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    Gabriel et la montagne
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    3,9
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    didbail
    didbail

    31 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    A vu "Gabriel et la montagne", très beau film adapté de l'histoire vraie d'un jeune brésilien parti faire le tour du monde et mort en Afrique, à la fin de son périple. Plusieurs des personnages rejouent leur propre rôle, ajoutant à l'impression de vérité de ce film tourné sur les lieux mêmes du voyage. Le personnage principal suscite une sympathie immédiate. La construction du film entre témoignages, scènes quasi documentaires et notes de voyage est riche et prenante.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    Le film est porté par sa volonté d'authenticité, et le concept de tourner avec les vrais protagonistes de l'histoire se révèle payant. L'autre atrait de "Gabriel et la montagne", ce sont ces paysages africains magnifiques, (le troublant massif du Mulanje, point final du voyage, est tout particulièrement sublime). La narration n'évite pas quelques longueurs, mais surtout cela reste très difficile de mettre du sens dans la quête effrénée du peu sympathique Gabriel Buchmann... Au point qu'on se demande si cette histoire méritait un film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 septembre 2017
    Le pire film vu depuis longtemps. Un scénario creux, des scenettes qui s'enchaînent, l'image de mauvaise qualité... Rien n'est mis en valeur. Aucun intérêt à mes yeux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2017
    Gabriel Buchmann est mort en juillet 2009 sur les pentes du mont Mulanje au Malawi. Ce brillant étudiant brésilien en sciences politiques était sur le point de boucler un tour du monde. Nous revivons avec lui ses deux derniers mois au Kenya, en Tanzanie et en Zambie où son amie, Cristina, le rejoint quelque temps.

    "Gabriel et la montagne" est un film déconcertant à plus d'un titre.

    Un film qui ressemble beaucoup à un documentaire. Car son réalisateur Fellipe Barbosa a voulu scrupuleusement reconstitué les derniers jours de son ami d'enfance Gabriel. Il a retrouvé ceux qui avaient croisé sa route et leur a demandé de rejouer leur propre rôle. Il a entrepris un long voyage, des pentes du Kilimandjaro à celles du mont Mulanje, en passant par les plaines du Serengeti, les plages de Zanzibar et les chutes Victoria. Quiconque a gravi Uhuru Peak ou sauté à l'élastique à la frontière zambio-zimbabwéenne ne pourra regarder ces images de carte postale sans nostalgie.

    Dès la première scène, on découvre le cadavre de Gabriel. Le film ne repose donc sur aucun suspens. On sait dès le départ comment son périple s'achèvera. Et si l'on revisite ses dernières semaines, c'est en y cherchant un signe avant-coureur du drame : défaillance physique ? pulsion suicidaire ? ou pure inconscience ?

    Mais le plus étonnant est dans le portrait qui est fait de Gabriel. Si l'on se fiait à ce que j'en viens d'en dire, on aurait volontiers imaginé que Fellipe Barbosa érigerait un mausolée à la mémoire de son ami défunt, qu'il l'aurait peint sous les trains d'un jeune homme idéaliste, altruiste, débordant d'une communicative énergie. C'est sans doute le cas au début du film. Mais lentement, par petites touches, le portrait se fissure. Il se fissure notamment au contact de Cristina, la fiancée de Gabriel, qui lui renvoie l'image de son immaturité, de sa mesquinerie, de sa petitesse. Quand Gabriel met un costume massai, elle se moque de son accoutrement ridicule. Quand il se targue de voyager comme un autochtone, elle raille son avarice. Quand il se plaint d'être traité comme un touriste, elle lui rappelle qu'il en est un.

    À la fin du film on ne sait plus trop que penser de Gabriel : est-il un sympathique jeune homme débordant de dynamisme ou un petit con immature ? Plus troublant encore, on ne sait plus trop que penser des intentions de son ami-réalisateur : est-il à ce point aveugle qu'il n'ait pas perçu que son portrait, loin de valoriser son ami, renvoie de lui une image aussi négative ?
    Domnique T
    Domnique T

