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    Dogman
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    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    Avec Dogman, Matteo Garrone signe son film le plus fort (au-dessus de Gomorra, même, avis tout personnel), d'une compacité et d'une cohérence impeccables. Dans cette station balnéaire en déshérence de Campanie, qui sert de cadre délabré, les chiens aboient et la caravane de la vie du pauvre Marcello passe en humiliations répétées. Il est un toiletteur pour chiens aussi frêle physiquement que relativement limité en neurones ce qui ne l'empêche pas de faire preuve d'une humanité heurtée par la méchanceté de son environnement immédiat et notamment d'un individu bas de plafond qui l'a choisi comme souffre-douleur. Le film est gorgé d'humour noir, surtout dû aux nombreux chiens qui sont spectateurs des vilenies humaines, mais aussi parfois insoutenable dans des scènes éruptives de violence. Garrone impose sa mise en scène dès le début de Dogman, aucunement voyante mais d'une précision jamais prise en défaut alternant plans serrés et larges (voir en particulier le dénouement). Héritier d'une certaine tradition italienne réaliste, il se nourrit aussi d'une ambiance proche de celle des grands films noirs américains, avec une dimension christique qui n'est pas sans rappeler certains premiers films de Scorsese. Il y a un vrai regard de cinéaste dans Dogman lequel, marié à l'interprétation hors normes de Marcello Fonte, donne au film un cachet spécifique et une force narrative d'une puissance remarquable.
    selenie
    selenie

    6 218 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2018
    Outre les acteurs on constate que le troisième rôle principal est bel et bien la ville où se déroule les faits. Délabrement et béton qui accentue la sensation de monde parallèle, une partie d'Italie délaissée à la loi du plus fort. C'est là que Simo devient un caïd incontournable à sa sortie de prison, se servant sans vergogne et notamment de son "ami" toiletteur Marcello partagé entre la peur et le "trop bon trop con". Ce dernier se doit donc de "grandir", de pleutre tranquille et fragile il va se vouloir fort et délivré. Matteo Garrone signe un thriller âpre et désenchanté ajouté à un conte moderne d'un pessimisme assez effrayant.
    Site : Selenie
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2018
    C’est un homme simple, débonnaire, qui cherche autant à aimer qu’à se faire aimer dans cette bourgade italienne des bords de mer, dans l’abandon. Marcello lave les chiens, il est capable d’amadouer les plus féroces d’entre eux, il déborde d’amour pour ses animaux, et sa fille aussi, qu’il amène régulièrement au fond des océans, admirer les poissons. Cela pourrait ressembler à un conte de fée un peu austère, dans une cité en perdition, sinon que Marcello deale de la drogue, notamment auprès de Simoncino dont certains aimeraient bien se défaire.

    Tout le film « Dogman » est porté par cet acteur non professionnel, qui pourtant, se sera démarqué au dernier festival de Cannes en remportant le Palme du meilleur comédien masculin. Il occupe l’écran avec son physique ingrat, ses yeux remplis de tendresse, et cette naïveté incroyable qui le fait ressembler à un Candide des temps modernes. On l’aime dans ce village, où la pluie succède au soleil quand le malheur emporte le cœur des gens. On l’aime mais il y a l’argent qui domine les sentiments et entraîne les hommes dans l’irréparable.

    Une nouvelle fois, le réalisateur commet un film qui dit autant des personnages que de la fracture d’un pays, l’Italie, avec sa violence, son omerta, sa faillite sociale et économique. « Dogman » est un récit complètement pessimiste. L’honneur, la force morale, l’appartenance collective sont des valeurs affirmées par le réalisateur, mais totalement mises à mal par la perdition des uns et des autres. Même la valeur familiale se disloque dans un univers très masculin, où un personnage préfèrera à sa mère un reste de drogue, disséminé sur le parquet.

