Mon compte
    La Belle et la Meute
    Note moyenne
    4,0
    472 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Belle et la Meute ?

    62 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    33 critiques
    3
    15 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    Bien entendu c'est un film très intéressant -et assez terrible sur la vie en Tunisie, ses hôpitaux en sous effectif, ses commissariats où la brutalité est normative, et aussi sur une société assise sur ses principes, pour laquelle une jeune fille qui se promène en minijupe au milieu de la nuit ne peut être qu'une femme légère.... cependant, le film de Kaouther Ben Hania aurait été plus convaincant s'il avait été élagué -c'est un peu long et répétitif et surtout, moins caricatural.

    Mariam (la gironde Mariam Al Ferjani) est étudiante, elle vit dans un foyer et elle participe à l'organisation d'une soirée de son université dans un grand hôtel de Tunis en bord de mer, rythmes orientaux et pas d'alcool; une amie lui prête une robe -elle a fait un accroc à celle qu'elle portait- manifestement, ce n'est pas le style de robe qu'elle porte d'habitude, mais elle se sent jolie; à la soirée il y a un garçon qu'elle ne connait pas; il lui plait (c'est vrai qu'il est très beau garçon, Youssef, Ghanem Zrelli), elle lui fait des avances, ils se retrouvent en train de s'embrasser sur la plage..... et c'est le drame. Une voiture de flics s'arrête, Youssef est menotté -ils essayent de lui soutirer de l'argent- et deux policiers violent Mariam.

    Avec une succession de plans-séquences, on suit cette nuit de cauchemar pour Mariam qui veut porter plainte, accompagnée par Youssef; la personnalité du jeune homme n'est pas très claire; c'est un militant politique, dans quelle mesure assiste t-il Mariam parce qu'il est gentil et veut l'aider, dans quelle mesure s'en sert-il comme instrument contre le système? On ne le saura pas.

    A l'hôpital où les urgences sont débordées, il se passe longtemps avant qu'une infirmière à foulard ne la prenne en pitié et accepte de la guider vers..... mais vers qui au juste? Une élégante jeune gynécologue affirme que ce n'est pas du tout de son ressort. Reste le légiste, qui n'a pas le droit de s'occuper d'elle -c'est la loi, expression qui reviendra souvent- tant que le dépôt de plainte n'a pas été enregistré. Perdue au milieu de la foule des malades, hommes et femmes à foulard, elle porte sa robe trop brillante, trop courte, trop décolletée comme la couronne d'épine d'un Christ que personne ne plaint. Et c'est vrai que, sortie de son contexte, cette robe, elle fait un peu pute.....Tout au long de ces allers /retours entre le commissariat, l'hôpital, Mariam trouve un peu plus d'aide chez les femmes -mais pas beaucoup plus.

    Tout est fait pour qu'elle renonce, les menaces (elle a été trouvée dans une position obscène qui lui vaudrait plusieurs années d'emprisonnement -ça nous ramène à une affaire toute récente dont on a beaucoup parlé sur les réseaux sociaux!), le chantage à la famille, la honte pour elle qu'entraînerait le procès, la moquerie de ses origines provinciales, la fibre patriotique.... rien y fait. La jeune fille passe par des phases de terreur, de désespoir, elle ment aussi parfois, elle cherche à s'enfuir, puis revient dans son idée fixe: porter plainte contre ses deux agresseurs. Elle nous fait penser à Qiu Ju, la femme chinoise du beau film de Zhang Yimou..... Quant aux flics, ils cherchent avant tout, non point tant à protéger leurs collègues qu'à sauver la respectabilité de leur profession. Et c'est là que la charge est forte: parmi cette dizaine de brutes ricanantes, il n'y en aurait qu'un qui fait preuve d'humanité....

    Mais ça s'est mieux terminé pour la vraie Mariam (Kaouther Ben Hania s'est librement inspirée d'une histoire vraie qui a fait l'objet d'un livre) que pour la pauvre Qiu Ju: ses deux agresseurs ont été condamnés à de lourdes peines de prison.

