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Marcelo_Di_Palermo
8 abonnés
155 critiques
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4,5
Publiée le 5 novembre 2019
Un film qui fait réfléchir intelligement sur le sens à donner à sa vie (entre autres choses) quand on ne peut plus exercer sa passion. Bien que non professionnels, les acteurs jouent très juste, ils en font juste assez assez, jamais trop. Bon rythme. Excellent scénario. Bref j'ai adoré
The Rider a des allures de western, mais le film bascule rapidement dans le drame social. Il en reste intéressant et arrive notamment à bien jouer sur les silences. Malgré cela, il y a des longueurs qui ce ressentent tout au long du film. Mais l'histoire est belle et le messages de croire en ses rêves malgrés les difficultés, arrives à nous faire oublier les petits défauts.
C'est un film intéressant mais que je pensais être à la hauteur des notes venant de la presse et des spectateurs. Le personnage principal est très bons et le reste du casting n'est pas en reste. Toutefois, le rythme semble décousu est un peu long par moment quand même.
un film touchant et réaliste qui nous plonge dans l’Amérique profonde oubliée. Bravo à l'acteur principal qui joue son propre rôle. Très belle prestation tout en sincérité et pudeur. J'ai apprécié le travail de dressage des chevaux sauvage un métier à risque . De belles scènes avec les chevaux, De beaux paysages,; pour moi une réussite
J'ai vu un film... Crépusculaire, intense et prenant... Brady, le héros chevauchant fièrement sa vie, voit celle-ci basculer après une chute grave lors d'un rodéo... et à partir de ce moment, on vit, sent, et ressent chacune de ses pensées, des ses doutes, de ses peurs et de ses choix.. Et, malgré un lenteur voulue, on suit son cheminement, son parcours, ses révoltes... Ce qu'il ressent, c'est que que vit une partie de l'Amérique pauvre, écartée de tout, et qui choisit son mode de vie, où le risque est total, pour ne pas subir un monde vivant, mais déshumanisé. Les paysages sont merveilleux, empreints de vie sauvage et de liberté, et les personnes qui gravitent autour de lui sont incroyablement sensibles... C'est un film bouleversant, troublant et tellement touchant... presque un documentaire... plein de délicatesse et de sensibilité sur ces Indiens-Cowboy, derniers descendant d'un monde en voie d'extinction... La réalisatrice Chloé Zhao est vraiment incroyable, en ayant saisi ces instants fugaces et puissants...
Sauf à considérer qu’il est un précieux documentaire sur les coutumes barbares d’une peuplade lointaine et particulièrement arriérée, ce film est d’une consternante nullité. Le « drame » personnel du champion de rodéo estropié – juste conséquence d’un métier indigne et particulièrement dangereux – ne présente pas le moindre intérêt, d’autant que l’interprète du rôle, avec son front bas et ses petits yeux porcins, n’incite vraiment pas à la compassion et devrait seulement s'efforcer d'exprimer la chance qui est la sienne de n’être pas rendu au stade du son malheureux collègue paraplégique. Pour les profanes qui seraient tenter d’admirer ces faux héros, rappelons que les écarts violents, les bonds imprévisibles et les défenses en tous genres des chevaux ne sont dus qu’à l’utilisation d’une sangle serrée sur le fourreau *, causant une vive douleur à laquelle le pauvre animal tente d’échapper par tous les moyens. On reconnaît ici l’absolu manque de respect de l’animal qui caractérise la corrida, les combats de coqs ou de chiens. Que des esprits sadiques puissent s’en délecter n’est qu’un signe de profonde perversion et y consacrer un film, fût-il aussi mauvais, un voyeurisme déplacé.
* Si ce terme déconcerte certains, qu’ils consultent un dictionnaire et se demandent ce qu’ils ressentiraient si le procédé leur était appliqué : on est à cent lieues de toute forme d’équitation.
Certes, un assez beau film contemplatif et introspectif avec des paysages dépaysants et superbes mais il faut s’accrocher pour ne pas s’ennuyer car les moments d’intimité avec un cheval ne sont pas accessibles à tous les cinéphiles non amoureux de ces animaux. Question films de rodéo, on a fait beaucoup, beaucoup mieux et questions philosophiques sur les conditions des humains déracinés par les invasions et le modernisme, le cinéma ne manque pas de films beaucoup plus profonds. Question mise en scène, c’est juste moyen. Comme il est quasiment impossible de se mettre à la place du héros lorsqu’on est un citoyen parisien depuis sa naissance, il est difficile de s’enthousiasmer pour ‘’the rider’. Il ne reste qu’à saluer le courage de Chloe Zhao pour se pencher sur un tel sujet.
