AlloCiné
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Votre avis sur The Rider ?
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La réalisatrice et scenariste a choisi un univers masculin totalement opposé à sa propre existence pour démontrer l'universalité des " coups du sort" et la manière de continuer sa route.
C'est brillant et esthetique
Je recommande
C'est brillant et esthetique
Je recommande
Ce qui est bien avec le cinéma américain tout genre confondu, c'est qu'on ne fait jamais dans la demi-mesure. Les sujets sont traités jusqu'à la racine. Que ce soit sur le destin de Tahnos (suivez mon regard et l'agitation à l'étage supérieur autour du dernier Marvel) ou sur la vie relativement monomaniaque des jeunes cow-boys du Dakota du sud.
Plaisanterie à part, Chloe Zaho la cinéaste chinoise n'aurait pas pu faire mieux qu'un auteur du cru. Son premier long métrage "les chansons que mes frères m'ont apprises" se passaient déjà dans ces contrées si campagnardes.
Jamais peut-être, le middle-west et son âme collective portée par les natifs du lieu n'ont été aussi bien dépeints.
Un "héros" du coin cabossé et handicapé par une chute de rodéo est entouré d'une petite famille et de ses quelques potes. La caméra le filme en gros plan et suit son combat intérieur qui lui permettra de se détacher de sa passion.
Une réalisation virtuose, sans aucun temps mort. Un casting incroyable avec des personnages plus vrais que nature. On baigne dans une Amérique profonde réelle et non fantasmée (au contraire de three billboards..).
Un vrai bijou.
Plaisanterie à part, Chloe Zaho la cinéaste chinoise n'aurait pas pu faire mieux qu'un auteur du cru. Son premier long métrage "les chansons que mes frères m'ont apprises" se passaient déjà dans ces contrées si campagnardes.
Jamais peut-être, le middle-west et son âme collective portée par les natifs du lieu n'ont été aussi bien dépeints.
Un "héros" du coin cabossé et handicapé par une chute de rodéo est entouré d'une petite famille et de ses quelques potes. La caméra le filme en gros plan et suit son combat intérieur qui lui permettra de se détacher de sa passion.
Une réalisation virtuose, sans aucun temps mort. Un casting incroyable avec des personnages plus vrais que nature. On baigne dans une Amérique profonde réelle et non fantasmée (au contraire de three billboards..).
Un vrai bijou.
Émouvant, touchant, triste, difficile, courageux, de belles valeurs, minimaliste, fierté, le chapeau fait le cowboy, entièreté, paysages perdus, fraternité, amitié : après un démarrage un peu difficile, un très beau film au final.
J’ai aimé la lenteur du film car elle accompagne la réflexion nécessaire au renoncement. La sensibilité aussi des cowboys humain et attentionnés à leurs partenaires, loin des clichés misogyne et viril Du Cowboy Hollywoodien.
J’avoue de pas comprendre la très bonne notation de ce film sur Allociné. C’est lent, long, ennuyeux. La BO n’a rien d’extraordinaire, l’image non plus.
On a vraiment luté pour tenir jusqu’à la fin.
J’imagine que je n’ai pas le niveau pour comprendre ce réalisateur, comme, parfois, on reste imperméable devant un tableau ...
On a vraiment luté pour tenir jusqu’à la fin.
J’imagine que je n’ai pas le niveau pour comprendre ce réalisateur, comme, parfois, on reste imperméable devant un tableau ...
Un chef d'oeuvre!!!!!que dire de plus ? quel talent cette réalisatrice pour retranscrire un univers aussi subtilement !
Je suis allé voir The Rider le lendemain de la route sauvage :) c'est aussi un superbe film et on s'attache très rapidement au personnage principal. L'émotion passe et le montage est bon. A voir
Il y a des oeuvres qui me procure des émotions si profondes, que j'en sort totalement bloqué intérieurement. Où aucuns mots ne peuvent sortir, ni même un sourire...
Peu de films m'ont provoquer cette réaction mais "The Rider" fait désormais partie de cette petite liste. Je découvre à travers ce long métrage, la réalisatrice américaine aux origines chinoises Choé Zhao ! Et je trouve son travail admirable.
