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    Dogman
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    3,6
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    216 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 août 2018
    Je ne comprends pas comment en 2018, on peut voir un film tourné avec la même mise en scène que des films vieillots des années 70, mais avec le ton gris, pas prenant du tout et en plus avec un personnage principal inintéressant au possible.
    Un internaute qui a posté sa critique trouvait qu'il ressemblait au ton du film Le Vieux Fusil, moi je dirais plutôt Affreux sales et méchants, mais au moins ce dernier film, il y avait des personnages, là rien.
    Quand j'ai vu l'affiche et les critiques presse je pensais voir un film moderne d'une Italie moderne, même si je savais que je devais assister à une vengeance, mais pas de ce gabarit là.
    Il n'y a pas d'histoire ou bien c'est toujours la même chose où notre personnage principal va connaître la même mésaventure, à croire qu'il aime ça, subir.
    Je n'arrive pas à mettre une étoile à un film aussi triste, débile.
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2018
    Le scénario est attrayant, les acteurs sont bons, on y croit. Mais finalement, au dénouement, on est pas plus avancé que ça. Cannes en a fait un peu trop avec ce film.
    Romain D
    Romain D

    19 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2018
    Prix d’interprétation pour l’acteur principal mérité, oui! Du reste, le film met relativement mal à l’aise. On a envie d’aider ce pauvre toiletteur, et on reste sur sa fin. Que dire de la morale? Il n’y en a pas. La réalisation, les images sont certes magnifiques mais j’ai vraiment du mal à comprendre ce qu’a voulu montrer l’auteur... je reste déçu !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2018
    Dogman, est l’histoire de Marcello, un toiletteur pour chien, petit dealer pour payer des vacances à sa fille, désirant vivre en paix entre ses voisins et ses chiens ; loyal il ne peut pas trahir son ami Simoncino sortant de prison auquel il ne sait pas dire « non ».

    Tout commence par un plan sur un pitbull féroce qui sort méchamment ses crocs face au toiletteur bienveillant qui petit à petit l’amène à se plier à sa volonté: Marcello sait dompter un molosse, sait se faire respecter, il doit juste apprendre à transporter son savoir de l’animal à l’homme. La vengeance de Marcello qui n’est pas du tout quelqu’un de violent est ainsi annoncée ; elle va hanter tout le récit : il va rester gentil jusqu’au bout, même dans ses pires comportements sadiques de révoltes.

    Tout au long le film fonctionne en allégorie canine ou les chiens sont meilleurs que les hommes : Marcello/Caniche face à son ami Simoncino/Pitbull ; on se méfie en général moins du caniche que du pitbull.

    Par son sujet le film rappelle Le Voleur de Bicyclette de Vittoria de Sica (1948). Le propos est le même : un pauvre bougre est poussé par la misère à commettre un acte illégal : les temps ont changé, le vol d’une bicyclette devient ici un forfait bien plus tragique, mais l’Italie décrite est la même dans les deux films.

    Pourtant cette allégorie canine ne s’apparente pas du tout au cinéma néo-réaliste italien, l’Italie d’aujourd’hui nous est présentée rongée par l'infernal couple misère-violence, alors que seul le côté misère était exposé en 1948 par de Sica.

    Le Voleur de Bicyclette est tourné dans un décor réel sans fioritures, sans chercher à gommer ou arranger la réalité. Ici le décor est aussi réel (une station balnéaire décrépie) mais la lumière, le cadrage, le choix des couleurs transcende ce quartier délabré d’une Italie malade. Matteo Garrone ne cherche pas à être réaliste mais à nous faire ressentir, nous émouvoir, nous inquiéter, nous brutaliser : ce n’est plus la misère de l’après-guerre qu’il convient de montrer, mais celle de la société actuelle où l’injustice débouche sur la violence ; quand on est démuni, seul, méprisé face à l’injustice, l’animalité surgit et la violence devient une problématique libération.

    Le réalisateur n’a pas utilisé de musique: pas besoin d’artifices pour appuyer certaines émotions ni pour rendre le film plus angoissant. C’est du brut.

    Dogman est un film d’une noirceur radicale, désespéré et émouvant, à la mise en scène impressionnante et des plans inoubliables : le dernier, Marcello, seul sous la pluie, avec son chien et à ses pieds son ami avec qui il souhaitait tellement se réconcilier dans ce décor de ville béton abandonnée, c’est inoubliable et magistralement construit. Dogman est aussi un film qui nous parle du besoin d'exister et d'être aimé.

