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Ninjaw P
34 abonnés
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0,5
Publiée le 1 septembre 2019
insupportable, d'une longueur éprouvante de personnages antipathiques et surtout un énorme problème de dialogues improbables tellement mal fichus, comme seul la France sait en produire. j'ai beaucoup ri quand les chevaux manquent de se noyer dans une flaque... malgré le cadrage final tentant de faire croire à une grande étendue d'eau... non non on voyait bien que c'était une flaque contournable
Ce drame psychologique très français est transposé en Sibérie. On a vu et trop vu ces drames où finalement il se passe toujours la même chose avec les états d'âme habituels de personnages à fleur de peau. Pour ce film juste le décor a changé. Les personnages de ce portrait d'une mère et de son fils en errance en Sibérie, sont surtout en fait à la recherche d'eux-mêmes. C'est un parcours initiatique qui va modifier leurs rapports de l'un à l'autre. Mais ces Français doivent-ils impérativement faire supporter à des étrangers leurs états affectifs ? Les habitants de ces contrées lointaines doivent se dire :" Mais quels fous ces Français ! Ils ne peuvent pas régler leurs comptes entre-eux ?" Et c'est vrai on a l'impression en voyant ce film que les personnages centraux ne respectent pas la population locale. Juste leur moi les intéresse. Il y a comme une certaine arrogance française de les voir agir devant ce peuple de Sibérie, qui ne leur a rien demandé. En voyant leur comportement de petit français plus préoccupés par leur moi, j'ai eu honte. On se dit quel manque d'éducation. Ils ne peuvent pas se taire ? Ils ne voient pas que leur comportement est déplacé ? Alors imaginez ce film dans un huis clos parisien, on aurait dit, un de plus ! Il reste pourtant de splendides images de cette province russe avec ces chevaux magnifiques dans de belles scènes hippiques. Et d'imaginer un autre film, un film d'aventure. Dommage que ce lieu sauvage d'une grande beauté soit gâché par le comportement de ces Français malotrus. Qu'est-ce qu'ils peuvent être grossiers et grotesques avec leurs problèmes existentiels.
Un début sans début, une fin sans fin, et un parcours haché entre les deux, on comprend le fil conducteur mais dommage que le scénario soit si morcelé, d'autant que le cadre du film est fantastique. J'aurais d'ailleurs voulu pouvoir profiter d'avantage des paysages et de la vie dans ces contrées isolées et reculées. On trouve tout de même un beau jeu d'acteurs et de leurs sentiments torturés sur lesquels ils ne peuvent mettre un nom.
« Continuer, aller l’un vers l’autre » Le film n’est qu’un début. Plus qu’une mise au point, une prise de contact, un recommencement. Le film pourrait être comparé à « maman » de Dolan pour le courage et l’entêtement de la mère qui affronte la colère, la rancoeur et les secrets non-dits. C’est peut-être comme ça que l’on doit sauver son enfant à la dérive. En cela, c’est un beau témoignage.
ce film se laisse regarder mais il est vrai que le rythme est lent. On ressent par contre très bien, les sentiments des acteurs et leurs histoires que l'on découvre au fur et à mesure du film.... l'histoire d'une mère perdue qui a "abandonné" à son gd père maternel son enfant très jeune... et qui essaie aujourd'hui de reconstruire un lien avec lui par ce voyage rudimentaire à cheval !
Des paysages désertiques, des chevaux, une cigarette allumée à presque chaque plan, Une mère - résignée - et son fils - détestable - qui tentent de se retrouver, dont on se demande comment ils ont pu s'accorder pour arriver jusque là, une gestion du quotidien totalement occultée... Et un ennui qui s'étire tout autant que ce film. Je n'ai pas pu continuer...