L'histoire de ce véritable cowboy nommé Brady est ici racontée à travers cette seconde réalisation de la cinéaste. Et malgré certains aspects sans doute mis en scène pour le film, l'histoire est tout simplement poignante ! La sensibilité et la douceur de Brady Jandreau est saisissante. Son calme et la force qu'il a de faire face à la tragédie qu'il vit est incroyable. Son amour pour sa passion du rodéo, des chevaux et son meilleur ami (et mentor) Lane Scott nous touche au plus profonds de nous. C'est déchirant ! Tous les moments qu'il passe avec son ami paraplégique sont d'une sincérité incroyable. Des scènes que je n'oublierais sans doute jamais car ont en voit peu comme celles-ci, au Cinéma.
C'est une oeuvre d'une grande finesse et d'une immense sincérité.
Quant à l'alchimie que Brady a avec les chevaux, elle est grandiose ! C'est un gars qui a une vraie sensibilité et qui établie naturellement une confiance entre ces animaux majestueux, que sont les chevaux.
Certaines scènes sont d'ailleurs très émouvantes. Parfois dur, même.
Chloé Zhao est une cinéaste talentueuse qui parvient à capter des moments de vie et de joie, ou de peine. Accepter son sort et devoir renoncer en ses rêves, pour sauver sa vie, c'est sans doute ce qui a de plus difficile pour l'Homme. Malheureusement ces véritables cowboys ont dû faire face à ce choix, trop tôt dans leur vie.
La famille Jandreau et la relation qu'ils ont entre eux est touchante. Lilly est victime du syndrome d'Asperger. Et sa relation avec son frère Brady est un bonheur à voir. Quant à la relation entre Brady et son père, elle est parfois difficile mais tellement pleine d'amour également.
Brady Jandreau est clairement une personne qu'on aimerait croiser dans notre vie.
Sur l'aspect technique, The Rider est également très abouti. Sa photographie est superbe, au point que l'affiche même est tirée d'un des plans du film (et quel plan somptueux !). La mise en scène "caméra à l'épaule" rend l'oeuvre entre documentaire et film. Ce qui est une très grosse qualité dans ce long métrage, car cela nous plonge dans une oeuvre tellement vraie, qu'on en oublie que cela est un film inspiré de l'histoire de Brady et de son accident.
"The Rider" représente tout ce que j'aime dans le Cinéma : Parvenir à transmettre des émotions profondes, avec de simples regards, des gestes, en nous immergeant dans une histoire aussi vraie que nature ! Merci à Chloé Zhao pour cette oeuvre si émotionnelle !
Peu de films m'ont provoquer cette réaction mais "The Rider" fait désormais partie de cette petite liste. Je découvre à travers ce long métrage, la réalisatrice américaine aux origines chinoises Choé Zhao ! Et je trouve son travail admirable.
L'histoire de ce véritable cowboy nommé Brady est ici racontée à travers cette seconde réalisation de la cinéaste. Et malgré certains aspects sans doute mis en scène pour le film, l'histoire est tout simplement poignante ! La sensibilité et la douceur de Brady Jandreau est saisissante. Son calme et la force qu'il a de faire face à la tragédie qu'il vit est incroyable. Son amour pour sa passion du rodéo, des chevaux et son meilleur ami (et mentor) Lane Scott nous touche au plus profonds de nous. C'est déchirant ! Tous les moments qu'il passe avec son ami paraplégique sont d'une sincérité incroyable. Des scènes que je n'oublierais sans doute jamais car ont en voit peu comme celles-ci, au Cinéma.
C'est une oeuvre d'une grande finesse et d'une immense sincérité.
Quant à l'alchimie que Brady a avec les chevaux, elle est grandiose ! C'est un gars qui a une vraie sensibilité et qui établie naturellement une confiance entre ces animaux majestueux, que sont les chevaux.
Certaines scènes sont d'ailleurs très émouvantes. Parfois dur, même.
Chloé Zhao est une cinéaste talentueuse qui parvient à capter des moments de vie et de joie, ou de peine. Accepter son sort et devoir renoncer en ses rêves, pour sauver sa vie, c'est sans doute ce qui a de plus difficile pour l'Homme. Malheureusement ces véritables cowboys ont dû faire face à ce choix, trop tôt dans leur vie.
La famille Jandreau et la relation qu'ils ont entre eux est touchante. Lilly est victime du syndrome d'Asperger. Et sa relation avec son frère Brady est un bonheur à voir. Quant à la relation entre Brady et son père, elle est parfois difficile mais tellement pleine d'amour également.