    L’acteur Marcello Fonte irradie le film : à Cannes son prix d’interprétation était amplement justifié.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2018
    Brillante interprétation de l'acteur principal.
    Inspiré d'un fait plus que divers le film raconte la vie d'un toiletteur pour chien pour qui la vie bascule d'un coup.
    Belle ambiance dans une italie des laisser pour compte.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2018
    Il y a dans le nouveau film de Matteo Garrone quelque chose de modeste et de doux, qui contraste avec ses films précédents. Les exubérances baroques et opératiques de Tale of tales et Reality sont bien loin.

    Garrone resserre ici son scénario (et sa mise en scène) sur le portrait de Marcello, dont l'humilité appelle l'humilité. C'est peu dire que Marcello Fonte offre une prestation incroyable : il est le personnage plus qu'il n'est possible, et son attitude à la fois contrite et épanouie lors des remises des prix à Cannes le confirme (il y a glané sans discussion possible le prix d'interprétation masculine).

    Dogman est un hymne à la bonté bafouée, à la fois limpide et beau. En faisant avancer son intrigue pas à pas vers une confrontation que certains trouveront simpliste (bonté et naïveté vs brutalité et efficacité), Garrone atteint une sorte de plénitude digne de la mythologie grecque : le personnage de Marcello est un archétype de la bonté qui ne pourra se remettre de sa victoire involontaire.

    Le décors trouvé par Garrone est parfait, le casting est excellent et la mise en scène est virtuose sans être tape-à-l'oeil. Je conseille donc vivement.
    Acidus
    Acidus

    717 abonnés 3 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2018
    Après une incursion réussie dans la fantasy avec « Tale of Tales », Matteo Garrone revient avec un drame plus proche de son "Gomorrah", film qui l'a fait connaître à l'international. « Dogman » ne nous plonge pas dans le monde de la mafia mais on retrouve bien cette thématique de gens "normaux" basculant dans la violence et le crime. L'intrigue y est plutôt simple mais néanmoins efficace. Elle permet surtout de profiter de la magnifique mise en scène du cinéaste. Matteo Garrone n'est pas un manche avec sa caméra et sait traiter ses personnages avec la profondeur nécessaire tout en les rendant attachants malgré leurs vices. Mention spéciale à Marcello Fonte, brillant dans ce premier rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 août 2018
    Mattéo Garone signe avec Dogman un film d'une extrême violence, mais le personnage de Marcello, magnifiquement interprété par Marcello Fonte (qui mérite largement sa palme), illumine l'écran. Le film prend son temps et offre quelques magnifiques scènes.
    floflo2204
    floflo2204

