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Marc L.
44 abonnés
1 583 critiques
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3,0
Publiée le 4 septembre 2018
Byun Sung-Hyun fait partie de la nouvelle vague du cinéma coréen: à la vision de son dernier film, on ne peut pas nier qu’il possède un certain savoir-faire sans pour autant faire oublier la génération dorée qui l’a précédé et a brièvement propulsé le cinéma coréen au centre des attentions cinéphiles mondiales. Moitié film carcéral et moitié polar vengeur, ‘Sans pitié’ offre la démonstration d’un cinéma asiatique qui s’est fortement nourri d’influences américaines qui avaient elles-mêmes assimilé tout un pan de la culture visuelle du film de gangsters à la sauce hongkongaise. On évacue vite la scène d’introduction bavarde qui donne l’impression qu’on va lorgner du côté de chez Tarantino : dans son scénario, dans ses mécanismes, parfois même dans son ambiance, ‘Sans pitié’ évoque immédiatement ‘Les infiltrés’ de Scorcese...qui était lui-même le remake déguisé du ‘Internal affairs’ de Andrew Lau, sorti en 2002. Quand on vous disait les relations incestueuses que l’Asie et Hollywood entretenaient ! Conçu comme une succession frénétique de bonds en avant et en arrière dans le temps, entre la taule et la réintégration au sein du cartel, menée tambour battant en laissant efficacement planer le doute sur la question de savoir qui, du mafieux revanchard ou du flic infiltré, manipule l’autre, le film se double d’une facture “bromantique�, avec ces deux hommes qui ne laisseront rien ni personne s’interposer entre eux et leurs ambitions mais n’en développent pas moins un mélange de respect et d’affection l’un envers l’autre. On n’a donc que l’embarras du choix pour s’intéresser à la relation contrariée et riche en coups tordus entre Han Jae-Ho et Jo Hyun-So, tous deux excellent interprétés. Qu’est ce qui peut bien clocher dans ce cas, et laisser poindre ce petit sentiment de déception, dans ce qui a toutes les apparences d’un excellent film ? ‘Sans pitié’ est effectivement un polar de bonne qualité mais en sus des normes et des clichés américains, il a malheureusement rapporté un sens de la mesure et de la retenue qui faisaient - et heureusement ! - totalement défaut aux films de Na Hong-Jin ou Park Chan-Wook voici une quinzaine d’années. Multipliant les péripéties et les révélations mais inapte à livrer une scène véritablement marquante ou traumatisante, ‘Sans pitié’ se révèle à l’usage un honnête film de gangsters...qui n’a toutefois pas aucune chance de marquer les esprits comme d’autres ont pu le faire avant lui.
Des scènes violentes, des vengeances, des infiltrations, des trahisons, ce que fait un branche du cinéma coréen depuis une bonne quinzaine d'années maintenant. Donc il est bon et efficace, mais loin d'être indispensable lorsqu'on en a vu déjà des pelletées.
J'aime bien le côté sans fioritures de "Sans pitié", qui, en plus de bénéficier d'un scénario solide, nous gratifie d'une bonne dose de scènes d'action. Les acteurs sont crédibles chacun dans leurs rôles respectifs, et incarnent chacun à leur manière les diverses personnalités du milieu. Pas de violence gratuite ou outre mesure, juste ce qu'il faut. Il y a un peu de Tarantino dans ce film, pétri de second degré et d'humour noir. En témoigne la scène d'introduction, qui nous plonge directement dedans. On aurait tendance à se perdre dans les repères temporels du film, tant tout est volontairement mélangé, le film multipliant les aller-retours entre passé dans la prison et présent. Mais on s'y retrouve au final, tellement c'est bien fichu. Je recommande pour le côté bien ficelé du scénario, qui réserve son lot de rebondissements.
Encore un thriller sud coréen de très bonne qualité inspiré il est vrai par le film les Infiltrés de Scorsese. Un caïd qui fait la loi en prison choisit comme protégé un jeune délinquant aussi violent que lui qui est en fait un flic infiltré . Une fois sorti de prison le duo va continuer sa quête de pouvoir dans le milieu des gangs .Pourtant le caïd sait qu'il est un flic mais la relation entre eux est tellement ambiguë que leurs réelles intentions sont difficiles à cerner. La mise en scène et les fusillades sont très réussies, le tout nourri par de nombreux flash-back bien placés qui remet le spectateur dans la course.