Brady Jandreau est clairement une personne qu'on aimerait croiser dans notre vie.
Sur l'aspect technique, The Rider est également très abouti. Sa photographie est superbe, au point que l'affiche même est tirée d'un des plans du film (et quel plan somptueux !). La mise en scène "caméra à l'épaule" rend l'oeuvre entre documentaire et film. Ce qui est une très grosse qualité dans ce long métrage, car cela nous plonge dans une oeuvre tellement vraie, qu'on en oublie que cela est un film inspiré de l'histoire de Brady et de son accident.
"The Rider" représente tout ce que j'aime dans le Cinéma : Parvenir à transmettre des émotions profondes, avec de simples regards, des gestes, en nous immergeant dans une histoire aussi vraie que nature ! Merci à Chloé Zhao pour cette oeuvre si émotionnelle !
Film magnifique maîtrisé de bout en bout : scenario, photo, réalisation, montage. Il est impossible de ne pas penser à Terence Malick tant dans la Photographie des paysages que sa façon de filmer les personnes. Un profond respect pour la nature et les êtres humains participe aussi de la réussite de ce film. Espérons que le talent de la réalisatrice se confirmera bientôt dans un troisième film.
Un beau film dans un style quasi documentaire. La famille du Ryder étant d’ailleurs sa véritable famille (père et sœur). Très bon jeu des acteurs est très belle réalisation. Le scénario aurait peut être gagné à avoir plus de relief.
Anti-western pétri d'humanité, film d'une femme portant sur un univers de machos un regard tout en intériorité, "The rider" me donne envie de voir "Les chansons que mes frères m'ont apprises", l'autre long métrage de Chloé Zhao.
Son panoramique intimiste sur le monde du rodéo est d'autant plus poignant que Brady, son héros magnifique, joue pour nous sa propre histoire, le chemin de son adieu au rodéo après un accident. Le jeune homme nous donne à voir son tourment sans jamais perdre sa dignité, car jamais le film ne s'étale dans le voyeurisme. Sur le dénuement du monde, où manque tant d'éléments pour créer une animation esthétique ou accrocher le regard, plane heureusement la lumière, magnifiée par Chloe Zhao ! Sous les ciels grandioses invitant au rêve, pas un arbre, pas un canyon, rien qu'une mer d'herbe tour à tour verte et roussie, à peine soulevée par quelques timides mouvements de terrain, à peine de loin en loin percée par la roche où se poser guitare en main, le soir au coin d'un feu, écouter chanter la gloire de héros déchus et leur faire même l'honneur d'une sobre prière... Très beau est le regard porté sur le lien qui unit Brady à sa soeur innocente et au vieux pote qu'il va voir à l'hosto, victime comme lui de la violence de leur passion mais encore plus malchanceux....Moi-même, vieux cavalier pratiquant ayant pris il y a peu la décision de laisser les chevaux à cause de mon corps qui renâcle, je n'ai bien sûr eu aucun mal à entrer dans la peau de Brady mais j'en aurai plus à porter sur ce beau film un regard objectif, à le critiquer tant soit peu. Un centaure blessé qui passe au régime sans selle et souffre de devoir renoncer au sel de sa vie, c'est poignant. Un cheval blessé à cause de la folie barbelée des hommes au point qu'il faille en finir avec lui, ça l'est encore plus. Mais un homme qui regagne la confiance d'un cheval que d'autres ont commencé à briser, un homme qui cherche à rester debout et murmure dignement son humilité à l'oreille de ses derniers chevaux, bon Dieu c'est beau à pleurer ! C'est d'ailleurs ce que j'ai fait deux ou trois fois, tout seul devant l'écran. Je m'y attendais en entrant dans la salle et ne sais pas si ça m'a aidé dans mes renoncements, mais merci quand même à Brady et Chloé...
