Avis : Volontaire - Page 2

niveau réalisation ça fait téléfilm tf1 voire programme institutionnel de l'armée et de la marine... les comédiens passent des coups de fil quand ils débitent leur texte, genre soap opéra mexicaine, tout sonne faux et on s'nnuie péniblement... bref, à oublier

j'ai beaucoup apprécié ce beau film de très bonne facture. très classique et parfaitement bien réalisé et interprété ce film bénéficie en outre d'une grand justesse dans son déroulement dans la psychologie et l'émotion pour moi les quelques critiques négatives sont tout simplement incompréhensible l'actrice principale est parfaite et bluffante

Volontaire est un film qui nous emmène à la découverte d'un univers peu connu : l'armée, ici la marine. Discipline, rigueur, self-control, force d'âme en sont les principales valeurs, plutôt "viriles" a priori mais qui ont de façon surprenante attiré une fragile, féminine et jolie jeune femme qui se cherche et y fera ses difficiles mais réussis premiers pas C'est un film sérieux mais éclairé et porté par la grâce de son interprète féminine et le charisme . de Lambert Wilson, impeccable dans le rôle de l'inflexible, intraitable commandant Rivière. C'est aussi une jolie histoire d'amour impossible, toute en retenue et en pudeur. Les acteurs sont très convaincants y compris les seconds rôles (Josiane Balasko en mère antimilitariste mais qui s'avérera au final fière de sa fille, son "petit soldat' ansi que Alex Descas, étonnamment crédible en militaire !) Ce film m'a beaucoup plu. Seul léger reproche : quelques longueurs, sans plus.

Diane Rouxel, excellente, porte sur ses frêles épaules un film au scénario qui prend beaucoup trop de libertés avec la réalité militaire pour être crédible.

Un beau film. Un peu flottant, mais c'est ce qui en fait le climat et l'ambiance. Une photo magnifique, une réalisation propre, beau travail de cadrage. Un bon casting, des personnages attachants. Diane Rouxel est magnifique. Un film lent, calme, posé, énigmatique, prenant. Un beau voyage entre passion et désoeuvrement, action et attente, sentiments et visages imperturbables. On ne sait pas si on s'ennuie ou si on vibre. Preuve que le film sait nous prendre. Un beau moment de cinéma.

Scénario très (trop) éloigné de la réalité! On s'ennuie beaucoup pendant ce film! Les relations amoureuses du personnage principal laissent très songeur... de même pour les étapes de sa formation.
Seul point positif: les décors.

Au grand dam de sa mère (Josiane Balasko), grande actrice qui tombe des nues, Laure Baer (Diane Rouxel), jeune femme de 23 ans, annonce sa décision de s’engager dans la Marine Nationale. Sans doute recherche-t-elle précisément ce qui a fait défaut jusqu’ici dans son éducation, un cadre rigide, des structures, de la discipline, etc. Tout cela, bien évidemment, elle le trouve : la vie militaire, c’est le contraire même de la vie d’artiste que mène sa mère, telle qu’on l’imagine en tout cas. Confiée à l’enseigne de vaisseau Dumont (Corentin Fila), un jeune engagé (dont on découvre, plus tard, qu’il est gay), elle visite les lieux et fait vite connaissance avec le commandant Rivière (Lambert Wilson), celui dont elle dépend, qui lui donne des ordres et à qui elle doit rendre des comptes. Conseillée par Dumont et bien décidée à ne pas se contenter d’une carrière de bureau, la jeune femme, tout à sa détermination et à son audace, demande à intégrer une formation commando, en principe réservée aux hommes. « Vous allez pleurer ! », lui dit le commandant Rivière. « Je ne pleure jamais », lui répond-elle du tac au tac.
Ce film d’Hélène Fillières séduit au moins pour deux raisons. D’une part, à cause du jeu sans faille de Diane Rouxel, une jeune actrice épatante qui a su rendre parfaitement crédible son personnage de femme gouvernée par une inflexible volonté. D’autre part, à cause de la relation qui se noue entre celle-ci et son chef, le commandant Rivière. Malgré les différences d’âge et de fonction qui les séparent, dans ce microcosme hiérarchisé qu’est une base militaire, c’est bel et bien un jeu de séduction qui circule de l’un à l’autre. Bien sûr, engoncés dans le cadre strict de l’armée, tous deux s’obligent à demeurer dans le non-dit. Mais la réalisatrice a su à merveille diriger les acteurs, de manière à rendre perceptible ce qui ne peut se traduire de manière verbale, elle a su insérer des indices, comme par exemple la lecture choisie par Laure Baer, qui se trouve être précisément la lecture de prédilection de son chef (en l’occurrence « Lord Jim », chef d’œuvre de Joseph Conrad), et elle a su rendre compte de l’évolution des personnages, de leurs changements de comportements (la froideur et la dureté de l’aspirant Baer qui lui sont reprochées par son petit ami, par exemple).
Cela étant dit, il faut aussi mentionner les limites, voire les défauts, de ce film, la principale étant la curieuse impression de facilité qui s’en dégage. Certes, la réalisatrice a pris soin de filmer les moments compliqués de son héroïne, les épreuves qu’elle doit subir, les obstacles qu’elle doit franchir, mais, au bout du compte, ce qui domine, c’est une sensation de facilité. L’aspirant Baer est victorieuse, elle a surmonté toutes les adversités, bravo ! C’est tout juste si le film ne donne pas le sentiment d’être un gros clip de promotion de la Marine Nationale se proposant de faire du recrutement. Quelque chose comme « Engagez-vous ! Même si vous devez en baver quelque peu, à force de ténacité et de volonté, vous en ressortirez grandis, fiers de vous, et vous ferez l’honneur de la Nation ! » Les scènes finales, de ce point de vue, m’ont semblé particulièrement peu inspirées et, d’une certaine manière, très racoleuses !