    Voilà une œuvre à la fois attachante, tendre et brutale qui, à la façon de « Gomorra », révèle au monde son apocalypse à venir.
    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2018
    vu hier en V.O.S.T pour ce genre de film primé de plus à Cannes
    je préfère.
    l'histoire d'un pauvre gars "un peu faible" divorcé avec une fille
    qui toilette les chiens et qui se laisse embobiner par le caïd local.
    filmé dans cette Italie pauvre où les loisirs ne sont pas légion on
    assiste à la chute de ce malheureux et de sa vengeance.
    magnifiques interprétations des acteurs.
    Nyns
    Nyns

    214 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    Prix d'interprétation masculine à Cannes cette année, Marcello Fonte est effectivement la bonne raison d'aller voir ce drame violent, filmé dans une Italie du Sud rebutante. Il interprète donc le parfait quidam, le brave du coin, le trop bon trop c.., le toiletteur pour chien de cette banlieue, talentueux dans son travail et dont la réputation n'est plus à faire. Celui dont le seul tord est d'être trop gentil . Tiré d'une histoire vraie, l'homme qui murmure à l'oreille de ses compagnons canins doit aussi faire face à la brute du coin, qui le harcèle et le manipule sans peine. Profitant de sa gentillesse et de son absence totale d'opposition face à ce comportement pourtant indéniablement intolérable pour n'importe quelle âme qui vive. Sans suit une longue spirale infernale dans laquelle la brute entraine le bon, qui donne le sentiment de vivre sans arrêt la même scène pathétique, comme si la situation était vouée à ne pas avancer. Ce qui est assez frustrant. Il arrive un moment où, en tant que spectateur, on arrive même plus à être dans l'empathie avec le personnage, qui témoigne si peu d'amour-propre. Pourtant les scènes de tendresse (toute la patiente avec ses hôtes à poil et son amour pour sa fille), permettent de respirer un peu. Car le réalisateur italien ne nous épargne pas vraiment pour le reste, et on est bien d'accord que c'était le but. A tel point que 20 minutes avant la fin du film je me suis dis, spoiler: bon c'est allé trop loin, on sait désormais tous comment ça va terminer, reste plus qu'à savoir comment il va l'achever.
    . Puis on a cette scène finale qui fait écho à celle d'ouverture, ces plans longs qui permettent de partager avec ce bon vieux Marcé' toute la détresse de sa situation. Un film d'un sadisme difficilement digérable, mais aussi très fascinant dans sa cruauté. Comme si ce qu'il avait de moins beau à nous montrer était toujours bien présent dans la scène suivante, etc.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2018
    Depuis que j'ai entendu parler de ce film, j'étais impatiente de le voir.
    L'interprète principal masculin a reçu la palme à Cannes pour son rôle et c'est entièrement mérité.
    Il joue un personnage très humain, très gentil et équilibré.
    Il tient une boutique, il fait du toilettage canin et du gardiennage canin.
    Cela marche bien, il est heureux.
    Il adore les chiens et aime son métier.
    Il a une ex-femme et une fille avec qui il s'entend bien.
    Malheureusement, il va être enquiquiné par un voyou complètement déséquilibré, qui d'ailleurs embête carrément tout le quartier.
    Notre pauvre monsieur va se retrouver dans des situations insensées et dangereuses qui vont le mettre vraiment en mauvaise posture.
    Je n'en dis pas plus, c'est vraiment un film remarquable.
    Cependant, j'ai trouvé que cette histoire est trop violente et triste.
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    Coup de cœur pour ce film magistral... L’acteur principal, qui a remporté le Prix d'interprétation à Cannes, est simplement incroyable. Ce film est un conte moderne subtil et puissant, un chef-d'oeuvre !
    Alice025
    Alice025

    1 662 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    Voila un film italien remarquable par ce sentiment d'injustice qui nous envahit tout le long. Marcello a une vie simple mais il est heureux comme cela. Simple, naïf et plein de bonté, il est également toiletteur pour chiens et s'occupe de sa fille. Mais il va filer un mauvais coton en compagnie forcé de Simoncino, « ami » limité intellectuellement, violent, accro à la cocaïne.
    Le prix d'interprétation masculine de Marcello est amplement mérité, il arrive à dégager une empathie énorme autour de son personnage.
    Le cadre « ville abandonnée » du film renforce ce sentiment où le personnage se sent peu à peu piégé par les magouilles et l'emprise de son ami. L'histoire va bien sûr tourner au drame, c'est violent, sombre et ce sont justement les chiens qui vont malgré eux assister à la bestialité humaine. Un grand film.
    cinephile-critique.over-blog.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2018
    Marcello est toiletteur pour chiens. Il s'occupe de ses bêtes avec tendresse. Il partage avec sa fille la passion de la plongée sous-marine. Il est apprécié de ses voisins avec lesquels il joue régulièrement au football.
    Tout irait pour le mieux pour Marcello s'il n'y avait Simoncino, une brute aussi violente qu'obtuse, qui terrorise le quartier.