    La réalisatrice a fait un film féministe, au delà du contexte maghrébin. Elle dit aux filles: si vous vous battez pour vos droits, si vous ne renoncez jamais, la société avancera. C'est un appel au courage, qui lui aussi résonne singulièrement dans le contexte actuel. A voir, donc, malgré les défauts évoqués dans le premier paragraphe.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 929 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2019
    Insupportable ! La nuit de Mariam est un véritable cauchemar. C’est étouffant. « La belle et la meute » lorgne du côté du film d’horreur. Inspiré d’une histoire vraie, en plus ! Mariam est aux abois telle une proie. Blessée, elle trouve cependant la force de rester debout devant ses tortionnaires, hommes et femmes compris ! Quand je dis que la vie réelle écrit des scénarii bien plus convaincants que la fiction. Même si la « Belle et la meute » reste avant tout une fiction. Une Tunisie post révolution mise à mal. Le film est chapitré en 9 segments de 9 plans séquence comme pour mieux étouffer le spectateur. L’actrice, Mariam Al Ferjani réussit une très belle interprétation. Elle incarne parfaitement ce côté mi-gamine et mi-femme. Sa palette de jeu est remarquable. A suivre et à voir en V.O évidemment.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2017
    Mariam est une jeune étudiante venue faire ses études à Tunis. En marge d'une soirée festive, alors qu'elle vient de rencontrer Youssef et flirte avec lui sur la plage, elle est arrêtée par trois policiers et violée. Sûre de ses droits, elle entend déposer plainte. Mais comment espérer obtenir justice de ses propres bourreaux ?

    Kaouther Ben Hania tourne son deuxième film. Le premier m'avait enthousiasmé et figurait en bonne place dans mon Top 10 en 2015 : aux frontières du documentaire et de la fiction, "Le Challat de Tunis" enquêtait sur une rumeur urbaine, celle d'un homme en moto qui balafrait les fesses des jeunes femmes portant une tenue impudique.

    Pour son second film, la réalisatrice tunisienne s'est inspirée de faits hélas bien réels. Ils avaient fait grand bruit à l'époque en Tunisie. Un livre au titre choc en avait été tiré : "Coupable d'avoir été violée".

    Avant que le film commence, on connaît donc son motif (un viol), son ressort (ce viol a été commis par ceux auprès desquels Mariam en est réduite à demander justice) et même son dénouement (la condamnation qui frappera les policiers criminels). Kaouther Ben Hania réussit néanmoins à nous surprendre par une mise en scène époustouflante. À la façon de "La Corde" ou "Victoria", "La Belle et la meute" est filmé en plans séquence. Neuf en tout et pour tout. Avec une fluidité telle qu'on ne le réalise pas immédiatement. Le procédé immersif nous glisse au cœur de l'action, nous fait côtoyer au plus près les personnages, nous conduit à réagir avec le même sentiment d'urgence qu'eux aux événements qui se déroulent en temps réel.

    La caméra ne quitte pas Mariam al Farjani. Elle est bouleversante. Mignonne comme un cœur durant la toute première séquence qui la voit s'apprêter avec ses amies en prévision de la fête. Puis brutalement, le plan suivant, sans solution de continuité, défigurée par les coups et par la peur. On la suit à l'hôpital où elle essaie d'obtenir un certificat. Au poste de police où une inspectrice semble lui prêter une oreille attentive. À l'hôpital à nouveau pour un examen gynécologique humiliant. Puis de retour au poste.

    Ce long parcours kafkaïen nous amène jusqu'aux lueurs de l'aube et se conclut par un plan lumineux.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2019
    récit tendu de lutte contre le machisme corrompu trop longtemps aux commandes
    aucun excès de nuance...
    vu à Visions d'Afrique 2017
    Ufuk K
    Ufuk K

    514 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    "la belle et la meute " sélectionné au dernier festival de cannes dans la section un certain regard est un film choc sur la Tunisie. En effet l'histoire vraie relate le viol d'une jeune tunisienne par des policiers prend au trips et indigne. C'est dommage que certains passages sonne creux car c'est un film de qualité.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    #balancetonporc.

    Une sacré coïncidence qui tombe pile-poil dans le contexte actuelle.
    Une histoire vraie qui nous met mal à l’aise, puis nous met en colère.
    Un drame ordinaire pour une jeune femme seule contre tout un système judiciaire et conservateur..
    Mariam va se battre tout une nuit avec le soutien de Youssef qui se fera piéger à son tour.
    Sa fragilité accompagnée de son obstination sont poignantes.
    Elle vacille plus d’une fois dans la nuit, pour se reprendre avec encore plus de vigueur.