Dans la mouvance ultra féministe que l'on vit actuellement, encore un film qui incite les femmes à combattre systématiquement les hommes alors que leur complémentarité et leurs différences sont des atouts pour vivre ensemble en toute intelligence. Et l'on étonne qu'il y a des guerres !

Très beau film. Des plans magiques et un cadre peu traité dans le Cinéma Français: la Marine Nationale. J'arrive à m'identifier au personnage de la jeune femme (Diane Rouxel) facilement car le scénario et le déroulement du film sont très réalistes !
La cadence de "Volontaire" bouscule peut être un peu les "normes" des films traditionnels français ou étrangers, mais cela nous permet d'être surpris par la tournure des évènements et la manière dont ils nous sont présentés ! Film à voir et à revoir pour bien cerner tout les détails qui éclairent ce film.

Il n'y a pas à dire, ce film est un "brulot" de propagande pro-armée et il est difficilement défendable à ce niveau là (bien que beaucoup défende cela). Le réalisateur n'hésite pas à mettre des bandorolles "Je suis Charlie" pour créer un sentiment de patriotisme dans le spectateur, et bien sure, ce sous texte aussi discret qu'une morale Disney avec "On accepte tout le monde dans l'armée" donc en gros, vous pouvez vous engager. C'est pour cela que le général vielle école est montré comme l'antagoniste et que notre personnage principal est une femme, qui se lie d'amitié avec un homosexuel. Alors je n'aurais ien contre tout ceci si c'était bien fait. Malheureusement ce n'est pas le cas. Alors je ne discute pas qu'il ya un travail de photographie assez soignée par moment avec des plans qui restent en tête, mais cela est pour mettre en avant la propagande... Mal faite. Mettre en avant la propagande oui, mais je ne vais pas blâmer la forme parce que sinon il n'y aurait rien à sauver. Oui la forme est soignée, mais le fond laisse à désirer. Les dialogues sont creux et font faux (n'est pas Tarantino qui veut), avec cette scène qui démarre une bagarre qui est tellement artificielle qu'elle en deviendrait nanardesque. L'actrice qui malgré son charme évident ne joue pas bien, comme le reste du casting qui a plus l'air de réciter leur texte avant la pause toilette que d'être devant une caméra.
Outre les problèmes d'acting se pose le problème de l'histoire. Quand on veut faire incitant à signer pour l'armée, il faut trouver quelque chose à dire. Or, nous assistons à une succession de sktetch sans transition pour qu'on puisse voir l'évolution de notre héroïne. Les scènes sont présentes, mais n'ont narativement que peu d'importance puisque le tout reste assez prévisible jusqu'aux détails de fin. Car pour ceux qui défendaient encore le fait que ce film ne soit pas de la propagande, on va jusqu'à nous hurler à l'oreille qu'on peut être générale et (spoilers alerte) avoir une vie de famille... Bref, je vais m'arrêter là car je ne ferais que me répéter et que le reste ne vole pas plus haut.
Donc si je devais résumer mon avis ce serait: faire un film de propagande c'est pas génial. Vouloir en faire un film progressiste et bon enfant je ne dis pas non, mais à condition d'en faire un bon film. Malheureusement ce dernier point n'est pas respecté, car la forme ne sauve que rarement le fond. Un gâchis et c'est bien dommage

Volontaire souffre d’une ambiguïté malsaine, la faute à une relation jamais explicitée, mais fortement sous-entendue entre la jeune élève et son (pas si) glacial commandant. De ce sentiment amoureux viennent les ambitions de la recrue : celle qui ne veut pas être vue comme une femme lutte pour exister dans les yeux d’un homme. S’en suit des situations contradictoires, des moments gênants, et à la fin cette idée que le mâle domine toujours, jusque dans le cœur.

