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    Fortunata
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    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    C'est une comédie dramatique italienne qui nous montre une femme de 30 ans à Rome de nos jours.
    Elle est coiffeuse à domicile, elle a une fille de 8 ans, elle est séparée de son mari flic instable et elle souhaite divorcer.
    Elle a un ami tatoueur avec qui elle envisage d'ouvrir un salon de coiffure/tatouage.
    Sa fille ayant des petits soucis de comportement, elle lui fait voir un psychiatre pour enfants.
    Elle va nouer une relation amoureuse avec ce psy mais sa vie en générale est mouvementée (avec sa fille, son ex mari et avec son ami tatoueur) et tout cela va être difficile à gérer.
    Conclusion : on ne s'ennuie pas dans ce film mouvementé et coloré et c'est intéressant.
    Toutefois, on ressent tout de même trop cette agitation et cela finit un peu par agacer et donner le tournis.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2018
    Elle est bien belle, cette jeune femme ironiquement prénommée Fortunata (la chanceuse) qui se débat dans des histoires complexes, tiraillée entre un mari violent et parfaitement stupide dont elle est séparée mais qui ne cesse de la harceler ; un ami bipolaire avec lequel elle rêve d'ouvrir un salon de coiffure et dont la mère (Hanna Schygulla ! quelle surprise !) est atteinte de la maladie d'Alzheimer ; un psy à qui Barbara, la fille du couple désuni, est confiée parce qu'elle souffre de troubles du comportement... Voilà qui relève du pur mélodrame à l'italienne tel qu'on a pu en voir des tonnes dans les années 60 et 70 avec personnages névrosés, gesticulations sans fin, hurlements à faire vibrer les murs d'un immeuble. Oui, c'est tout cet univers d'un autre âge qu'il nous est donné de découvrir dans ce dernier film de Sergio Castellitto qui ne cultive guère l'art de la nuance. Et pourtant, passé ce premier mouvement d'humeur, force est de reconnaître que le film est attachant. D'abord parce que Rome est merveilleusement filmée : pas de Colisée ni de place Saint-Pierre, mais un quartier populaire où les vestiges d'un aqueduc romain côtoient des immeubles de banlieue. Un radieux soleil d'été illumine ce petit monde où des communautés chinoises et arabes voisinent avec une population d'autochtones qui n'apprécie pas toujours cette amorce de melting-pot. Et puis la distribution a de quoi séduire. Jasmine Trinca campe à merveille cette femme constamment sur les nerfs qui assume avec les pires difficultés son statut de mère, d'épouse en instance de divorce, d'amante qui en pince pour le psy, mais aussi de coiffeuse à domicile qui ne cesse d'échafauder des rêves de promotion sociale. Du côté masculin, si Edoardo Pesce offre une interprétation caricaturale au possible de l'ex-mari violent et stupide, le beau Stefano Accorsi témoigne d'un jeu tout en nuances dans le rôle du psy amoureux. N'oublions pas non plus le duo Alessandro Borghi-Hanna Schygulla dans le rôle du jeune homme bipolaire et de sa mère allemande. Enfin, la petite Nicole Centanni s'inscrit dans la longue liste des enfants dont on ne peut oublier la présence et la finesse au cinéma. En définitive, un film qui, s'il appelle quelques réserves dans sa tonalité et dans son avalanche de situations mélodramatiques, n'en demeure pas moins une œuvre à découvrir qui montre que le cinéma transalpin n'est pas mort, loin de là, et qu'il peut offrir encore de belles surprises.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    que ta joie demeure !