    Dans un Tunisie tourmentée, la jeune Mariam se fait embarquer par la police, alpaguée pour avoir été seule avec le jeune Youssef sur la plage. Les policiers la violeront.

    Ils vont tenter de porter plainte malgré un système archaïque qui tente de les décourager voir de les dévorer. Mariam est poignante de simplicité, de doute et de douleur. Quant à Youssef, il n’a de cesse que de vouloir la défendre, la soutenir avec intégrité.

    Un beau film, simple et percutant sur le viol et la difficulté d’une victime à défendre ses droits.
    Une lutte contre les institutions, une garde à vue (voire à vie) abusive, des comportements brutaux et sexiste, une intolérance générale qui prend des airs de mépris. Bref un film qui remue, dans un pays, qui après la révolution, reste ancré dans les préjugés et le despotisme. Une jeunesse qui souffre pour se faire entendre, des femmes qui se veulent plus libres et réclament le respect. Une tragédie nous est contée, mais l’obstination de Mania va faire sortir les loups du bois. Alors on garde espoir.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    un film formidable , une mise en scène formidable , une interprétation formidable avec en pointe la magnifique mariam ferjani al , le scénario est tiré d ' une histoire vraie et d ' un livre écrit par la victime réelle , victime d ' un viol perpétré par des policiers , le film montre la corruption régnant dans la police et la quasi indifférence des autres (soignants , ... ) il nous montre également le courage naissant de la malheureuse victime qui mène le combat jusqu ' au bout ! ayant lu les critiques de la presse , je voudrais revenir sur la critique de télérama , journal sérieux ( !! ) , la journaliste guillemette odicino nous raconte le début du film : mariam est violée par des policiers , elle tombe sur youssef qu ' elle a remarqué précédemment , je signale à cette journaliste que lorsque les policiers arrivent , mariam et youssef sont ensemble en train de s ' embrasser et que youssef est éloigné par un des policiers pendant que se fait le viol par les deux autres policiers , alors je m ' interroge , guillemette est arrivée en retard dans la salle , , s ' est - elle endormie durant les trop longues publicités ou alors n ' a- t - elle pas vu le film ? pas très sérieux !!!!
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Coup de poing dans la justice tunisienne avec La Belle et la meute. Le film entraîne et bouleverse dans une nuit interminable.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    Vu et avis le 20171026

    Film inégal qui est au final réussi malgré de nombreuses faiblesses.

    Le film est tiré d une histoire vraie, il est très vraisemblable qu il est fidèle aux événements. Je pense que souvent il ne savait pas comment le représenter, et du coup les acteurs comment le jouer.

    En revanche, surtout dans le commissariat, le film rend bien une atmosphère oppressante, la situation kafkaïenne. Et surtout, le film nous montre à voir comment c était en d autres temps, comment c est encore en d autres mieux.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Un récit vraiment prenant, sorte de descente aux enfer, on part d'un rien pour finir dans l'extrême. Ce film provoque la révolte du spectateur, comprenant qu'il y a des pays où il ne fait pas encore bon d'être une femme même au 21ème siècle. Le film par son scénario et sa manière de filmer nous rends témoin de l'horreur, voir nous inviterai presque a se mettre à la place de l'actrice ou du second rôle masculin, lui aussi dans une situation embarrassante. Un film sur un évènement réel récent, réalisé par une tunisienne locale, c'est bien que l'on puisse faire des films aujourd'hui sur des évènements récent, l'immédiateté que peux permettre le cinéma sur ce genre de film doit profiter à tous le monde, faire réfléchir. Bien joué et réalisé, ce film est bon et mérite le coup d'oeil
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2017
    Lorsque l'on ressort de ce film, un sentiment d'oppression et d'insécurité nous gagne. C'est un moyen très pédagogique de nous faire savoir ce que veut dire le terme de démocratie. Dans l'atmosphère post printemps arabe, le désir de liberté est grand, celui de justice également. Une jeune fille est victime d'un viol par des policiers. Sous prétexte d'être vêtue de façon sexy, elle serait considérée par ces "hommes" comme une "pute". Le violeur est toujours un lâche, le viol collectif est l'oeuvre d'un ramassis de lâches. La mise en scène de Kaouther Ben Hania nous plonge dans un univers cauchemardesque, dans lequel face à la révolte de la rue, à la logique des fous de dieu, qui dictent désormais la loi, on aboutit à cette folie, qui fait qu'embrasser un garçon pour une fille et réciproquement (on n'ose imaginer ce qu'un baiser échangé entre deux personnes de même sexe déclencherait) constitue un délit ! On marche sur la tête ! L'impunité, la toute-puissance, les manoeuvres d'intimidation semblent légion dans la société tunisienne. Le pouvoir patriarcal est omniscient et c'est terrifiant de constater qu'au nom d'un dieu, il deviendrait possible de diriger les consciences et d'écraser les femmes, de s'autoriser une domination masculine fondée sur la violence. Heureusement quelques hommes de bonne volonté soutiennent encore que les droits civiques existent. Mais, ces actes courageux semblent l'oeuvre de quelques uns. Le mouvement du "dénonce ton porc" atteint-il les portes de la Tunisie, c'est en tout cas souhaitable. Il faut que cesse ces exactions masculines, qui déshonorent l'ensemble des hommes.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2017
    Inspiré de faits réels ce film prend une dimension encore plus importante en octobre 2016 après H.Weinstein et ce qu'il a déclenché.
    Et c'est aussi un film émouvant, brillamment joué et réalisé. Il rappelle qu'il ne faut jamais renoncer à se battre pour que justice soit faite. Et de quelle manière.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Bon film terrible sur ces sociétés fausses où l’on doit Tricher en permanence pour juste vivre normalement. Le parcours de combattant de cette pauvre fille violée par un flic et intimidée pour qu’elle ne porte pas plainte est terrible !
    Vincent M.
    Vincent M.

