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Komodorr
133 critiques
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2,5
Publiée le 11 avril 2019
C'est un film fantastique alors ce n'est pas le côté irrationnel qui m'a interloqué même si j'aurais voulu en savoir plus sur le pourquoi Aryan a tout à coup ce pouvoir après s'être fait tiré dessus. spoiler: Est-il vraiment devenu un ange? En tout cas on assiste icispoiler: à une chasse aux migrants qui sont persécutés, exploités,dénoncés, tirés comme des lapins, vus comme des terroristes. On nous parle de la Grande Hongrie, de racisme, de retour à l'athéisme. Ce que j'ai ressenti c'est que si Aryan n'avait pas ce pouvoir, personne ne se serait préoccupé de son sort et cela est aussi et surtout valable pour Gabospoiler: r qui petit à petit va s'attacher à Aryan et cette relation sera même plus forte que celle qu'il entretient avec son amie médecin ... Difficile d'avoir ensuite une opinion objective sur ce film et surtout sur la politique migratoire en Hongrie, je pense personnellement que c'est un peu trop caricatural, lent et répétitif... En gros je reste dubitatif et pas spécialement emballé après le visionnage de ce film.
Les critiques presses sont élogieuses mais moi j'ai du passer à côté de se film mystique ou le héros lévite à souhait sans but très défini, de plus j'ai trouvé la fin comment dire en queue de poisson.
Ce film hongrois oscille entre les superhéros, le surréalisme et le thriller. Le scénario est un peu vague. La fin, surtout, est interprétable à l'infinie et nous laisse sur notre faim. Toutefois, le réalisateur est un virtuose. Entre le cadrage, les filtres de couleur, le rythme du découpage et les plans, cette œuvre d'art est magistrale. Quant à l'interprétation, loin des considérations spirituelles ou politiques, la relation trouble entre les 2 héros et les références répétées à l'homosexualité font penser à une lente prise de conscience des pulsions du personnage principal. Qui, loin d'en être horrifié, les accueille au contraire avec une joie mystique qu'il tente de partager avec tout le monde. A vous de voir.
J'ai vu ce film sans m'attendre à grand chose. Je savais seulement qu'il y serait question de migrants et d'un homme qui pouvait léviter. Je me suis donc laissée emporter par le film pour voir où il me mènerait. Et j'ai rapidement été déçue. La photographie est bonne mais pourquoi tout filmer avec un filtre glauque ? On se serait cru dans la Hongrie des années 70, ou dans un vieux Derrick. Où le critique de Télérama a-t-il vu du culot dans cette réalisation ? je partage plutôt l'avis de celui de Libération qui y voit un apprenti joueur de drone. Franchement, on reste pantois devant autant d'effets inutiles. La palme revenant sans doute à la poursuite en voiture au ras du sol et dans laquelle il ne se passe absolument rien au point que tous les effets dramatisants qui la jalonnent ne font que la rendre ridicule. C'est vraiment du gâchis. Du côté des personnages, même déception pour des raisons différentes : construits à la va-vite et surtout à la hache, ils manquent sans cesse de profondeur, d'histoires personnelles, de contrastes et leur obsession pour l'argent à chaque fois qu'ils rendent un service ou qu'on leur en rend un finit par devenir risible. Quant au scénario, alors là j'avoue que c'était le pompon : mais qu'est-ce que ce truc raconte? La rédemption d'un médecin vénal spoiler: par son sacrifice ? impossible : on ne s'attache pas une seconde à ce qui lui arrive tant il est fin comme du papier à cigarette. La découverte de son pouvoir par un jeune homme en danger ? impossible aussi : il apprend comme par magie à s'en servir et ne cherche à aucun moment à le tester, à connaître les limites et les possibilités de cette capacité qui est d'ailleurs assez mal délimitée. Alors ça raconte quoi ? hé bien le pire c'est qu'on finit par s'en moquer royalement tellement l'envie nous prend de laisser tomber le film pour aller voir du cinéma. Et je ne parle pas des incohérences dans les plans séquences : sous prétexte de réaliser un "beau" plan, on suit les personnages dans des lieux sans sens où ils agissent de manière irrationnelle dans le seul but de ne pas couper le fameux plan qui n'est même pas une réussite sur le plan artistique. Et les incohérences énormissimes ! dont voici la plus belle : spoiler: quand le jeune homme déclenche l'alarme incendie en fumant une cigarette et qu'ensuite de la vraie fumée d'incendie se répand dans tout l'hôtel.... très fort quand même d'avoir pu créer autant de fumée avec une seule cigarette.
Enfin, les acteurs ne sont pas toujours à la hauteur, ou alors ils sont mal dirigés, c'est difficile à dire : mais la scène où le médecin propose de l'argent ( encore) spoiler: aux membres de la famille dont il a tué l'enfant test une scène d'anthologie de ratage de déclamation. A montrer à tout apprenti acteur comme contre-exemple. Et on aurait pu éviter les mouvements ridicules du jeune homme quand il vole, bon sang ! personne ne peut lui dire que ça n'a aucune vraisemblance ni aucun sens ? Bref, j'ai eu le sentiment de me trouver face à un film d'étude dont le réalisateur voulait surtout tenter des trucs sympas ( et c'est le cas) et se faire plaisir (rien de répréhensible) mais sans se préoccuper de savoir si ça allait donner quelque chose.
Je ne veux retenir de ce film que la scène où le jeune réfugiéspoiler: fait tourner sur lui-même le salon d'un des personnages ( ils ont dû bouffer là-dedans tout le budget des effets spéciaux) sans que l'immeuble lui-même n'en subisse la moindre conséquence . C'est bien fait et très visuel. Dommage que ça soit totalement irrationnel et que ça ne signifie rien.
En me relisant je me dis que je suis sans doute un peu dure avec ce réalisateur qui finalement fait déjà quelque chose d'original par rapport à tous les films formatés qui s'épanouissent sur les écrans : il tente un truc.
Intéressante cette rencontre entre "l'ange" et la créature d'un monde plutôt sinistre (vénal , sans foi ni loi) Les scènes concernant les réfugiés sont saisissantes : d'abord à la frontière serbo-hongroise puis dans le camp de Bicske ,là où existe réellement un centre de regroupement de réfugiés ....du moins de ceux qui parviennent à traverser malgrè tout la clôture qui ferme l'accès au pays J'avais pu voir les premiers films de Mundruczó , Delta puis Fehér Isten (white gold) .....Le cinéma hongrois revient !