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bobmorane63
191 abonnés
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4,0
Publiée le 17 février 2019
Une oeuvre initiatique et touchante signé Joachim Lafosse !! Un film ou il s'y passe que très peu de choses mais avec un panorama superbe du Kirghizistan qui reflète les décors et au milieu de ça une mère et un fils sur des chevaux voyageant pour se retrouver et coller les liens fissurés par le passé. J'ai bien aimé ce périple qui passe d'abord par de belles images et une belle photographie qui donne envie de s'aventurer la bas. Puis l'histoire est pas mal avec une mère qui a tout quitté pour vivre dans ce pays et un fils rebelle et en colère envers elle entre engueulade et bonne entente. Ils sont très bien joués par deux comédiens en pleine ascension en ce moment, Virginie Efira et Kacey Mottet-Klein. Je regrette que le film ne dure qu'1 heure 24, je pense qu'il aurait mérité plus d'approfondissement mais c'est un très beau film dans sa globalité.
Comme bien souvent, Joachim Lafosse explore les conflits humains dans son film suit une mère et son fils tenter de rattraper le temps perdu du moins Sibylle, car Samuel n'est pas très heureux de faire ce voyage, lui qui était bien dans sa petite vie. Ce road-trip sur fond de voyage initiatique a des airs de huis clos à ciel ouvert avec les deux personnages qui amènent leur petit monde et leurs problèmes partout avec eux dans ces superbes décors naturels. Le dépaysement est agréable et pas que pour les yeux, car cela renforce la tension entre les deux personnages qui malgré leur chance d'être ici ne parviennent pas à dépasser leur conflit. Virginie Efira et Kacey Mottet Klein sont convaincants seulement, il manque un petit quelque chose à l'histoire qui manque d'émotion et au scénario qui est cousu de fil blanc. Les différentes rencontres n'apportent pas grand-chose et le film est parfois trop contemplatif, ce qui accentue le manque d'enjeux. Au final, cette petite balade dans ces beaux décors est sympathique, mais le film est moyen.
Nouveau film de Joachim Lafosse qui fait ici appel au grand espace. Balade à la recherche d’un avenir un peu plus radieux. Malgré une très bonne distribution, le film manque cruellement de matière.
On se désole à ne pas apprécier Continuer, car l'on sent que le film veut nous dire quelque chose, veut transmettre une émotion ou un message à méditer, mais malheureusement on a beau creuser (dans le désert), on ne trouve pas. Continuer est une parenthèse de vie, comme une bulle dans laquelle on rentre à l'improviste et sans explication (le début in medias res nous fait plutôt sentir qu'on n'a pas de carton d'invitation...). On suit alors tant bien que mal le voyage de cette mère-courage qui traîne comme un boulet (qu'il est) son fils délinquant. La forme est assez difficile à assimiler car on tente au démarrage de comprendre dans quelle histoire on s'embarque, il se passe peu de choses (toujours le même cycle : chevauchée, camping, disputes violentes...) et l'on commence à peine à cerner une leur d'émotion à la fin que le générique vous surprend déjà (le film ne dure que 1h15). D'une froideur incroyable, impossible de s'attacher aux personnages, et pire, on rêve de pousser du ravin ce gamin violent et détestable au possible dès qu'il ouvre la bouche. Encouragés à la vodka, les acteurs jouent bien leur rôle, les paysages sont beaux et la forme du récit (même désagréable) reste originale. On aurait bien besoin d'un petit verre (d'eau, bien sûr), nous aussi, pour apprécier ce film...
Quel ennui, quelle lenteur, quel aspect répétitif d'une relation mère fils qui finalement n'évolue que très peu, peut retourner au début après le mot fin tant il y a un éloignement entre ces 2 êtres qui sous l'initiative de Virginie Efira tentent de se rapprocher, se découvrir dans une sorte de voyage initiatique dans un pays nordique de la Russie dont j'ai déjà oublié le nom. Une sorte de road movie à cheval dans certes de très beaux paysages sauvages et désertiques, mais avec peu d'évolution d'un jour à l'autre avec un jeune homme particulièrement instable qui laisse peu de chance aux connections et qui peut dérailler, partir en vrille à chaque instant. Peu de paroles, de belles images sur les chevaux et sans doute plein de scènes où les symboles ne m'ont pas touché ou pas intéressé car il faut chercher dans la communication non verbale et des allégories d'éventuels signes et sens d'évolution. Virginie Efira, sans fard, est ici bien terne, elle qui est habituellement si pétillante et ce film est en fait assez déprimant au delà de l'ennui.
Superbe road movie , 2 personnes , une mère et son fils en face à face pour une randonnée a chevaux ,dans les steppes du Kurdistan. Parfois lent , humain et des rencontres , paysage rude mais beau.
