Avis sur Don't Let Go

J’ai trouvé ce thriller excellent. Le mélange avec la science-fiction est totalement réussi. C’est déroutant au début, mais cela devient rapidement ultra prenant. J’avais peur que cela soit vite confus, car la thématique aborde un paradoxe temporel. Cependant, c’est expliqué de façon claire. La logique reste constante et à aucun moment je ne me suis senti embrouillé. Ce concept ne va pas être uniquement décoratif. Le film va vraiment s’appuyer dessus pour enrichir la partie thriller. C’est une force indéniable et qui lui donne une certaine originalité. Tout au long du film, il va avoir des interaction passé/présent très intéressante. Cela rajoute à donner un côté surprenant. J’ai adoré les nombreux retournements de situation. L’enquête est dynamique avec comme objectif de trouver l’assassin de la nièce. La construction fait que l’intensité augmente au fur et à mesure. En plus de cela, la bande originale va accentuer cette impression. J’ai vécu des passages assez forts. On peut aussi s’appuyer sur un fantastique David Oyelowo. Une performance qui m’a grandement surpris car les précédents films où je l’avais vu (THE CLOVERFIELD PARADOX et GRINGO), m’avait fortement déplu. Il en va de même pour Storm Reid dont mon unique souvenir était dans le catastrophique UN RACCOURCI DANS LE TEMPS (2018).

Excellent!! Pouah quelle claque !!!
J'écris cette critique le générique de fin vient juste de commencer.
Un peu compliqué parfois mais très original. À voir absolument. J'ai kiffé

Face au manque de fiabilité de son frère bipolaire, le policier Jack Radcliff est en quelque sorte devenu le père de substitution de sa nièce Ashley. Un soir, après avoir reçu un coup de fil alarmant de cette dernière, il se rend chez elle et a la terrible surprise de découvrir les corps d'Ashley et de ses deux parents abattus par un mystérieux tueur. S'en voulant de ne pas avoir pu empêcher cette tragédie, Jack met toute son énergie à comprendre le fil des événements quand, inexplicablement, il se met à recevoir à nouveau des appels d'Ashley, celle des jours précédents son meurtre et n'ayant encore aucune idée du triste sort qui l'attend. D'abord déboussolé par ce phénomène temporel étrange, Jack comprend qu'on lui offre l'opportunité de résoudre ce triple meurtre et peut-être même de l'empêcher...

Si vous avez plus ou moins l'impression de connaître cette histoire, rien de plus normal ! "Don't Let Go" fait partie de ces films dont le concept est de s'en approprier d'autres plus anciens et de les remettre au goût du jour avec des acteurs essentiellement afro-américains pour espérer ainsi séduire un nouveau public. Ici, vous aurez évidemment reconnu l'intrigue plus ou moins bien déguisée de "Fréquence Interdite", thriller SF de Gregory Hoblit où un fils tentait d'empêchait le mort de son père en communiquant avec lui grâce à une vieille antenne CB défiant les lois du temps. Les portables ont remplacé la CB, les années entre le meurtre et la prise de contact improbable sont devenus des jours, Jim Caviezel et Dennis Quaid se sont transformés en David Oyelowo et Storm Reid... mais le principe reste fondamentalement le même dans une optique désormais plus moderne et dotée d'une donne familiale différente. On a eu l'occasion de le dire maintes fois, ce procédé de films réactualisant de vieilles idées simplement pour changer la couleur de peau de leurs interprètes est très discutable, voire même irrespectueux de l'intelligence du public auquel ils prétendent s'adresser, surtout lorsqu'ils aboutissent sur des produits commerciaux sans âme et torchés à la va-vite comme les récents "Traffik" et "The Intruder". Cependant, il faut bien reconnaître que "Don't Let Go" n'est clairement pas du même acabit que ces navetons oubliables car Jacob Aaron Estes va nous prouver que son long-métrage a des arguments solides pour aborder ce concept avec sérieux et qu'il a l'ambition d'être autre chose qu'un simple "Fréquence Interdite" bis.