Nous sommes amenés à voir une jeune fille de 23 ans qui a fait de bonnes études mais qui se cherche encore.
Elle décide de candidater à la Marine Nationale.
Bien lui en a pris spoiler: car ce choix s'avèrera être le bon pour elle.

On suit son chemin, sa formation, les difficultés, sa relation ambigüe avec son supérieur.
Ce film est d'une grande sobriété, très intéressant et j'ai été captivé du début à la fin.

(Attention spoil). Nullissime! Très mauvais autant dans le scénario dans lequel tout se mélange. Autant lorsque le personnage principal atteint la remise du béret vert avec une capacité physique qui laisse très perplexe, elle passe le mur breton du premier coup avec un sac qui fait son poids. Bref tant de choses très éloignées de la réalité d'un vrai stage(je n'ai jamais fait le stage co mais je l'imagine bien). Loin de moi toutes idées sexistes, où les femmes n'aurait pas leurs places dans l'armée (je pense sincèrement que les femmes ont leurs places dans l'armée mais qu'elles doivent faire leurs preuves, tout comme les hommes). Le jeu d'acteur proposé reste correct donc je lui met 1,5.

Le theme du film m´a vraiment enervé ,une vrai pub pour l´armée et á la fin elle tue enfin on lui demande de le faire ,la finalité de l´armée .Pour le reste un jeu d´acteur correct et lambert Wilson dans son role de commandant á principes tres bon .difficile de rentrer dans le jeu de cette femme volontaire.Diane Rouxel est convaincante mais celá est hors de mes convictions et je ttrouve cela pathetique .Pour le reste un peu d´homosexualité met toujours un bon ton au film ainsi que l´interracialité tout cela fait cliché

Volontaire (adj.) : Qui veut fermement arriver à réaliser sa volonté.
Volontaire (nom commun) : Qui a contracté un engagement dans l'armée de son plein gré (masculin et féminin identiques

Hélène Fillières joue sur les mots. Elle met en scène une jeune étudiante qui, après de solides études, décide de s'engager dans la Marine. Mais surtout, elle raconte comment une femme, à force de détermination et de volonté, va réussir à se faire une place sans rien nier de sa féminité dans une institution qui ne lui était pas spontanément accueillante.

Laure fait le choix des armes, sans trop qu'on sache pourquoi, alors que tout dans son histoire familiale aurait dû la conduire à des choix moins conservateurs. La première scène la filme de dos, avec son fiancé face à ses parents (Josiane Balasko et André Marcon en indécrottables bobos) qui ne comprennent pas son choix et le récusent. Et c'est l'arrivée à l'Ecole navale où la jeune aspi est immédiatement affectée (sans formation initiale ?) au secrétariat du directeur des études, le redoutable commandant Rivière (patronyme cocasse pour un officier de marine).

Le rôle est interprété par Lambert Wilson, la tempe grisonnante, toujours aussi séduisant, qui joue presque trop bien le trouble de l'homme mûr face à la beauté de la jeunesse. C'est que le regard bleu corail de Diane Rouxel, sa blondeur hyperboréenne, en troubleraient plus d'un. Pendant tout le film, la jeune engagée brûlante de désir et le vieux marin (d'eau douce ?) se croisent, se frôlent, s'attirent, s'évitent. L'épilogue élégant a des airs de "Lost in Translation".

Cette histoire d'amour réussirait presque à nous faire oublier l'histoire de Laure. C'est qu'elle n'a rien que de très banale. Comme il était prévisible, la jeune femme va se jouer des résistances semées son chemin pour atteindre son but : coiffer le célèbre "béret" vert (non ! ce n'est pas un spoiler ! c'est l'affiche du film !). Cette histoire, jouée d'avance, n'a rien de très intéressant, ni de très palpitant. La Marine - dont on sait combien, depuis la fin de la conscription, elle est en mal de bras - aurait voulu tourner un clip de recrutement, elle ne s'y serait pas pris autrement.