    14 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Une tragédie au fatalisme déroutant, presque insupportable. Très bien mis en scène, on plonge et navigue facilement dans l'univers de l'héroïne pendant toute cette longue nuit.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    J’ai l’impression que le cinéma des pays arabes - du moins, celui qui parvient à franchir la Méditerranée, c’est à dire quelques films marocains, tunisiens, égyptiens ou libanais chaque année - a trop de choses à dénoncer pour se permettre de prendre le temps de s’adonner à la fiction. Une fois de plus, c’est un fait réel, révélateur des faillites des sociétés du Maghreb, qui sert de point de départ à ‘La belle et la meute’. A la sortie d’une soirée dansante, une jeune femme est violée par trois policiers, alors qu’elle est en compagnie d’un jeune homme rencontré quelques heures plus tôt. Désemparée et en état de choc, la jeune femme, secondée par son compagnon d’infortune, se rend à l’hôpital, où elle tente vainement de faire reconnaître médicalement le viol, puis au commissariat, où elle veut déposer une plainte. spoiler: Dans les deux cas, tous deux se heurtent à un mur du silence, à des règles administratives ubuesques et des interlocuteurs qui toisent une jeune femme moderne dont ils estiment tous sans le verbaliser qu’elle n’a eu que ce qu’elle méritait et deviennent subitement peu coopératifs dès qu’ils comprennent qu’ils se trouvent face à un cas potentiellement explosif. Il y a pire : dès lors que les faits sont établis et que les gardiens de la paix comprennent que le scandale pourrait éclabousser toute l’institution policière, le ton change instantanément.
    C’est une campagne de sape, de manipulation plus ou moins ouverte et d’intimidation qui se déchaîne contre Maryam, qui va grandir d’un coup tout au long de la nuit, et comprendre que dans un pays comme la Tunisie, le droit au respect et à l’intégrité physique ne va pas de soi et qu’il faut lutter pied à pied, sans lâcher un pouce de terrain, pour les faire respecter par une société et des institutions qui n’ont pas évolué au même rythme que les lois et ne manifestent guère d’entrain à se mettre à la page. De la métamorphose par la force des choses d’une jeune femme en militante à la révélation d’un machisme institutionnellement enraciné, ‘La belle et la meute’ tire rageusement les squelettes hors du placard de la société tunisienne. Ce n’est pas la première fois que le cinéma nord-africain s’intéresse à la question : voici quelques années, ‘Les femmes du bus 671’, qui évoquait le phénomène des “frotteurs� dans les bus égyptiens, ne laissait comme seul choix aux victimes que de se faire justice à elles-mêmes. En comparaison, la Tunisie semble plutôt aller dans la bonne direction, le simple fait que les agresseurs aient fini par être condamnés et que ce film ait pu exister pour exposer l’affaire internationalement en sont les preuves la plus flagrantes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top