Bon, les arguments en question ne seront pas vraiment à chercher sur le fond de l'intrigue : si vous avez l'habitude de ce genre de thriller SF, "Don't Let Go" ne vous époustouflera pas avec les rebondissements émaillant son intrigue policière menée sur deux timelines très proches, on devine en effet très vite vers quels éléments vont se diriger cette enquête et le(s) potentiel(s) coupable(s) est (sont) bien trop rapidement identifiable(s) (avec un droit à l'erreur sur lequel le dénouement ne manquera pas de jouer). Le film n'est pas non plus exempt de facilités pour faire avancer son point de départ improbable (le téléphone d'une victime "oublié" sur la scène du crime par les policiers, sérieusement ?!).
Non, en réalité, c'est plutôt sur son exécution que "Don't Let Go" révèle ses plus belles qualités. D'abord sur la force du lien unissant cette oncle et sa nièce dans ce désordre temporel, l'interprétation on ne peut plus convaincante du duo David Oyelowo/Storm Reid n'y est sans doute pas étrangère mais Jacob Aaron Estes la place également au centre de tout le reste, comme un phare offrant un cœur inattendu à des péripéties pourtant prévisibles. Mieux, lorsque le concept lui permet des variations un peu plus originales, comme cette idée de très court-terme entre les deux époques, il n'aura de cesse de les mettre au service de la densité émotionnelle de cette relation et la rendre toujours plus crédible par la justesse qui s'en dégage. On peut reprocher beaucoup de choses à "Don't Let Go" mais pas de ne pas avoir d'âme grâce à l'attachement qu'il construit savamment entre ses deux personnages principaux et le spectateur. Ensuite, force est de constater que le film est tout simplement bien mené, pourvu d'une ambiance prenante (l'excellent score d'Ethan Gold y participe pleinement) et mis en scène avec une réelle efficacité. L'ensemble est si bien emballé à tous les niveaux que l'on ne s'y ennuiera pour ainsi dire jamais, Jacob Aaron Estes réussissant même parfois l'exploit de nous faire oublier que l'on connaît déjà à peu près tout de ce qu'il est en train de raconter.

Bref, malgré son statut de recyclage opportuniste encombrant, "Don't Let Go" est un représentant honnête dans la catégorie "sympathiques petits thrillers SF". Les spectateurs qui découvriront ce type d'histoire par son intermédiaire adoreront sûrement pendant que les plus expérimentés du genre ne passeront pas un moment désagréable. Déjà pas si mal en soi.

Pas terrible et plutôt ennuyeux, le scénario est confus (pourquoi reçoit t'il ses appels?), le dénouement plutôt basique et l'acteur principal est peu convaincant...à oublier

J'ai trouvé ça bordélique, mal foutu, je ne sais pas comment dire, comme l'impression que ça part dans tout les sens pour pas grand chose. La relation du tonton de 40 ans et de sa nièce de 16 m'a semblé complètement irréaliste... ça joue pas très bien pour certains acteurs, le scénario est répétitif, ça patine en allers retours de lieux en lieux déjà vus. Quant au fin mot de l'histoire dont on se doute assez vite, il n'apporte rien à ce qui n'était déjà pas grand chose. Plutôt fadasse et prétentieux.

Une enquête policière teintée de surnaturel tout à fait bien exploité et sans fioriture. Efficace, certaines scènes nous mettent sous tension et les quelques twists vraiment inattendus. Un jolie surprise.

Les dimensions parallèles et les voyages dans le temps ont été maintes fois évoqués au cinéma. Mais ici, ce récit est aussi invraisemblable que brouillon, en s'inscrivant dans une réalité contemporaine d'1 seul homme. En plus d'un dénouement interminable, ce thriller, auquel on ne croit pas, tourne au ridicule!