    Mateo Garrone est de retour sept ans après "Gomorra" - on oubliera "Tale of Tales" et "Reality".
    Et pourtant "Dogman" et "Gomorra" n'ont quasiment rien à voir.
    Adapté du best-seller de Roberto Saviano, "Gomorra" était une plongée kaleidoscopique dans la Camorra napolitaine, un film choral entrelaçant les histoires, multipliant les points de vue - au point, à mon avis, d'en perdre en cohérence.

    "Dogman" relève plutôt du conte abstrait. Tout se passe autour du salon de Marcello, dans un quartier déshérité de Rome, au bord de la mer, là même où fut assassiné Pasolini, dans des décors si typés qu'on les croirait sortis d'un film de Fellini. Sans minorer l'extraordinaire prestation de Marcello Fonte, un ancien gardien de prison devenu par les hasards d'un casting sauvage le héros du film, le décor de Dogman est le principal personnage du film. Minéral, pluvieux, on est loin du soleil de carte postale du Latium.

    Dans ce décor misérable évoluent deux personnages archétypaux. D'un côté Marcello, des faux airs de Luis Rego, chétif, souffre-douleur, avec son seul sourire immense pour se défendre. De l'autre Simoncini, le visage couturé de cicatrices, le front bas, la diction pâteuse, les accès de colère aussi imprévisibles qu'incontrôlables. On pense un instant au duo formé par Georges et Lennie dans Des souris et des hommes ; mais il n'en a pas la fraternelle tendresse. Marcello rappelle plutôt les grandes figures du cinéma néo-réaliste italien, ces figures pleines de dignité filmées par De Sica : le Voleur de bicyclette, Umberto D.

    Pendant tout le film, Marcello encaisse les brimades, les coups, les trahisons de Simoncino. On pressent que la riposte viendra. On l'imagine d'autant plus meurtrière qu'elle se fait attendre. Et, si on connaît le fait divers sanglant dont "Dogman" est inspiré, on en devine la nature. Pour autant, le film ne nous prend pas en otage, pas plus qu'il nous conduit vers un dénouement sans surprise. Interrompu en son milieu par une ellipse d'une année, il nous fait suivre la vie dérisoire de Marcello, un personnage qu'on n'oubliera pas de sitôt.
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 juillet 2018
    ''Dogman'' est un film italien réalisé par Matteo Garrone (metteur-en-scène du très remarqué ''Gomorra'' en 2008). pour ce film, l'acteur Marcello Fonte a reçu le Prix d'interprétation masculine au festival de Cannes 2018. Regrettons donc que l'acteur ait reçu ce prix. Mais soyons soulagé que le film n'ait pas reçu un prix encore plus important (style le Grand Prix où carrément la Palme d'or! ).

    Marcello est un toiletteur pour chiens. Homme gentil et aimé dans tout le quartier, il va se retrouver embringuer dans les sales combines de son ''ami'' Simon, un voyou drogué et ultra-violent.

    Bon, au-moins, le film a bien un intérêt. Ce sont les chiens. Dis comme ça, cela peut sembler étrange, mais les chiens ont de vraies qualités d'acteur et ont à l'écran une véritable présence. Ces chiens sont le point fort du film car ils sont présents au centre de l'écran dans les scènes les plus incongrues, les plus originales. On peut penser à ce concours de toilettage auquel participe Marcello. Ou encore à la scène la plus surréaliste du film où Marcello tente de ranimer un chihuahua qui a été enfermé dans un congélo. Mine de rien, c’est bien grâce à ces chiens que le film se pare d’une petite touche d’originalité. Malheureusement, Garrone filme aussi des êtres humains. Il n’aurait pas dû…

