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Hayet L.
1 abonné
4 critiques
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5,0
Publiée le 12 novembre 2017
un très beau film. j'ai adoré. Merci à toute l'équipe de ce film d'enrichir le cinéma algérien avec cette belle production. une jolie peinture d'une partie de la vie algérienne contemporaine teintée des stigmates du passé. de belles interprétations. une touche de poésie et de comédie, de quoi ravir tout le monde. encre merci.
Ce premier film révèle un réalisateur virtuose dont la mise en scène est de toute beauté. Au delà d une vision objective et sans concession de l Algérie contemporaine, il insuffle une grâce et une poésie rares à l écran. Les personnages sont justes et très charismatiques, la bande-son est aussi contrastée que les paysages. Bref, on attendra nous aussi les hirondelles un peu plus longtemps s il le faut, au moins jusqu’à son deuxième film!
Enorme déception, film qui démarrait plutôt bien, mais qui s'est très vite perdu dans la lenteur des scènes de voitures interminables et des histoires pas vraiment convaincantes.Nous cherchons encore les vibrants moments de grâce annoncés. Seule chose positive de ce film, les très bons acteurs.
Il y a d’abord Mourad, bourgeois aisé, qui partage avec son ex-femme la même inquiétude à propos de leur fils, étudiant totalement démotivé. En plus, il n’est pas fier de sa lâcheté qui l’a vu assister sans broncher au tabassage d’un type. Il y a ensuite Aïcha, conduite vers le mari promis, mais qui se permet un écart de conduite en route, avec son chauffeur, un ancien amour de jeunesse. Il y a enfin Dahman, médecin hospitalier, prêt lui aussi à convoler, mais très mal à l’aise face à une femme violée jadis par des islamistes en sa présence... Trois personnages principaux, trois destins contrariés ou dérangeants, trois histoires qui se croisent parfois, pour raconter le quotidien d’une Algérie contemporaine dans sa diversité. Toutes les constructions qui sortent de terre en témoignent : le pays avance. Mais il demeure aussi prisonnier de rigidités patriarcales et d’un passé qui ne passe toujours pas, en référence à la décennie sanglante des années 1990. Et il n’est pas dit que le ciel s’éclaircisse pour les plus jeunes, premières victimes d’un chômage endémique… Le premier film de Karim Moussaoui est à la croisée de la dissection d’un territoire et du portrait kaléidoscopique d’une société. Un film de mouvement et de suggestion, d’une beauté sobre et aride, à l’image de la terre ocre des Aurès. Mais sa construction complexe nuit à sa fluidité et atténue sa virtuosité narrative. Les comédiens, qui s’expriment en arabe parsemé de français, sont excellents. Mais voilà, avec ce joli titre En Attendant les Hirondelles, on se dit que là-bas, le printemps (arabe) se fait désirer.
Le synopsis est alléchant mais en réalité c'est chiant comme la mort ! on reste parce que l'on espère qu'il va se passer quelque chose masi rien de rien................. Dommage.
Vu ce matin, le film m'a beaucoup plus. Sa force est d'être à la fois poétique et à la fois brut, sans détour, quant à ce qu'il raconte sur l'Algérie. On voyage et on apprend, en même temps que les personnages qui tentent de s'adapter, de trouver leur place, dans une société contemporaine qui semble pourtant stagner. J'espère que cela prédit une belle carrière à Karim Moussaoui qui fait un très beau premier film.
Voilà un film qui donne des nouvelles de l'Algérie d'aujourd'hui avec talent et sensibilité. On sent que le réalisateur porte sur son pays natal un regard à la fois critique (les dysfonctionnements, la sensation de blocage ou d'enlisement) et plein d'amour (la manière dont il filme les gens et les paysages). C'est un premier film marquant, lyrique, très inspiré, souvent émouvant et parfois surprenant (spoiler: une séquence musicale absolument incroyable au milieu du film ) : le festival de Cannes ne s'y est pas trompé en sélectionnant cette première oeuvre. Un cinéaste est né !
Ce premier long-métrage de Karim Moussaoui est ce qu'on appelle une belle réussite ! Comme tout premier long il a quelques faiblesses, mais il déborde de poésie, de sensibilité alors qu'il raconte l'histoire d'une Algérie contemporaine qui n'arrive pourtant pas à avancer. Cela n'en fait pas pour autant un film triste, mais plutôt mélancolique et par moment optimiste.
Ce film est un petit bijou de beauté, de mélancolie et de poésie. Il est porté par des interprétations fortes qui donnent vie au(x) sujet(s). Karim Moussaoui appartient à cette nouvelle génération de cinéastes algériens. A voir en cette fin d'année!
En attendant les hirondelles raconte l'Algérie du XXième siècle à travers 3 histoires différentes qui s'entremêlent. Le metteur en scène choisi un schéma narratif bien précis, afin d'esquisser les contours des enjeux de la société algérienne contemporaine. En plus d' une évasion visuelle que nous offre les images du film, spoiler: Moussaoui nous offre également un interlude musical d'exception qui poétise encore plus son propos. Un film à la hauteur, en tout point.
Ce film détonne de par sa structure narrative qu'on pourrait penser facile, mais pourtant très travaillée. Les interprètes sont extraordinaires, dirigés par Karim Moussaoui, un metteur-en-scène d'une justesse et d'une sensibilité rare. Un très bon et beau moment de cinéma et de vie.
J'étais assez sceptique en voyant les bande-annonce mais j'ai finalement été convaincu, à la fois par le propos du réalisateur et par sa manière de raconter l'histoire. La structure un peu chorale pourrait lasser car il est souvent difficile de maintenir une unité et une continuité dans l'histoire, mais ici tout est maîtrisé. Le seul reproche que je pourrais faire est que le film est parfois un peu elliptique, mais ça n'est qu'un tout petit détail. A voir en ce moment en tout cas.
En attendant les hirondelles est un très joli film. Il entrelace 3 histoires, avec toutes des enjeux différents pour raconter une Algérie contemporaine qui se cherche. Les images sont belles, les personnages sont forts et nous on rêve à cet ailleurs.
J'ai pu voir ce film en avant-première et il m'a beaucoup touché. C'est un film brut, sincère sur une Algérie que je ne connais pas du tout. La structure du film est très intéressante, et son onirisme est remarquable. Définitivement Karim Moussaoui est un réalisateur que je vais suivre de près.
Le premier long-métrage de l'algérien Karim Moussaoui a un titre énigmatique : En attendant les hirondelles. Est-ce pour signifier que faute d'un printemps arabe, son pays n'évolue que peu, perclus dans des schémas traditionnels dépassés ? Le film déroule trois histoires qui n'ont qu'un lien ténu les unes avec les autres. C'est son principal défaut : il n'y a pas le temps d'approfondir les situations réduites à l'état de squelettes narratifs. Qui plus est, les trois récits ne possèdent pas la même intensité. Le plus réussi est le deuxième qui creuse à travers la relation entre deux anciens amoureux la piste d'une Algérie bloquée par ses coutumes et frustrant ses jeunes générations par une absence de modernité synonyme d'impossible liberté. L'ombre des années les plus noires du pays, avec le terrorisme, contamine par ailleurs la dernière partie du film sans pour autant parvenir à convaincre totalement. Reste que pour sa maîtrise formelle, au moins, il convient de retenir le nom de Karim Moussaoui qui semble avoir beaucoup à dire sur la société de son pays.