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traversay1
3 558 abonnés
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3,0
Publiée le 29 mars 2018
Du cinéma du lituanien Sharunas Bartas, on dit volontiers qu'il est exigeant pour ne pas avouer qu'il est le plus souvent ennuyeux à périr (en toute subjectivité, évidemment). De ce point de vue, Frost, malgré les multiples interrogations qui ne trouvent pas de réponse, est plutôt accessible, voire même fascinant par son abstraction, devenant même passionnant dans sa toute dernière partie, tournée au plus près de la zone de guerre du Donbass. L'odyssée d'un jeune lituanien et de sa compagne chargés d'une mission humanitaire a jusqu'alors une réalité assez flottante où le cinéaste alterne plans contemplatifs et longues conversations avec des journalistes dans un hôtel (Vanessa Paradis en guest star !) puis avec des militaires ukrainiens. Mais de la psychologie du personnage principal et de ses motivations à se rapprocher de plus en plus des combats, rien ne filtre, ou presque. Inconscience, curiosité malsaine, désir de participer, tendances suicidaires ? On se perd en conjectures. Malgré le peu de péripéties et l'atonie de l'ensemble (hormis dans son dénouement), on ne trouve pourtant pas autant le temps long que dans certains films de Bartas. Peut-être parce que nous aussi, le conflit en Ukraine, pays tampon entre l'Europe et la Russie, nous captive pour toutes sortes de bonnes et mauvaises raisons.
je Trouvais que le début du film patinait un peu parce que trop décalé était je voyais mal où l auteur voulait en venir. Heureusement le film prend réellement son envol dans sa deuxième partie à mon sens beaucoup plus maîtrisée avant de finir magistralement sur la conclusion énoncée plus tôt dans le film par l’un des soldats ukrainiens: on ne choisit pas sa réalité.
Tant du point de vue narratif que formel, Frost semble débuter le tracé d’une ligne de démarcation dans la filmographie de son auteur. Les futures réalisations de Sharunas Bartas viendront peut-être infirmer cette perception, mais toujours est-il que dans Frost, le cinéaste lituanien se détache pleinement de thèmes autobiographiques qui marquaient ses dernières réalisations. Dans ce film-documentaire présenté à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes 2017, c’est le conflit du Donbass qui est dans la lunette de visée. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
On devrait pas faire une couverture avec Vanessa, Elle n'a qu'une scène,même si elle y joue divinement le film est pénible, c'est un film de guerre ; chiant, lent.
Références à "Pierrot le fou" pour Libé, à Antonioni pour les Cahiers, mais pour moi qu'un interminable pensum de 2 heures, bavard, filmé sans grâce... Seul le personnage féminin, par sa sincérité et sa sensibilité, parvient à nous toucher dans une ou deux séquences. Le dénouement invraisemblable n'apporte rien de plus à une oeuvre dont le seul mérite est de nous rappeler que la lutte des Ukrainiens dure depuis trop longtemps.
Si je devais entrer un jour dans ce labyrinthe perdu, je n'en sortirai pas. Alice s'est endormie auprès de la sorcière, elle a croqué la pomme d'amour et la belle au bois dormant est née. Écran noir vers écran blanc pour mes nuits, ✌️😂😅😍😁😉🖥️