Il est vrai que le lieu de tournage dans une réserve indienne du Dakota du sud est exceptionnel et le caractère authentique des personnages est indéniable. Il y a même de quoi être admiratif de la personnalité de Brady Jandreau/Blackburn. Sauf qu'il n'y a pas d'histoire, c'est surtout documentaire.1h30 sur le parcours de Brady pour accepter son accident et l'abandon du rodéo, c'est long long long. Pourtant si le film avait commencé au début de l'ascension de Brady au rodéo, sa prise d'assurance, puis sa chute et enfin son rétablissement/acceptation, là il y aurait eu le début d'une histoire.
Une justesse et une sensibilité énormes. Comme quoi on peut faire un très beau film avec peu de moyens et sans stars. En Amérique, quand ils s'y mettent...
Un film d’une lenteur incroyable et d’une tristesse absolue, certains diront qu’il est émouvant, moi je l’ai trouvé très ennuyeux, peut être que je n’étais pas concentré ou prêt à voir ce genre.
L'histoire d'un cowboy pas épargné par la vie, qui voit son rêve brisé et tente de retrouver sa place. Un portrait et un acteur touchants, des paysages somptueux, un film lancinant et poétique, mais un peu longuet...
A part tout ce qui a été dit, ce film donne une vision différente des cow-boys de rodéo qu'on aurait tendance à considérer comme de gros bourins, racistes etc. Ici ce sont des "indian cow-boys", qui perpétuent une tradition qu'ils ont faites leur, on sent que c'est un mythe américain qui part en morceaux, on sent qu'à part les chevaux il n'a y pas grand-chose d'intéressant à faire dans les réserves indiennes. Que deviendront-ils, que deviennent-ils sans les chevaux.
Factuel et filmé à la limite du documentaire, ce "Rider" est doublement troublant puisqu'il est interprété avec les vrais protagonistes de ce fait qui semble toucher nombre de jeunes hommes qui font du rodéo au risque d'accidents graves. De belles scène touchantes entre l'homme et le cheval, animal oh combien attachant, comme de belles scènes sur l'amitié virile entre ces garçons de l'Amérique profonde. Le sujet prête peu à une évolution dramaturgique sinon la reconstruction nécessaire et douloureuse après une telle épreuve. intéressant.
Un film sur la reconstruction d'un cowboy amérindien qui après de graves blessures durant un rodéo ne pourra plus poursuivre sa carrière et ses rêves . Le récit se passe dans une réserve du sud Dakota dans le milieu des rodéos dans de magnifiques paysages filmés souvent à l'aube ou au crépuscule . Les scènes de dressage sont très réussis et l'on ressent la relation étroite entre le cheval et l'homme. Ce film est comme un documentaire puisque les acteurs sont presque tous non professionnels et campent des personnages fidèles a ceux qu'ils sont dans la vraie vie . Le film est lent et laisse le temps à la méditation avec un scénario sommaire , ce qui peut en décevoir certains qui n'aiment que l'action .
On trouve, à bien y regarder, tous les codes du western : le cow-boy solitaire, le saloon désaffecté, des coups de feu résonnant dans les plaines infinies aux ciels de feu. Et pourtant The Rider dépeint l’envers du décor, le négatif d’une image qui ne parvient plus à gagner la lumière pour revivre. Ses éclats, le film les tient lors des séquences interdites de chevauchées où les corps meurtris s’oublient, ne serait-ce qu’un instant, pour fusionner avec l’immédiateté. C’est un art de vivre en voie de disparition que capte à merveille Chloé Zhao, changeant l’impuissance en crépuscule du sublime. Car la grande tragédie réside dans ce rôle d’éducateur qu’assure Brady auprès de son meilleur ami et de sa famille ; pilier pour autrui, il constitue pour lui-même sa propre extinction, avide de recouvrer les sensations d’un temps pourtant révolu. Une lutte prend vie sous nos yeux, lutte sans cesse ravivée par la parole d’autrui qui, derrière les encouragements sincères, plonge plus profondément encore notre protagoniste dans sa détresse intérieure. Éduquer c’est échouer à s’éduquer parce que cela signifierait oublier, s’oublier. The Rider est une œuvre sur la mémoire, sur l’identité soumise aux tumultes de la modernité et qui resurgit par sursauts : dans ses gènes, sous la peau, le western se tient là, ne demande qu’à sortir. Drame contenu d’une force inouïe qui atteint la grâce lorsque l’enfoui gagne la surface et s’envole, le film de Chloé Zhao se place au plus près de l’humain pour en saisir l’essence, les rêves et les frustrations. Une fantastique chevauchée.