ce film hebdo le recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 avril 2018
    film long et ennuyeux sans aucun intéret qui ne peut intéresser que des cowboys qui font du rodéo et pas nous européen
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 mars 2018
    Je sors du Lux (énervé) : The rider. La dernière fois que je suis parti tellement je m'ennuyais c'était pour un film belge de Bouli Lanners (Les Géants, 2011). Si The rider était simplement nul, ça irait. Là c'est carrément insupportable d'ennui, de gore, de vomis.

    Ma femme : « tu verras, il y a de beaux paysages » !!! Cinéphile ma femme (lol ou pas) !!!

    Le cinéma, c'est deux choses : une histoire et « les carreaux » (les yeux) comme disait Gabin.

    Vraiment le Lux : à fuir. 7 € de perdu. Souffrance garantie.
    CLAUDIEBOISCOLOMBES
    CLAUDIEBOISCOLOMBES

    22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Magnifique, j'adore ces films d'ailleurs. La réalisatrice ne donne pas une image désobligeante des américains " profonds".
    Certaines des scènes avec les chevaux sont impressionnantes, je me disais que l'acteur avait dû beaucoup travailler pour fournir une telle performance, mais pour - tout -comprendre il faut regarder le générique.......On est aussi très émus de la relation entre les hommes et les chevaux.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Chloë Zhao nous convie à une plongée réaliste vers des territoires méconnus pour nous autres européens, ou alors juste fantasmés à coup de clichés véhiculés par le cinéma et la littérature. Une immersion dans les contrées sauvages américaines infinies avec une attention particulière envers une catégorie d’habitants qui les peuplent aujourd’hui, presque en voie de disparition. « The Rider » se déroule en effet de nos jours au fin fond du Dakota du Sud dans la région des Grandes Prairies au sein d’une communauté de cow-boys qui vivent de l’élevage de chevaux et vouent un culte au sport local qu’est le rodéo. C’est un microcosme très peu filmé et vu sur grand écran bien que le décor ait pu servir à de nombreux westerns ou autre ballades mélancoliques (d’Alexander Payne et son « Nebraska » au plus ancien « Danse avec les loups » de Kevin Costner). Et Zhao n’a pas son pareil pour le sublimer !

    Les paysages des Badlands sont superbement filmés par la réalisatrice, celle-ci jouant des lumières du crépuscule ou de l’aube pour nous offrir de superbes plans bercés par les couchers de soleil ou tourmentés par les immenses orages ayant cours dans ces régions. Ces décors fantomatiques collent parfaitement à la tonalité contemplative de « The Rider » et nous immergent encore plus dans cette communauté du fin fond du Middle West américain. Des paysages prompt à faire fonctionner l’inconscient et la rêverie de chacun trouvant avec la caméra de Chloë Zhao un parfait tremplin. Le film a été tourné avec des acteurs non professionnels qui interprètent tous plus ou moins leur propre rôle et la cinéaste a eu la main heureuse avec son rôle principal. Le jeune Brady Jandreau développe en effet un magnétisme incroyable et une présence à l’écran indiscutable, digne d’un Di Caprio dans sa jeunesse. Rien que son regard exprime beaucoup et ajoute à l’aspect (sporadiquement) envoûtant du long-métrage.

    Mais si « The Rider » séduit par ses belles images, le mélange entre documentaire et fiction n’intéresse pas sur le long terme et ne parvient pas à capter l’attention du spectateur sur plus d’une heure et demie de film. Si on apprécie d’entrer de plein pied dans cette communauté et le monde du rodéo et que le drame vécu par Brady nous émeut par instants, tout cela tourne un peu en rond et on finit par s’ennuyer poliment. Le film souffre d’une platitude générale qui lui est fatale au bout d’une bonne demi-heure. On a du mal plonger dans ce que nous montre la cinéaste et on finit par décrocher, réveillés par intermittences par quelques magnifiques scènes (l’adieu entre un cheval et son maître, une cavalcade dans l’immensité des prairies, …) ou les beaux plans du film qui procurent quelques sensations empruntes de poésie. Mais « The Rider » semble long et sans rythme et ça lui est définitivement fatal.

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    annesophie46
    annesophie46

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Une petite merveille, tant sur les images des grands espaces, sur les personnages, les chevaux..... On en sort boulversé. Il faut absolument le voir en grand écran.
    Philippe G.
    Philippe G.

    26 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Whao !!! Chef d'œuvre absolu, montrant l'autre Amérique, pas celle de Trump, du consumérisme, de la malbouffe et du lobby des armes à feu, encore moins celle de la haine et du racisme. L'Amérique ancrée dans sa culture, dans sa véritable genèse, celle que nous, européens, nous ne pouvons peut-être pas tous comprendre. Portrait émouvant de ces rêveurs face à leur destin brisé, s'accrochant malgré tout à l'espoir de pouvoir enfin les réaliser. A des milliards d'années lumière des blockbusters hollywoodiens commandés par des hommes d'affaire ne connaissant rien au vrai cinéma et obsédés par les stock options, Wall Street et la glorification de l'argent. La face hideuse de l'Amérique. On peut songer à THE LUSTY MEN, réalisé en 1952 par Nicolas Ray, avec Robert Mitchum, ou bien encore à JUNIOR BONNER et JW COOP, autres films poignants et crépusculaires traitant du thème des rodéos.
    lucilla-
    lucilla-

    61 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2018
    C'est magnifique,et à ne pas rater. Un film tendre et humain , profond et universel, sur les rêves brisés et la vie qu'il faut continuer à vivre. Gros coup de cœur !!
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