    81 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2018
    Matteo Garrone dévoile enfin son nouveau film en France et l'attente qu'il a suscité est à la hauteur de sa réputation. Dogman nous raconte l'histoire commune d'une toiletteur canin dans le sud de l'Italie au fin fond d'une ville qui semble avoir délaissé par tout le monde. Les fréquentations douteuses de cet homme, quelque peu simplet, nous entraîne pendant toute la durée du long-métrage à subir le déroulement du scénario pour arriver à un dénouement final prévisible mais très bien apporté. Le scénario ne constitue peut-être pas la plus grande force du film, un peu trop classique et étrange à mon goût mais il a le mérite de nous tenir accroché à l'écran. Néanmoins, il faut clairement mettre en avant la beauté de la mise en scène de Matteo Garrone quant à la réalisation de son film. Tour à tour subtile et engageante, le réalisateur dirige son long-métrage de la plus belle des manières faisant ressentir bien des émotions avec un seul plan. La gestion de la photographie est d'ailleurs absolument magnifique. Même si cette mise en scène et cette réalisation sont très bonnes, on peut critiquer la lenteur avec laquelle-ci est mise en place. Certains plans sont vraiment lents mais nous permettent aussi d'admirer toute la beauté des paysages. C'est un sentiment assez contradictoire qui m'a enveloppé suite à la vision du film. Dans tous les cas, l'une des plus grandes réussites est sans conteste le casting. Les acteurs et actrices jouant dans le long-métrage dévoilent tout leur talent à chaque instant. Marcello Fonte est absolument remarquable et saisissant, on comprend aisément sa récompense cannoise. Mais il ne faudrait pas oublier Edoardo Pesce, cet acteur réussit à insuffler une certaine terreur au spectateur à chacune de ses apparitions. Ce duo d'acteurs hors pair suffit à lui tout seul à nous faire rentrer dans le film pour ne jamais nous lâcher. Les décors du film sont parfaits pour l'ambiance qui y est donnée. Là où on peut être un peu plus critique, c'est sur la musique qui se fait assez transparente pendant une grande partie du long-métrage pour ne réémerger qu'à certains moments spécifiques bien choisis. Dans tous les cas, Garrone réussit à nous livrer un nouveau film de haut niveau. Se plaçant dans la lignée de son explosif Gomorra, Dogman devient vite une nouvelle pièce maîtresse de la filmographie de l'Italien.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2018
    J'avais très envie de le voir et j'ai été déçue même si tout est réuni pour faire un film extra.... j'ai trouvé qu'il manquait de subtilités dans les plans, les personnages, tout est attendu et reste superficiel. L'acteur principal, super, donne envie de le revoir dans d'autres films !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2018
    Un pur régal
    Entre comédie sociale, thriller et conte, une vraie réussite. L'acteur principal est magistral.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2018
    Ce film est une alliance parfaite entre la tendresse d'un homme envers son adorable fille, un chef d'entreprise apprécié de tous et l'abject monde de la violence et de la drogue où il est embourbé par un brute dénué de tout sens moral. Je trouve Marcello Fonte parfois un peu naïf car il est sous la hantise de son bourreau psychologique, mais la fin du film nous montre qu'il est un homme tenace qui cherche à assouvir sa soif de vengeance contre celui qui l'a décrédibilisé auprès de tout son entourage, sauf sur ce qu'il a de plus cher : sa fille.
    J'ai beaucoup aimé ce film, le fait de le revoir ne me déplairait pas, j'espère que le reverrai.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 août 2018
    Cela commence de façon drôle. très drôle. mais pas pour longtemps. L'acteur principal campe depuis lel début son personnage. Le maître des chiens dont il s'occupe (il est toilettier et dog sitter) , et c'est le chien d'un gars du quartier (paumé) d'Italie) qui sème la terreur et dont il prétend être l'ami. Si vous voulezsavoir et si vous aimez ça,, c'est l'histoire d'un couard du début jusqu'à la fin. qui renonce à sa fille, à ses amitiés pour le fric. C'est ça la vérité. Même son geste final est de la lâcheté pure. Perosnnelement , je ne vois pas l'intérêt de voir ce film qui n'apporte rien. A part quelques belles images bien filmées. So what? L'acteur avec son air de chien battu tout au long au film m('a exaspéré. Etait-ce l'effet recherché du réalisateur? Les perosnnages sont caricaturés à extrême. Le couard est dégoulinant de couardise et la brute est une grosse brute tellement grosse qu'on a difficile à être surpris.par sa cruauté. Tout est couru d'avance.
    Par contre si je devais donner une palme, un César ce serait aux chiens et particulièrement au chien frigorifié qui revient à la vie . Quel comédien! Bravo!
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    51 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2018
    L’univers est gris, rien n’est tout blanc ou tout noir, les humains on besoins d’amis, d’amour, de rêve et de reconnaissance.
    Marcelo a un métier où il est reconnu, des amis avec lesquels il joue au foot et boit des coups, une fille très mignonne avec laquelle il passe de bons moments de complicité, des sorties nocturnes un peu irréelles où il rencontre de jeunes et jolis anges déchus, mais il a aussi un côté très sombre et des amis infréquentables capables d’une violence rare et insoutenable (plein écran).
    Un film riche à plusieurs niveaux de lecture et un personnage principal attachant ayant plusieurs facettes, qui cherche à apprivoiser les gens comme il apprivoise les chiens, le tout dans un univers glauque à la « Gomorrah » qui se situe géographiquement au nord de Naples.
    Henning P
    Henning P

    60 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2018
    Ce film sombre et qui ne laisse guère de place à l'espoir n'est pas pour tous les publics. Long métrage violent qui mêle une vie ordinaire et banale à la violence qui finit par atteindre son paroxysme dans une dernière séquence intense et presque malsaine.
    Un cinéaste italien qui plonge dans une Italie méconnue, loin de l'image d'Epinal que se font les touristes.
    L'acteur principal Marcello Fonte a amplement mérité son prix d'interprétation à Cannes. Il a réellement une gueule de cinéma , expressive, qui nous fait passer de la bonne humeur à la peur ou à la mélancolie. Si l'on a peu d'empathie au final pour son personnage, on est assurément révolté par la brute épaisse qui est sans doute son ami d'enfance mais leur relation s'apparente davantage à une relation de dominant/souffre douleur.

    On ressort de ce film, mal à l'aise mais content d'avoir vu une performance remarquable et un film noir digne héritier des meilleurs Scorcese.
    17/20
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