    67 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2017
    Toutes les interrogations que posent le voyage sont évoquées dans ce road-movie qui se déroule en Afrique. A partir longtemps, prend on le risque de se perdre ? Sans identifier les raisons du départ, trouve-t-on des raisons de revenir ? Le personnage principal est envoutant, plein d’énergie, parfois tellement qu’il en est exaspérant. Son insouciance et son imprudence force le respect parce qu’ils sont nécessaires a l’accomplissement de ses rêves d’aventure. L’ivresse de ses pérégrinations nous gagne peu à peu et on finit par l’envier même en connaissant le dénouement funeste dès le début du film. Et c’est là une belle idée du tuer dans l’œuf toute forme de suspens, ce qui permet de transformer le spectateur en voyageur errant aux cotés de ce routard enthousiaste. Un souffle supplémentaire de spiritualité aurait fait –pour moi – de ce très bon film un vrai chef-d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2017
    Très, Très Bon Film!!! Des paysages incroyables! Different... nous fait penser à la façon dont une vie simple sans luxe peut être belle et heureuse...Réel et sensible.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2017
    Le réalisateur du délicat Casa Grande (2015) fait ici un film sur un de ses amis d’enfance, Gabriel Buchmann, étudiant en économie et globe-trotter idéaliste qui a perdu la vie en 2009 en se perdant sur le mont Mulanje au Malawi après avoir parcouru durant un an ce qu’il décrit comme “le coeur de l’Afrique” : sept pays mais dans le film seulement le Kenya, la Tanzanie, la Zambie et le Malawi. Cela donne un roadmovie divisé en quatre chapitres. Le film commence par la découverte du corps de Buchmann tandis que les personnes qu’il a rencontrées durant son périple s’expriment en voix-off régulièrement dans le film pour vanter ou questionner son énergie débordante, sa générosité et son caractère entier. Cette forme de docu-fiction compose un film hommage envers un jeune qui enchaîne sommets et safaris mais provoque également candidement une série de rencontres express avec les locaux. Il cherche à dépasser son statut de touriste mais, même en se dépouillant, ne peut y parvenir. Dans sa spontanéité comme dans les rapports avec sa copine qui le rejoint un moment, il renie peu à peu ce qu’il est (bourgeois et intellectuel) pour se fondre dans ce qu’il découvre, sans que cela fonde un quelconque être au monde : c’est davantage une fuite en avant vers l’inconnu qui semble ne pouvoir déboucher que sur la mort. Tel le Charles Marlow de Conrad, il s’enfonce “au coeur des ténèbres”, entraîné par la nature qui domine les hommes. Mais alors que Conrad dressait un virulent procès de la folie du colonialisme à travers le personnage de Kurtz, Barbosa ne fait que conforter les clichés sur une Afrique mythique que ses superficielles rencontres avec des acteurs locaux ne sauraient déconstruire. Toujours pressé, spontané mais arrogant, Gabriel ne remet jamais fondamentalement en cause l’extériorité de son regard. Le film non plus. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes par Olivier Barlet sur le site d'Africultures)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Les gens et les paysages de l'Afrique sont plaisants. Gabriel est antipathique, ce qui m'a rendu le film pesant.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2017
    Voici un long-métrage étonnant et véritablement unique, qui montre l'Afrique de l'Est et australe hors des sentiers battus, comme on l'a très peu vue. C'est aussi et surtout le portrait, en forme d'hommage, d'un jeune homme à la recherche de lui-même, qui désire plus que tout voyager comme les habitants des pays qu'il traverse. Oscillant entre générosité et égoïsme, entre candeur et roublardise, ce personnage est à la fois attachant et irritant, terriblement humain.
    Comme "Aquarius" l'an dernier, ce film brésilien émeut par sa sincérité et la qualité de sa réalisation.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    rien que pour les paysages africains le film mérite d être vu. l histoire assez similaire de "into the wold" est original car tire des photos et de mail du vrai Gabriel c est une reconstitution romancee et bien joué par les vrais protagonistes de trek trip.l humanité et les comportements enfantin et arrogant de Gabriel nous touchent pour peu que ne le juge pas à posteriori. réflexion émotions et superbes images forment le cocktail de ce très beau film
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Ah quelle déception ! Je l'attendais énormément ce film car le trailer était fantastique... et puis voilà.
    Bien sûr, je ne dirai rien sur l'histoire vraie, c'est toujours tragique. Donc je m'en tiendrai au film.
    La façon de voyager ? Une sorte de "vrai" voyage, on est d'accord, en dehors des façons touristiques.
    Mais cette attitude cool (trop cool ?) est immature et le personnage ne mesure pas (ou peu) les conséquence de ses choix (caprices ?) sur les populations locales. Je l'ai trouvé très égocentrique dans sa cool-attitude...
    Je n'ai ressenti que trop peu d'émotion. Le personnage est presque tête-à-claques. Et là où j'ai été le plus déçu, c'est sur la profondeur du personnage : on reste sur la surface et c'est vraiment dommage.
    À noter aussi, une histoire / un scénario (même si c'était réel, mais le montage du film aurait pu être différent) beaucoup trop similaires à "Into the wild", mais sans la profondeur et la philosophie.
    Et pour terminer, chaque année, en montagne, on voit ce genre d'individus et de comportements : irresponsable, pas à l'écoute de soi, pas à l'écoute des éléments, pas à l'écoute des autres. Avec les drames que l'on sait.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2017
    « Gabriel et la montagne »est un gros coup de coeur, un film que j’ai trouvé magnifique.

    Le film débute au Malawi en 2009, lorsque deux hommes découvrent le corps de Gabriel Buchmann, étudiant brésilien, décédé d’épuisement au pied du mont Mulanje.

    Le réalisateur, Fellipe Barbosa, un ami d’enfance de Gabriel, décide de raconter les 70 jours qui précèdent le décès du jeune homme.

    Gabriel, avant de travailler sur son doctorat d’économie en Californie, s’octroie un tour du monde d’un an et le termine en Afrique. L’histoire se situe en fin de périple, peu de temps avant de regagner le Brésil. La plupart des acteurs africains sont des personnes qui ont réellement croisé le chemin du jeune étudiant. Le film est ponctué de réflexions de ces hommes sur leur réelle rencontre avec Gabriel. Cela renforce le sentiment d’immersion dans le voyage de Gabriel, même si la sincérité des acteurs n’est pas évidente.