    Cette Fortunata fait partie de ces femmes qu'on aimerait avoir comme amie : elle rit et pleure comme elle respire et fait souffler autour d'elle un air entraînant et libérateur. Elle a accroché ses rêves à une étoile. Mais, le sillon qu'elle creuse pour les atteindre n'est pas rectiligne. Elle papillonne, Fortunata, zigzague entre les ornières de son chemin, tout en gardant le cap. Elle veut arrêter de tirer le diable par la queue, arriver à ouvrir un salon de coiffure, plutôt que de courir de porte en porte, de faire des balayages sur le toit terrasse d'immeubles avec vue sur Rome. Un salon qui porterait son nom, pour forcer la chance, un salon qui serait mixte, partagé avec son copain tatoueur.
    Elle veut que son ex, policier, lui foute la paix. Qu’elle n’ait plus à craindre ses débarquements intempestifs, son harcèlement incessant. Qu’il arrête de la rabaisser, de la mépriser, de la tenir pour une moins que rien. Elle veut arriver à se faire confiance. Elle veut que sa fille s’inspire des chinois, « qui sont les maîtres du monde » pour grandir, elle veut qu’elle arrête d’être en colère à tout bout de champ, qu’elle ne crache plus contre le monde entier. Elle la conduit donc en chez un psy, où elle aura beaucoup de mal à ne pas être intrusive. Un psy, qui jettera aux orties le code déontologique pour faire un bout de chemin avec elle.
    Jasmine Trinca a reçu le prix d’interprétation féminine Un Certain Regard, Cannes – 2017. Je suis d’accord pour dire, comme certains, qu’elle a un air de famille avec Sophia Loren dans les films d’Ettore Scola. Elle porte le film et nous embarque avec elle. Mais, les rôles secondaires sont loin d’être négligeables. Hanna Schygulla perd joliment la tête et philosophe en parlant d’Antigone. Son fils, joué par Alessandro Borghi, ne sait plus comment apaiser cette mère qui part en vrille. C’est le tatoueur, copain de Fortunata qui aimerait être davantage. Beau dur au cœur tendre, il tente toutes les semaines leur chance au loto. Ce film un peu foldingue nous parle des relations mère/fille, fils/mère, fille/père, houleuses et tendres. De ce film qui fait du bien, qui requinque, je suis sortie en retenant une phrase que Fortunata lance à son copain en déambulant la rue bras dessus-bras dessous : « on ne va pas remonter la pente, c’est eux qui vont descendre… »
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    77 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Drame classique mais néanmoins touchant, "Fortunata" s'avère être un agréable moment de cinéma. Emmené par une superbe Jasmine Trinca dans le rôle principal et par un casting secondaire tout aussi juste, ce long-métrage offre des rôles de compositions à chacun de ses acteurs. L'histoire et les thématiques n'ont rien de nouveau mais cela ne m'a pas empêché de suivre ce film avec un plaisir certain. Si seulement Sergio Castellitto avait fait preuve d'un peu plus d'inventivité que ce soit dans sa manière de traiter son sujet ou dans sa mise en scène, 'Fortunata" aurait été une oeuvre indéniablement plus mémorable. En l'état, "Fortunata" est un petit film sympathique, qui manque d'inspiration pour durablement malgré les esprits, mais qui se laisse regarder sans déplaisir.
    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Fortunata est une tragédie filmée trop à la légère. Si le film avait essayé d'être plus sombre, il aurait pu briser les les coeurs de tous qui le voyaient.
    traversay1
    traversay1

    3 636 abonnés 4 874 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    Sergio Castellitto a sans doute pensé aux héroïnes du grand cinéma italien, la Magnani et la Loren, notamment, pour ce portrait de femme et de mère d'aujourd'hui. Fortunata se débat affectivement et socialement, dans une banlieue mondialisée et dans des conditions ardues mais garde une véritable énergie pour surmonter les obstacles alors que son ex la harcèle et que son projet d'ouvrir un salon de coiffure est difficile à mener à bien. Un vrai petit soldat dont l'environnement l'empêche de marcher droit. Ses relations avec sa fille, tendues, tendres et complexes nuancent et densifient son portrait servi excellemment par Jasmine Trinca, formidable par son intensité et la variation de son jeu. Malheureusement, le scénario du film, écrit par la romancière Margaret Mazzantini est relativement cahoteux et verse à plusieurs reprises dans le mélodrame, avec une lourdeur qui rappelle un autre film de Castellitto, A corps perdus. La carrière de réalisateur de ce très bon acteur par ailleurs, n'a jusqu'à aujourd'hui pas vraiment convaincu, malgré de bonnes intentions.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Voilà près de 20 ans que le comédien italien Sergio Castellitto s'est lancé dans la réalisation, et "Fortunata" est son 7ème long métrage. Présenté dans la sélection Un Certain Regard à Cannes 2017, il a permis à Jasmine Trinca, l'interprète principale, d'obtenir le Prix d'interprétation féminine de cette sélection. Fortunata est une jeune femme, coiffeuse à domicile, vivant dans la banlieue romaine. 3 hommes gravitent autour d'elle : Franco, son mari, un vigile violent avec qui elle est en instance de divorce ; Chicano, son ami, tout à la fois bipolaire, drogué et tatoueur, avec qui elle entretient le rêve d'ouvrir un salon de coiffure et de tatouage ; Patrizio, le psy de Barbara, sa fille de 8 ans et qui va tomber amoureux de Fortunata. Pour compléter le tableau, il y a aussi Lotte, la mère de Chicano, une ancienne comédienne souffrant de la maladie d'Alzheimer, des chinois qui font de la gymnastique et qui sont près à prêter de l'argent pour permettre l'ouverture du salon, des musulmans qui font leur prière dans la rue.
    A partir de cette base assez compliquée, Castellitto a réussi un film qui donne une image plutôt positive du cinéma italien actuel, à la fois drame et comédie, un film qui doit beaucoup à Jasmine Trinca, l'interprète du rôle titre, mais aussi à Stefano Accorsi dans le rôle du psy de Barbara.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    le personnage de la mère célibataire rêveuse au passé difficile et déterminée est émouvant mais je ne sais quelle raison je ne m'y attache pas..soit la mise en scène ordinaire et la narration convenu .il manque une fragilité pour contre balancer son grain de folie.
    cortomanu
    cortomanu