Un film d'infiltration à la mise en scène stylée ! Sans pour autant être un coup de poing, les sud-coréens nous livrent un thriller efficace et grandement divertissant comme ils savent si bien les faire. "Sans pitié" s'épargne les temps morts et nous plonge de A à Z dans cette infiltration de grande ampleur.
4/5 tres bon film mais bien sur a voir en vostfr et certainement pas doubler en francais...apres c clr que le synopsis n a rien a voir ...le synopsis d allocine c est en gros on va dire 10minutes (3 ou 4 scenes) sur 2h le film ..bizarre de faire un synopsis sur 3 ou 4 scenes lol
on pense qu avec ce synopsis que c est un film sur la prison et le pouvoir en prison alors que pas du tout ,une bonne partie se passe en dehors.. bref la relation entre les 2 personnages principaux est excellente a voir pour pas spoiler
Le duo formé par Sol Kyung-gu et Im Si-wan fonctionne pleinement, aussi bien dans la complicité que dans l’adversité. La photographie et la bande originale viennent harmonieusement s’intégrer dans l’ambiance du métrage. L’ensemble est très plaisant et offre un divertissement de premier plan.
Des rebondissements dans tous les sens, du suspens, on ne s'ennuie pas une seconde. Les dialogues et les acteurs sont très bons. L'histoire est bien ficelée et on reste en haleine jusqu'au bout.
Finalement, Sans Pitié finit par sombrer dans l'ennuie le plus total. Avec son scénario quelque part entre À toute épreuve ou Infernal Affairs, et Outrage, le long métrage reste dans les clichés du genre dans un rythme trop mou pour réellement passionner.
Un thriller musclé, rythmé, à la réalisation efficace et la narration originale. On ne peut pas se permettre la moindre inattention, sous peine d'être perdu par l'un des nombreux rebondissements.
Byun Sung-hyun nous envoie en pleine face un film punchy, fun et tragique à la fois. Dans cette histoire d’infiltration, le réalisateur coréen laisse planer le doute jusqu’au bout et joue du rebondissement comme de la gâchette. Mais sous airs de films de durs, Sans pitié n’est pas sans émotion ni affection. Byun Sung-hyun tisse des liens forts entre les personnages, maitrise sa mise en scène sombre et sale, ses mouvements de caméras ou encore sa bande originale pour une réalisation qui sert au plus près l’histoire.
Avec ce premier film, Byun Sung-hyun rejoint la liste des réalisateurs coréens à suivre !
de critiques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
Magnifique scène d'introduction. Et puis, le film abuse de ce genre d'effets jusqu'à nous mithridatiser. Le scénario ne tient pas du tout et est surtout un prétexte à empiler les scènes cliché. Dommage, les bastons ne sont pas très bien filmées. C'est pourtant l'idée principale du film. On va dire que pour un premier film, il y avait une ambition qui n'a pas fonctionné, cette fois-ci. Peut-être sur le prochain? L'avenir le dira.
Le film coréen le plus décevant que j’ai pu voir, aucun suspense qui fait pensé au déjà-vu, revu et corrigé comme scénario d’infiltré policier dans la mafia, d’intrigue de gangsters qui ne prend pas de gant avec la violence, très mauvais impression de la fin, tout un pataquès d’enchaînements de coup de feu et accumulation de cadavres pour ça.
Les coréens ont toujours été très doué pour les polars (et pour le cinéma en général d'ailleurs) et ce n'est pas Sans pitié qui prouvera le contraire. Le film prend les codes du polar et les met à sa sauce et le résultat est assez atypique mais très bon. La réalisation est maîtrisée, les acteurs sont bons et les scènes d'action (bien que peu nombreuses) sont réglées au millimètres près. Sans atteindre les sommets du genre, Sans pitié reste quand même un polar de qualité qui ravira les fans du genre et de cinéma coréen.