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Scorcm83
106 abonnés
508 critiques
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4,0
Publiée le 16 avril 2018
Si ce film est important pour moi, c'est pour une seule raison, Franck Dubosc a enfin gagné le coeur du public avec autre chose que son éternel rôle de beauf, et c'est tant mieux. Ce mec a un talent incroyable, autant sur scène comme humoriste que comme acteur au cinéma. Son jeu et son timing comique sont excellents et il est pour moins l'un des meilleurs comédiens de sa génération (si ce n'est le meilleur).
Ceci étant dit, j'attendais son film avec impatience, fan de son humour semi-absurde et décalé, j'avais vraiment hâte de voir ce qu'il nous réservait en tant que scénariste-réalisateur-acteur. Et autant dire que le succès critique du film du côté de la presse comme du public ne pouvait pas me faire plus plaisir.
Néanmoins, j'émettrai quelques légères réserves concernant le film. Alors oui, c'est drôle, juste et très bien réalisé. Je suis juste un peu déçu que le propos du film, l'handicap, soit traité sans vraiment plus de profondeur que cela. D'autant plus que j'ai trouvé Dubosc un peu frileux au niveau de l'écriture, qui d'habitude ne se refuse rien et n'hésite pas à partir dans ses délires, ici on comprend bien qu'il ne s'est pas donné la même latitude et le côté un peu mielleux du dernier quart m'a laissé avec un goût amer.
Concrètement, je n'ai pas vu le temps passer et j'ai trouvé le film très drôle, mais je n'ai pas encore senti à 100% la patte Dubosc d'un *Romantique* ou d'un *Je vous ai pas raconté*. En espérant que le succès de ce premier film lui permette d'être encore plus libre pour le prochain et qu'il se mette moins de barrières.
Quoi qu'il en soit, je conseille évidemment ce film car il s'agit d'une bonne comédie, à l'humour juste et réfléchi, et non à base de blagues réchauffées depuis 15 ans.
Je ne m'attendais pas à grand chose et il y a de bons moments dans ce film. J'ai apprécié la vision positive du handicap et les jeux de Lamy et Zylberstein. Finalement, ce qui est intéressant c'est que Dubosc est finalement fair valoir de Lamy.
Quand on est débutant dans la réalisation, c'est difficile de se diriger en même temps. Ce qui pêche le plus dans le film de Dubosc réalisateur c'est Dubosc acteur, souvent dans le sur-jeu avec des mimiques trop appuyées. Mis à part ça et un manque d'écriture dans certains dialogues et/ou de rythme qui font que certains gags tombent à l'eau, le film se laisse regarder agréablement. Et même si on sourit plus qu'on ne rit, il s'agit d'une belle histoire bien menée et on ne s'ennuie jamais et on se réjouit de la belle énergie communicative des acteurs.
bravo M. Dubosc votre film est ravissant. c'est bien filmé.. c'est bien monté. les plans sont beaux. il n'y a pas de transitions pour combler les vides d'ailleurs il n'y en a pas. vous avez sublimez Alexandra Lamy qui rayonne dans votre film. malgré un sujet grave vous avez trouvé l'angle le plus drôle pour réussir cette comédie.
Franck Dubosc a su s'entourer des bonnes personnes pour nous offrir une comédie populaire mais sans lourdeur. Les blagues salasses se font rares, le scénario et les dialogues font même preuve d'une certaine finesse. Alors bien sûr, les rebondissements sont prévisibles mais la sincérité et l'authenticité de la réalisation font plaisir à voir tant les bonnes comédies françaises se font rares.
Je n’ai jamais été un admirateur de Franck Dubosc, mais j’ai tenté ma chance en allant voir son premier film, et je n’ai rien regretté. Mais si toutes les critiques que j’ai lues sont assez favorables, aucune ne mentionne ceci : ce film fait penser à « La cage aux folles » !
Inutile de sursauter, car, en réalité, l’intention est la même, en ceci que « La cage aux folles » ne se moquait jamais des homosexuels, et que « Tout le monde debout » ne se moque jamais des infirmes (oui, j’écris « infirmes », car j’en ai par-dessus la tête des euphémismes comme « handicapés » ou « personnes à mobilité réduite »).
Pour le contenu du scénario, se reporter aux critiques mentionnées ci-dessus, car toutes racontent le synopsis – le « pitch », comme on dit à la télé. Notons simplement que les acteurs sont meilleurs que d’ordinaire, notamment Elsa Zylberstein dans un rôle comique qui est rarement le sien. Et qu’Alexandra Lamy a reconnu que, pour jouer du violon, elle a été doublée, ce que j’avais immédiatement repéré à la vision des scènes où elle joue, car les déplacements de sa main gauche ne sont pas crédibles. Mais c’est un détail.