    ‘’Dogman’’ se base sur un rapport de domination très clair. Trop clair en fait : on comprend trop facilement la répartition entre Marcello et Simon. D’un côté, il y a le faible doux Marcello, lequel ne fait qu’encaisser les brimades. De l’autre, on a la méchante armoire à glace Simon qui roule complètement Marcello dans la farine. Le bémol principal est là : Garrone réalise un film affreusement redondant dans ce qu’il raconte et horriblement simpliste dans ses rapports entre les êtres humains. Donc le peech du film est centré sur les déboires que fait subir Simon à Marcello. C’est à peu près tout. Pendant environ une heure et demie (la fin n’est pas incluse), Garrone ne cesse de se répéter. On a compris qu’il arrive un nombre considérable d’ennuis au héros. Mais ce n’est pas le cas de Matteo Garrone qui stigmatise à outrance son héros. Un déboire par çi, un déboire par là… D’accord, on a compris, maintenant raconte-nous autre chose ! ‘’Dogman’’ fait partie de ces films (style ‘’Inside Llewyn Davies’’ des frères Coen) qui prennent un malin plaisir à malmener son héros sans que le nombre d’emmerdes qu’il subit soit justifié. Ainsi, dans ce film, Marcello est menacé, exploité, arrêté, ignoré, tabassé… et ce pendant trop longtemps. La vision de Matteo Garrone sur l’humanité est une vision du gros trait. Ses protagonistes sont sans véritable nuance (c’est particulièrement flagrant avec Simon qui n’est rien d’autre qu’une grosse brute ultra-violente, même Scorsese, qui n’est pas sans détester les violents ripoux n’aurait pas osé l’intégrer dans ses films!). En fait, tout est à l’image de l’acteur principal Marcello Fonte : en sur-jeu permanent et emprunt à la balourdise (sérieusement, on a plusieurs fois l’impression d’être devant Gollum!). Devant le film, on passe par deux états. Au début, on plaint le héros, devant avec ses problèmes. Puis, plus le film avance, plus on finit par s’en détacher, tellement l’acharnement de Garrone à vouloir mettre son héros dans une délicate position est idiot.

    Idiot, certes, mais aussi prévisible. Dans ce genre de film (c’est à dire une confrontation entre un fort et un faible), le spectateur s’attend à un renversement de situation. Le fort devient le faible et le faible devient le fort. Et oh surprise, c’est bien ce qui arrive ici ! spoiler: Après que Marcello soit allé en prison pour sauver Simon, après que ce dernier est tabassé Marcello en remerciement, la situation se retourne. Simon se fait enfermer dans une cage à chiens et finit par être tué par Marcello… après une heure et demi de film
    . Eh ? C’est tout ? Le film se termine sur ce que le spectateur attendait de voir depuis le début. On pourra toujours rétorquer que ce qui compte, ce n’est pas ce qui arrive, mais la manière qu’à Garrone à filmer ce qui arrive. Mais justement, visuellement, le film ne propose rien de formidable : quelques plans séquences vraiment pas casse-tête à réaliser pour un metteur-en-scène qui a de l’expérience. Et puis bien sûr, il y a cette métaphore filée que tisse Matteo Garrone pendant tout le film. Qui sont les vrais bêtes sauvages dans ce film ? Les chiens ? Ne serait-ce pas plutôt les êtres humains qui ne cessent de s’entre-dévorer ? Là encore, on comprend très vite que Garrone met sur le même plan Marcello et Simon avec les chiens en cage. Marcello, qui devient en fin de film le Dogman du titre. Comment ? Vous n’avez pas compris cela ? Ne vous inquiétez pas, Matteo Garrone qui n’est décidément pas le roi de la finesse, va vraiment vraiiiment insister. Ainsi demande t-il à son acteur d’en faire trois tonnes à la fin du film, quitte à lâcher des filets de bave (pas de blague, il le fait!) pour que le spectateur comprenne bien que Marcello est devenu une bête sauvage, un de ces colosses qu’il doit toiletter. Ça y est, le summum de la lourdeur est atteint !