    76 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Dommage il y avait pourtant de quoi faire un bon film. Mais â part quelques jolies séquences le rythme du film et la mise scène peinent â trouver un ton qui tient la route.
    Déception.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Comediente, tragediente. Un film lumineux mais aussi mélancolique. Il y a un peu de mélo mais à l’italienne, c'est-à-dire survolté et bruyant, mais jamais entrer dans la pleurnicherie. C’est à la mesure de son héroïne, formidablement interprétée par Jasmina Trinca – primée à Cannes – sur qui tout repose. C’est elle qui donne le ton, et le tonique, de toutes les scènes. Vraiment impressionnante ! C’est plaisant de retrouver ces tragi-comédies italiennes, néo-réalistes avec une pointe de tragédie antique. Un film original, typé, qui est très réussi. Et bravo aussi pour une mise en scène aussi « punchy » que son héroïne et une photographie superbe d’un Rome rarement exploré..
    domit64
    domit64

    50 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2018
    Ce film malgré une apparente vulgarité dépeint avec pudeur, subtilité et finesse la vie d’un quartier défavorisé de Rome.
    BO et photo sublimes, les acteurs excellents.
    Coup de cœur pour cette pépite. Le cinéma italien revient en force et on s’en réjouit.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 511 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Fortunata n'a pas la vie facile. Son ex-mari bas-du-front la harcèle. Elle doit s'occuper seule de sa fille de huit ans et veiller comme une sœur sur son voisin, un tatoueur camé qui a la charge de sa vieille mère démente. Juchée sur de hauts talons, le cheveu en pétard, elle arpente Rome avec son Vanity pour aller coiffer ses clientes à domicile. Son rêve : ouvrir son salon de coiffure.

    "Fortunata" rappelle "Mamma Roma", le chef d’œuvre de 1961 qui valut la célébrité à Pasolini. Il est tourné dans les mêmes banlieues pauvres de la capitale italienne, entre un aqueduc romain et une barre HLM. Si elle n'exerce pas le même métier qu'Anna Magnani (qui interprétait le rôle d'une prostituée en mal de respectabilité), la flamboyante Jasmine Trinca (déjà aperçue chez Nanni Moretti et chez Michele Placido) en a les tenues décolletées et surtout le grand cœur.

    Le problème est que "Fortunata" ne peut compter que sur ses interprètes pour retenir l'intérêt. Le scénario échoue cruellement à leur donner vie. On en est d'autant plus frustré qu'ils sont attachants. Mais la rencontre entre Fortunata et le séduisant psychologue chargé de sa fille (Stefano Accorsi, sans doute l'un des acteurs italiens les plus connus de ce côté ci des Alpes) est tellement cousue de fil blanc qu'on s'en désintéresse dès la première embrassade. Dommage...
    mat niro
    mat niro

    359 abonnés 1 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Fortunata (Jasmine Trinca) est une coiffeuse à domicile qui porte mal son nom tant sa vie est une succession de galères : son divorce, sa fille de huit ans dont elle n'arrive pas à assurer l'éducation et son ultime rêve d'avoir son salon de coiffure qu'elle voit s'envoler. Malgré ce parcours chaotique, elle s'accroche tant bien que mal et au gré des rencontres le réalisateur dresse un portait haut en couleur de cette femme qui veut rester debout. Malgré la confusion du scénario avec des histoires entremêlées, le résultat tient la route avec une Jasmine Trinca éblouissante dans sa quête d'une vie meilleure. spoiler: La scène finale, elle, m'a laissé sceptique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Principalement pour la merveilleuse Jasmine Trinca.
    Également pour cette Italie de la Rome périphérique entre Asie et Afrique.
    Sinon une mise en scène poussiéreuse et ampoulée pour des personnages caricaturaux. Nous sommes loin d'un modeste Moretti.
    En fait ce qu'il manque au cinéaste c'est le talent!
    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Beau film italien où l'on suit le quotidien difficile de Fortunata. Ce film retranscrit très bien le contexte social de l'Italie.
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