    Immersion, c’est bien le mot qui convient à cette expérience cinématographique de plus de deux heures, en partie grâce à la beauté des images de l’Est africain : Kenya, Tanzanie, Zambie, Malawi. J’ai eu vraiment l’impression de voyager avec Gabriel, à pied, en bus, au sommet d’une montagne, dans les villes, refuges, villages, réserve. Pendant quelques jours c’est en compagnie de sa petite amie Cris que se poursuit la route. L’acteur joue avec un réalisme et une présence déconcertants, nous entraînant avec lui.

    Ce jeune homme, débordant de jeunesse, rempli de contradictions est aussi très attachant. Idéaliste, défendant avec ardeur ses opinions sur l’économie mondiale, amoureux, mais aussi obstiné, parfois énervant, certain que les plus expérimentés n’ont rien à lui apprendre, que le monde lui appartient, sûr de sa puissance, pressé de vivre, pressé de gravir les montagnes … au point de gravir l’ultime montagne sans aucune prudence.

    Sa façon de voyager est un peu celle du routard occidental à l’ancienne, comme le faisaient les soixante-huitards à leur époque. Des générations de jeunes voyageurs peuvent se reconnaître avec nostalgie dans son tour du monde.

    Mais Gabriel n’a pas eu de chance, victime de sa façon de brûler la chandelle par les deux côtés.

    Contrairement à « Into the wild », film triste dont je me rappelle surtout la fin fatale, ici je garde le souvenir d’un Gabriel ivre de vivre et d’aimer, bien vivant, c’est là que l’hommage de Felippe Barbosa est vraiment réussi.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    J'ai beaucoup aimé ce film, par sa réalisation originale d'abord qui a dû demander des trésors d'organisation et l'étude psychologique de Gabriel. C'est typiquement un homme qui ne veut en faire qu'à sa tête, parce qu'il y a trop de vanité en lui.
    Le film nous fait prendre conscience qu'il est nécessaire de chasser sa vanité et de se montrer humble, seule l'humilité est à même de mettre en marche une compréhension de l'autre et d'accepter son aide. Demander de l'aide, indique l'acceptation sans limite de son état d'humanité. Hors, non seulement Gabriel ne demande pas d'aide mais refuse toutes sortes de conseils avisés. Il a ce que je pourrais appeler un "faux" charisme, à l'aise avec tout le monde, il ne garde que ce qui l'intéresse de chacun. Je dirai même que c'est une "méta-vanité" parce que même face à lui même, alors qu'il est perdu, il continue à croire qu'il est bon, et fait de mauvais choix de parcours.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Joao joue Gabriel, a disparu sur la montagne. Felipe connaissait Gabriel et a reconstitué son parcours de jeune blanc, gâté, idéaliste, attachant et horripilant dans sa fausse joie de vivre. Gabriel a existé pour de vrai. Felipe, son ami, lui rend hommage, et probablement cherche des réponses à ses questions sans réponse. Gabriel pourrait être un autre blanc, son portrait semble caricatural mais éclate en fait de réalisme. Il existe d’autres Gabriel, avec à leur côté, des petites amies, qui voudraient les aimer, mais qui ne savent comment communier avec un être déjà parti en voyage dans sa tête ? Les locaux regardent passer avec bonhomie ce « mzungu » qui cherche à s’habiller comme eux, et refuse de « raquer » comme le touriste qu’il prétend ne pas être.
    Nous n’en saurons pas plus sur un passé enfoui, un père disparu, qui l’ont amené à traverser la vie fugitivement, comme un touriste justement.
    Le mélange documentaire et fiction, utilise avec doigté le témoignage des africains qui ont croisé Gabriel. Le montage n’est pas exempt de petites longueurs, mais globalement Felipe Mendosa nous offre un récit attachant, pas manichéen, illuminé par les paysages de savane ouverte sur l’infini et le sourire d’enfants noirs insouciants. Ce que Gabriel, le franco-brésilien, n’était pas.
    Cinéma 1 -vo- Septembre 17
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 septembre 2017
    Un film surprenant qui reste en tête... C'est plutôt bon signe. Pourtant d'extérieur, l'affiche est moche, le titre pas génial, la bande annonce mal montée... Puis de l'intérieur, dès l'intro, l'artifice de montage de mettre la fin au début, je ne suis pas fan en général, mais je dois dire qu'ici, cela marche plutôt bien. Cela amène de la tension, bien utile au film. Les personnages sont nuancés et contradictoires. La vision de l'Afrique pour une fois plutôt juste et sans romantisme ou cliché. La relation avec sa copine plutôt bien mené... Puis ensuite, après avoir vu le film, lorsqu'on se renseigne sur le contexte, l'amitié du réalisateur avec le héros défunt, les “vrais“ personnes de la réalité qui ont repris leur rôle ici... Vraiment, un projet bien singulier. A découvrir.
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