"Continue"r est un film qui met pas mal de temps à vraiment démarrer et qui, durant plus d'une heure (sur une heure et 20 minutes) vaut surtout par la beauté des paysages et les prestations de Virginie Efira et de Kacey Mottet Klein. En fait, Joachim Lafosse n'a gardé du roman de Laurent Mauvignier que la partie centrale, celle relative au périple dans les steppes de l'Asie Centrale, avec quelques anicroches et les rencontres, le plus souvent amicales, avec des autochtones vivant dans des yourtes et pour qui les chevaux sont quasiment des divinités. Une des plus belles scènes du film est d'ailleurs celle où un forgeron local procède au ferrage des chevaux de Sybille et de Samuel, pendant qu'un autre habitant du village parle doucement aux chevaux, disons même tendrement, afin de les calmer. Après cette longue période durant laquelle on se sent frustré de ne pas trop savoir ce qui s'est passé avant dans la vie de Sybille et dans celle de Samuel, le rythme s'accélère, les éléments attendus nous sont fournis et c'est même au pas de course, prenant le spectateur par surprise, que le dénouement intervient.Nous avons dit plus haut tout le bien qu'il faut penser des prestations de Virginie Efira et de Kacey Mottet Klein. Restons dans les louanges avec Jean-François Hensgens, le Directeur de la photographie et glissons aussi quelques mots sur la musique, loin d'être envahissante et très bien choisie, comme toujours dans les films de Joachim Lafosse : un peu de Jean-Sébastien Bach, une valeur sure, et, à plusieurs reprises, une musique splendide et qui sort de l'ordinaire : "Oblivion", un morceau composé par le compositeur de tangos Astor Piazzolla et interprété au hautbois baroque par Marcel Ponseele.
Comme bien souvent, Joachim Lafosse explore les conflits humains dans son film suit une mère et son fils tenter de rattraper le temps perdu du moins Sibylle, car Samuel n'est pas très heureux de faire ce voyage, lui qui était bien dans sa petite vie. Ce road-trip sur fond de voyage initiatique a des airs de huis clos à ciel ouvert avec les deux personnages qui amènent leur petit monde et leurs problèmes partout avec eux dans ces superbes décors naturels. Le dépaysement est agréable et pas que pour les yeux, car cela renforce la tension entre les deux personnages qui malgré leur chance d'être ici ne parviennent pas à dépasser leur conflit. Virginie Efira et Kacey Mottet Klein sont convaincants seulement, il manque un petit quelque chose à l'histoire qui manque d'émotion et au scénario qui est cousu de fil blanc. Les différentes rencontres n'apportent pas grand-chose et le film est parfois trop contemplatif, ce qui accentue le manque d'enjeux. Au final, cette petite balade dans ces beaux décors est sympathique, mais le film est moyen.
Road movie a cheval entre une mère et son fils a travers les montagnes du Kirghizistan . Les paysages sont magnifiques ainsi que les chevaux mais le propos du récit qui est le rapprochement de la mère et de son fils manque d'intérêt avec de trop nombreux silences et peu de péripéties qui plombe le film .
Continuer c’est un road-trip comme vous en avez rarement vu ! En compagnie des excellents Virginie Efira et de Kacey Mottet-Klein, on découvre parfois avec émerveillement les plaines quasi désertes du Kirghizistan. Evidemment, le film de Joachim Lafosse n’est pas là pour se la jouer Rendez-vous en terre inconnue mais plutôt pour réconcilier ses personnages principaux. On ne va pas se mentir, l’histoire ne vous fera pas bondir de votre siège puisqu’il ne s’y passe pas grand chose. Il faut compter sur le talent des comédiens qui est ici mis en avant pour faire vivre cette adaptation du roman de Laurent Mauvignier. En fait, l'idéal aurait était de pouvoir monter à cheval pour suivre Sybille & Samuel ...
