Décidément, il faut vraiment espérer que cette « trilogie » s'arrête là car nous allons finir par atteindre les tréfonds de la médiocrité. Déjà que le second volet comportait un paquet d'éléments nanar, celui-ci le supplante tant nous sommes dans quelque chose d'encore plus bas de gamme, bas du front, bas de tout ce que vous voulez.
Pourtant, ça ne démarrait pas si mal, laissant un semblant de suspense quand à ce qui va se passer par la suite, mais entre personnages de plus en plus nazes, un scénario mal foutu et surtout un décor vraiment déplorable, où celui du précédent apparaîtrait presque comme révolutionnaire, la consternation est vite de mise et s'agrandit au fil des minutes où l'on ne comprend pas bien ce que cette prison sentant bon l'Europe de l'Est a de si incroyable, la présence de plus en plus réduite de Sylvester Stallone comme les apparitions grotesques de Dave Bautista accentuant cette impression de je-m'en-foutisme total, se prenant pourtant très au sérieux.
Alors oui, c'était inattendu
d'assassiner la compagne de Sly
environ à mi-parcours, empêchant l'impression d'une mission trop facile, mais bon, lorsque tout le reste est au rabais, mal réalisé, mal écrit, mal joué, à l'image de dernières minutes totalement en roue libre, notamment le combat final entre Ray Breslin et Lester Clark Jr., se rêvant grand moment de virilité alors qu'il est juste affligeant. Bref, il est temps de passer à autre chose que ces suites ayant quasiment pour seul but de surfer opportunément sur le succès d'un film à la base déjà moyen : s'il vous plaît, libérez Stallone ! Il ne méritait pas ça, nous non plus...