Un policier reçoit des appels de sa nièce récemment assassinée avec toute sa famille et il voit en cette occasion l'opportunité de trouver le meurtrier. Si l'histoire vous dit quelque chose, ce n'est pas surprenant, car elle ressemble pas mal à celle de "Fréquence interdite", film avec Jim Caviezel sorti en 2000. "J'ai prié pour que Dieu me donne une seconde chance." La prière de Jack est exaucée et va pouvoir se lancer à la recherche du tueur avec l'aide de sa nièce qui n'a aucune idée de ce qui se passe réellement. "Don't Let Go" est un thriller surnaturel mystérieux, particulièrement intrigant et surtout captivant. Si le fond de l'histoire, à savoir l'identité du tueur, est prévisible, Jacob Estes arrive quand même à nous tenir en haleine, ce qui n'est pas rien. S'il ne nous réserve que peu de surprises, le scénario est suffisamment bien ficelé et la tension bien présente pour nous donner d'envie d'aller au bout de cette enquête. David Oyelowo est très convaincant dans le rôle-titre tandis que Storm Reid le seconde bien. Bref, un bon film.

Premier tiers sympa, intriguant et surprenant. Ensuite tout par à vau-l'eau, à la limite du presque compréhensible, brouillon à souhait, voir risible et bâclé. Heureusement que le rythme est présent, sans réels temps morts et que l'excellente interprétation de Storm Reid sauve le film d'un vrai naufrage ! A éviter 1.5/5 !!!

Les voyages dans le temps ont été largement exploités au cinéma mais certains longs métrages réussissent à ne pas tomber dans la répétition pure et simple. C'est le cas avec "Don't let go". En plus de son approche originale, le film verse aussi dans le thriller. Ce mélange fantastico-policier s'avère appréciable et rajoute une bonne dose de piment à l'intrigue. Cette intrigue se suit sans déplaisir du début à la fin. Deux bémols cependant : quelques longueurs viennent entâcher le rythme du film et le scénario se montre parfois un brin confus, pas toujours bien maîtrisé. A part cela, "Don't let go" est un bon film.

Il y a un peu de "la voix des morts" et de "Next" dans ce "Don't let go" qui est un thriller fantastique tout à fait convaincant et réussit en plus à rendre les bonds à travers l'espace-temps assez clairs. Les acteurs sont excellents, à commencer par David Oyelowo et Storm Reid, très bien secondés par le reste de la distribution. Sur le plan technique, certaines prises de vue sont très soignées, ainsi que la bande originale. Mais deux points ternissent l'ensemble hélas : un aspect trop communautariste du film ainsi que des incohérences énormes, comme les retours au commissariat. Cela reste néanmoins un film très correct.

Un énième scénario mélangeant les temporalités, jouant avec le voyage dans le temps, n'est pas chose facile et il faut saluer que celui de ce film, parfaitement réalisé, très bien interprété et d'une jolie facture y parvienne. Ce n'est pas "le grand film" du moment mais c'est un film au cours duquel on ne s'ennuie pas, c'est donc déjà un exploit. Un bon polar est un excellent exercice de style pour un réalisateur et espérons que celui de ce film en réussira d'autres dans d'autres genres que le thriller.

Un bon film quand on rentre dans l'idée assez surréaliste. L'enquête est palpitante. Le film nous oblige à suivre et nous maintient ainsi en action du début (ou presque) à la fin qui finalement est plutôt bien et logique vu les circonstances.

Dans la veine de Fréquence interdite, le film est très sympa car s'appuyant sur un scénar captivant et un excellent jeu d'acteurs. Il aurait mérité sa chance au ciné ;)

Don’t Let Go déconcerte par son incapacité à incarner, par une forme originale et par une direction d’acteurs convaincante, son dispositif au demeurant plagié sur deux œuvres du cinéma américain récent : soit la rencontre d’Interstellar (Christopher Nolan, 2014) – le dialogue complexe entre deux espaces-temps parallèles, la partition atmosphérique empruntée à celle de Hans Zimmer – et de Get Out (Jordan Peele, 2017), avec cette façon de sonder les traumatismes du passé dans un présent amnésique qu’il faut explorer. La réalisation reste trop approximative, desservie par un cadrage balbutiant (caméra à l’épaule dépourvue de sens ici) et par une gestion chaotique de la lumière. Bref, le long métrage est hideux et n’a même pas pour lui son scénario, labyrinthe grossièrement résolu à terme par l’interminable tirade de Bobby Owens, l’ami pas si amical que cela, à grand renfort d’armes à feu. Un ratage conséquent.