3/5 Un sujet original, des situations inédites et donc des vannes elles aussi inédites. Mais on ne croit pas à cette histoire d'amour de la belle et la bête. Alexandra Lamy, est fraiche, touchante et souriante. Franck Dubosc est lourd et enchaine les gaffes. On a le sentiment que les deux acteurs ne jouaient pas dans le même films. Un autre acteur aurait sublimer le scénario
Faut vraiment aller voir ce film sans se prendre la tête pour ne pas être choqué, et vraiment remarquer le second degré du film. Ce film de Franck Dubosc mené par lui même et Alexandra Lamy est juste génial. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment: comédie (on rigole bien), sentimental (voir au fur et à mesure le personnage principal prit à son propre piège et tombé amoureux). Mise en scène magnifique (mention spéciale de la scène de la piscine avec la robe rouge d'Alexandra Lamy). Ce film est également une bonne leçon de morale sur les préjugés envers les handicapés, sur l'acception de soi-même , de toujours se cacher derrière quelque chose qui nous correspond pas réellement. Et, c'est une très belle histoire d'amour.
« Tout le monde debout » est la première réalisation du comédien Franck Dubosc. Aussi devant la caméra, il campe le rôle d’un homme d’affaire à qui tout a réussi, mais qui ment pour échapper à lui-même. Un jour il se retrouve malgré lui à séduire une jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Cette dernière lui présente sa sœur, elle-même handicapée, Alexandra Lamy. Il s’invente alors une double vie, assis dans un fauteuil et l’autre debout. Bien que le scénario frôle le prévisible avec ces deux êtres que tout opposent, qui vont s’aimer puis qui vont devoir faire face à la réalité, « Tout le monde debout » trouve la juste mesure entre le drame et la comédie. L’actrice est étincelante et le comédien s’offre un rôle plus humain que ceux qu’on lui colle habituellement. Bien que la succession de sketchs soit apparente, Dubosc ose se moquer du handicap pour mieux l’intégrer. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Première réalisation pour Franck Dubosc et banco, l'humoriste et comédien réussit parfaitement à se sortir de son costume de beauf ringard pour nous offrir une belle petite histoire pleine de bon sens dans laquelle humour et émotion se côtoient avec grâce. Alexandra Lamy, surprenante, y est rayonnante, Franck Dubosc assure également plutôt pas mal et Elsa Zylberstein est assez irrésistible ! On se laisse franchement embarqué par cette douce comédie romantique qui amuse autant qu'elle fait réfléchir. Amputé de la longue scène à Lourdes, le métrage de Dubosc aurait gagné en fluidité et en efficacité mais clairement, pour un premier pas derrière la caméra, ce dernier marque des points et nous livre un film drôle, touchant et assez abouti. A voir bien sûr.
Petite comédie sympa, sans prétention, de bonne blagues efficaces, de bons acteurs mais le tout reste très simple, ce n'est pas un chef d'œuvre mais cela se laisse regarder.
Alors qu'il était permis de craindre une campingnade autosatisfaite, Frank Dubosc étant à la fois scénariste, réalisateur et acteur, Tout le monde debout prend tous les sceptiques à revers et s'avère une excellente surprise. A l'aise dans le rôle cousu main du PDG cynique accessoirement obsédé sexuel qui se découvre une âme de midinette auprès d'une paraplégique craquante, Dubosc a le bon goût de laisser la majorité des bonnes répliques à ses partenaires et l'élégance d'offrir à une Alexandra Lamy radieuse son plus beau rôle à ce jour. Et de tourner en plus une scène de dîner romantique appelée à devenir culte.
Une excellente comédie, une bonne surprise. Des rires, des sourires et même quelques petites larmes d’émotion car c’est tout de même une vraie comédie romantique. Elle traite finement de la différence, des rapports au handicap, entre valides et handicapés, sans pathos. Alexandra Lamy est lumineuse et Dubosc est touchant. Darmon est excellent en ami fidèle et Elsa Zylberstein est très drôle.
Dubosc nous gratifie d'un long sketch limite franchouillard et à l'humour parfois vraiment lourdingue (première moitié du film). Et il peine à nous proposer une fin qui fait sens avec le terrain miné de l'imposture et de la trahison sur lequel il nous a baladés auparavant. Attention Signore Dubosc ! Votre humour semble en voie de se faner ...