    En conclusion, si l’on devait définir ‘’Dogman’’ en deux mots, ce serait : lourd et long. Lourd car Garrone est un réalisateur du gros trait et n’a aucune nuance. Long car si au premier abord, une heure quarante-deux peut sembler court, cette durée est interminable pour ce que le film raconte. Décidément, ces derniers temps, le cinéma italien ne cesse de décevoir.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2018
    Prix d’interprétation pour Marcello Fonte au Festival de Cannes 2018 pour « Dogman », l’acteur campe le rôle d’un toiletteur pour chiens manipulé et brutalisé par celui qu’il prétend être son ami. Nous sommes quelque part dans une banlieue italienne et Marcello aime prendre soin de ses animaux et ne vit que pour sa fille avec qui il partage la passion des fonds marins. De retour de prison, Simoncino l’entraîne dans une affaire non sans conséquences pour Marcello, notamment celle d’être exclu par tout le quartier. A la fois brutal et émouvant, Dogman n’est pas un film de gangsters mais bien sur la cruauté humaine. Le réalisateur de « Gomorra » et « Tale of Tales » signe une œuvre poignante et convulsive qui pousse le spectateur à réfléchir au sens moral de ses décisions.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2018
    Sans l’interprétation magistrale de Marcello Fonte qui a reçu le prix d’interprétation à Cannes, « Dogman » de Matteo Garrone serait un film d’une noirceur sordide et d’une violence gratuite. Avec son aspect frêle et son air de chien battu (c’est le cas de le dire), Marcello, toiletteur pour chien dans une petite station balnéaire italienne désaffectée et à l’occasion petit dealer, transperce l’écran avec une amitié pour ses voisins avec lesquels il joue au football, un amour profond pour sa petite fille qu’il initie à la plongée … mais hélas une relation très singulière avec Simoncino (Edoardo Pesce), un grand gaillard, tête brulée sous l’emprise de la cocaïne, haïe par tout le quartier. Mais l’emprise psychologique de Simoncino va amener Marcello à commettre avec lui des petits larcins, et après que Marcello ait purgé une année de prison pour ne pas dénoncer son « copain » (même si la police est au courant), à une réelle emprise physique et une spirale de violence qui va pousser Marcello à dépasser sa timidité et sa servilité … mais finalement il restera seul car les voisins de Marcello n’ont pas vu le fruit de son acte !
    Les décors et la lumière ajoutent à ce film une atmosphère très singulière, glauque, à ce film qui mérite d’être vu … mais âmes sensibles s’abstenir !
    Yves 4.
    Yves 4.

    102 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2018
    superbe , magnifique scénario.
    la décadence d'un type ordinaire , complètement dépassé par tout ce qui lui arrive.
    la déchéance d'un toiletteur pour chiens au départ banal , qui va dégringoler via la drogue ...
    Victor-Hugo Rodriguez
    Victor-Hugo Rodriguez

    16 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2018
    Cela semble d'abord intéressant, c'est ensuite intriguant quand on cherche à comprendre le personnage principal, cela en devient irritant et ridicule quand on comprend qu'il n'y a rien à comprendre et que le personnage est juste d'une stupidité abyssale. Chapeau d'ailleurs à l'acteur qui parvient parfaitement à incarner un benêt absolu. A signaler également le décor de station balnéaire abandonnée en plein hiver, qui installe une ambiance - dommage qu'il ne s'y passe rien de crédible - spoiler: que le personnage soit naïf je veux bien, mais il y a certaines limites...
    Cela aurait pu faire un bon film s'il y avait eu une évolution, une réflexion, une prise de conscience, n'importe quoi, mais là rien, c'est juste le réalisateur qui nous dit regardez, voilà l'incarnation de la stupidité humaine - avant de nous imposer des derniers plans interminables et totalement inutiles par-dessus le marché.
    Bedecarax
    Bedecarax

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 novembre 2018
    Mais quel ennui! Long, redondant, pénible (voir le personnage principal servir de serpillière à son "ami" avec tant de gentillesse et de bons sentiments qu'il en est pathétique voire horripilant). spoiler: La pression monte pour cet homme qui n'en peut plus de se faire avoir, allant même jusqu'à faire de la prison pour ne pas dénoncer son complice, qui par ailleurs n'est pas reconnaissant du tout.
    À force de le regarder cet homme simple et gentil supporter la violence et les brimades, on a envie de le voir se venger, mais on a bien du mal à attendre le dénouement. Je suis resté sur ma faim car j'attendais plus de ce film pourtant prometteur. L'interprétation est excellente mais ne suffit malheureusement pas à pallier au rythme poussif
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