Son panoramique intimiste sur le monde du rodéo est d'autant plus poignant que Brady, son héros magnifique, joue pour nous sa propre histoire, le chemin de son adieu au rodéo après un accident. Le jeune homme nous donne à voir son tourment sans jamais perdre sa dignité, car jamais le film ne s'étale dans le voyeurisme. Sur le dénuement du monde, où manque tant d'éléments pour créer une animation esthétique ou accrocher le regard, plane heureusement la lumière, magnifiée par Chloe Zhao ! Sous les ciels grandioses invitant au rêve, pas un arbre, pas un canyon, rien qu'une mer d'herbe tour à tour verte et roussie, à peine soulevée par quelques timides mouvements de terrain, à peine de loin en loin percée par la roche où se poser guitare en main, le soir au coin d'un feu, écouter chanter la gloire de héros déchus et leur faire même l'honneur d'une sobre prière... Très beau est le regard porté sur le lien qui unit Brady à sa soeur innocente et au vieux pote qu'il va voir à l'hosto, victime comme lui de la violence de leur passion mais encore plus malchanceux....Moi-même, vieux cavalier pratiquant ayant pris il y a peu la décision de laisser les chevaux à cause de mon corps qui renâcle, je n'ai bien sûr eu aucun mal à entrer dans la peau de Brady mais j'en aurai plus à porter sur ce beau film un regard objectif, à le critiquer tant soit peu. Un centaure blessé qui passe au régime sans selle et souffre de devoir renoncer au sel de sa vie, c'est poignant. Un cheval blessé à cause de la folie barbelée des hommes au point qu'il faille en finir avec lui, ça l'est encore plus. Mais un homme qui regagne la confiance d'un cheval que d'autres ont commencé à briser, un homme qui cherche à rester debout et murmure dignement son humilité à l'oreille de ses derniers chevaux, bon Dieu c'est beau à pleurer ! C'est d'ailleurs ce que j'ai fait deux ou trois fois, tout seul devant l'écran. Je m'y attendais en entrant dans la salle et ne sais pas si ça m'a aidé dans mes renoncements, mais merci quand même à Brady et Chloé...
Une immersion dans l'univers méconnu du rodéo, avec quelques très belle scène mais aussi des longueurs, puisqu'il ne se passe pas grand chose durant ce film... Les images sont assee belles, mais pas inoubliable. Plutôt un film d'ambiance et psychologique.
La réussite de ce film qui célèbre plus que tout autre l'americana, la culture nord-américaine dans ce qu'elle a de plus populaire (ses cow-boys, ses rodéos), est de rendre attachant un personnage sans attrait particulier. Ce cow-boy qui doit abandonner sa passion des chevaux et du rodéo est en effet formidablement incarné par Brady Jandreau, quasiment dans son propre rôle. Filmée avec une grande sensibilité, cette fiction ne fait pas que capter - admirablement - les paysages grandioses du Dakota, elle est un témoignage formidable sur le vécu de certains américains laissés pour compte, dont la vie - respectueuse de la nature qui les entoure - est aussi une lutte quotidienne entre survie et accomplissement des rêves de l'enfance.
Alors oui, Brady dresse des chevaux et leur murmure même à l'oreille, mais on est loin du remake. Là-bas, ce n'est pas le Montana mais le South Dakota et là-bas, où on pratique le rodéo comme ailleurs on joue au foot. Parce que c'est le seul truc à faire et le seul truc pour se distinguer.
Le film sonne vrai, les acteurs non professionnels rejouant des scènes de leur vie ou en tous cas quelque chose de surement très proche. Si la lenteur ne nuit pas au film, la répétition de certaines scènes (les dressages, les visites à l'ami fracassé à l'hosto) en gâche un peu l'efficacité.
Zhao joue beaucoup avec l'affirmation de l'identité, l'acceptation des différences, donnant une belle profondeur au film. Mais l'utilisation - le terme est sans doute trop fort - de personnages handicapés comme celui de Lane ou de la jeune sœur Lilly m'a mis un peu mal à l'aise pendant le film. Mais comment faire autrement ?
Le film sonne vrai, les acteurs non professionnels rejouant des scènes de leur vie ou en tous cas quelque chose de surement très proche. Si la lenteur ne nuit pas au film, la répétition de certaines scènes (les dressages, les visites à l'ami fracassé à l'hosto) en gâche un peu l'efficacité.
Zhao joue beaucoup avec l'affirmation de l'identité, l'acceptation des différences, donnant une belle profondeur au film. Mais l'utilisation - le terme est sans doute trop fort - de personnages handicapés comme celui de Lane ou de la jeune sœur Lilly m'a mis un peu mal à l'aise pendant le film. Mais comment faire autrement ?
Véritablement une plongée dans l'Amérique rurale. Pas beaucoup d'action mais un très joli film. Bons acteurs, beaux paysages. Je recommande ce film.
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