"Continuer" est de ce genre de film qui n'est pas transcendant mais qui dégage une certaine puissance émotionnelle dans cette relation mère/fils à travers les paysages kirghizes. Le réalisateur, Joachim Lafosse, sait nous faire partager grâce à sa caméra des plans magnifiques et Kacey Mottet Klein est parfait dans ce rôle de jeune garçon paumé trouvant dans les chevaux une thérapie à son mal être et retrouvant la confiance de sa mère. Cette dernière, incarnée par Virginie Efira, joue peut-être là un de ses rôles les plus graves, ne sachant pas gérer sa vie amoureuse et ses propres démons tout en dégageant une bienveillance sur l'évolution de son enfant. Il y a beaucoup d'éléments manquants dans cette œuvre, ce qui me fait dire que c'est un beau film mais loin d'être un grand film.
« Continuer » est un film qui sort des sentiers battus puisqu’il s’agit d’un drame initiatique sur fond de western interprété par Virginie Efira et Kacey Mottet Klein. Ce dernier est un adolescent rongé par la violence. Pour une raison assez mal expliquée, sa mère va l’entraîner dans un périple à cheval à travers le Kirghizistan. C’est alors un moyen pour le réalisateur de « L’économie du couple » et « Les Chevaliers Blancs » de filmer les grands espaces de ce pays d'Asie centrale montagneux. Les décors y sont somptueux et sont un véritable voyage pour les yeux. Le rôle important des chevaux apporte également un sentiment de plénitude au spectateur. Quant aux comédiens, ils étonnent par leur complicité lors de leurs affrontements. Bien qu’il semble manquer une certaine intensité dans l’histoire, « Continuer » est une œuvre singulière et apaisante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Sibylle (Virginie Efira) et son fils Samuel (Kacey Mottet Klein) chevauchent dans les montagnes kirghizes. C'est le voyage de la dernière chance pour ces deux individus écorchés vifs. Sibylle en a pris l'initiative pour se rapprocher de son fils dont elle a négligé l'éducation et pour sauver cet adolescent buté de sa violence.
"Continuer" est l'adaptation du roman éponyme de Laurent Mauvignier, sorti en 2016, qui figurait sur les premières listes du prix Goncourt, du Goncourt des lycéens, du Médicis, du Renaudot, du prix Décembre et du Fémina qu'il a tous ratés. Le roman était sec et court, tendu comme un arc. Le film lui ressemble.
Il ne s'y passe quasiment rien, sinon la rencontre de bandits de grand chemin, des sables mouvants où les deux randonneurs manquent de s'enliser et une tempête de neige. On y voit nos deux héros sur leurs chevaux dans des paysages majestueux. Le plaisir qu'a pris Joachim Lafosse à les filmer laisse suspecter une collusion possible avec l'Office du tourisme du Kirghizstan.
"Continuer" est bâti sur une relation mère-fils dont on connaît par avance le dénouement. Virginie Efira est tellement attendrissante dans le rôle d'une mère repentante, désespérée de reconquérir l'amour de son fils, qu'on ne peut imaginer qu'il lui résistera. Kacey Mottet Klein a beau avoir son Ipad vissé dans les oreilles, il n'est guère crédible dans le rôle du fils rebelle.
Aussi court soit-il, "Continuer" est bien long et sa morale bien creuse.
La première moitié du film est consacrée plus aux chevaux qu'aux humains. Le jeune acteur de 20 ans semble plus âgé que son âge, et j'ai eu du mal à m'imaginer que c'est un ado. La scène de la chanson de Perret au bord de l'eau est ridicule et prend 4 minutes qu'il aurait mieux fallu consacrer à une scène forte sur la relation entre cette mère et son fils. Nous avons des explications, des bribes de dialogues ci et là, mais malgré cela on ne comprend rien, car il n'y a pas de sensibilité, pas d'émotions, à part les colères du fils. Virginie Efira n'incarne absolument pas cette mère courageuse mais anxieuse et désireuse de réparations Il se trouve que j'ai lu le roman. Comment peut-on avoir envie d'adapter un roman et le vider entièrement de sa sève ? Il est pourtant basé sur la relation difficile entre cette femme et son fils, il y a une teneur affective et psychologique intense, une relation qui se renoue petit à petit et suffisemment de force pour en faire un film profond, à la place de ce films sur les chevaux et le talent vocal modeste de Virginie Efira......