Seuls sur leurs chevaux au milieu de la nature sauvage, une mère et un fils que la vie a fracassés se retrouvent enfin. C'est simple, c'est touchant, c'est la vie mais c'est un poil ennuyeux et, comme on dit dans le petit monde de l'équitation : ça craint. Toutefois, les steppes kirghizes du Maroc sont très belles et Virginie Effira trotte avec fougue sur son cheval de concours hippique. Ce n'est pas le chef d'oeuvre de l'année mais on passe un moment agréable.
Sibylle (Virginie Efira) et son fils Samuel (Kacey Mottet Klein) chevauchent dans les montagnes kirghizes. C'est le voyage de la dernière chance pour ces deux individus écorchés vifs. Sibylle en a pris l'initiative pour se rapprocher de son fils dont elle a négligé l'éducation et pour sauver cet adolescent buté de sa violence.
"Continuer" est l'adaptation du roman éponyme de Laurent Mauvignier, sorti en 2016, qui figurait sur les premières listes du prix Goncourt, du Goncourt des lycéens, du Médicis, du Renaudot, du prix Décembre et du Fémina qu'il a tous ratés. Le roman était sec et court, tendu comme un arc. Le film lui ressemble.
Il ne s'y passe quasiment rien, sinon la rencontre de bandits de grand chemin, des sables mouvants où les deux randonneurs manquent de s'enliser et une tempête de neige. On y voit nos deux héros sur leurs chevaux dans des paysages majestueux. Le plaisir qu'a pris Joachim Lafosse à les filmer laisse suspecter une collusion possible avec l'Office du tourisme du Kirghizstan.
"Continuer" est bâti sur une relation mère-fils dont on connaît par avance le dénouement. Virginie Efira est tellement attendrissante dans le rôle d'une mère repentante, désespérée de reconquérir l'amour de son fils, qu'on ne peut imaginer qu'il lui résistera. Kacey Mottet Klein a beau avoir son Ipad vissé dans les oreilles, il n'est guère crédible dans le rôle du fils rebelle.
Aussi court soit-il, "Continuer" est bien long et sa morale bien creuse.
Ce film est sympathique mais voilà... C'est tout... Les chevaux sont, certes très bien dressés et les acteurs pas mal. Mais le film n'a pas ce petit plus qu'on peut attendre en allant le visionner après avoir vu la bande-annonce... On attend mieux... Le film a un fil conducteur assez basique. Mais l'on ne ressent aucun sentiment dans la mise en scène : ni peur, ni panique... Que l'isolement des deux personnages désespérément déconnectés... Le fil conducteur du film est juste celui du voyage. Le film est en fait un enchaînement d'évènements consistant, à la fin à un tout assez brouillon. Quant à la fin, c'est le plus décevant... Une "chute" assez impulsive. Mais cette "chute" ne ressemble cependant à une fin mais à une suite logique des évènements qui s'enchainaient jusque-là. Et voilà le générique de fin! J'ai alors été très surpris. En bref, le film commence et continu sur une voie moyenne et fini sur une chute assez... Médiocre. Ce qui en fait un film pas terrible...
Une très mauvaise adaptation du livre. Tous les éléments y ont été changés, la fin est bâclée ainsi que le fond. C’est survolé, et l’acteur qui joue le fils n’est pas crédible il fait trop âgé pour le rôle. C’est comme si le réalisateur avait retire délibérément tout ce qui faisait l’essence du livre. L’auteur du livre doit d’ailleurs être dépité. Bref je pense que le cinéma français s’est offert un séjour au Kirghizistan avec l’actrice principale jouant toujours de la même façon. Qu’elle se décrispe! Je préfère oublier très vite ce film et relire le livre qui est magnifique, bouleversant, profond et dont l’histoire ne raconte pas la même chose.
"Continue"r est un film qui met pas mal de temps à vraiment démarrer et qui, durant plus d'une heure (sur une heure et 20 minutes) vaut surtout par la beauté des paysages et les prestations de Virginie Efira et de Kacey Mottet Klein. En fait, Joachim Lafosse n'a gardé du roman de Laurent Mauvignier que la partie centrale, celle relative au périple dans les steppes de l'Asie Centrale, avec quelques anicroches et les rencontres, le plus souvent amicales, avec des autochtones vivant dans des yourtes et pour qui les chevaux sont quasiment des divinités. Une des plus belles scènes du film est d'ailleurs celle où un forgeron local procède au ferrage des chevaux de Sybille et de Samuel, pendant qu'un autre habitant du village parle doucement aux chevaux, disons même tendrement, afin de les calmer. Après cette longue période durant laquelle on se sent frustré de ne pas trop savoir ce qui s'est passé avant dans la vie de Sybille et dans celle de Samuel, le rythme s'accélère, les éléments attendus nous sont fournis et c'est même au pas de course, prenant le spectateur par surprise, que le dénouement intervient.Nous avons dit plus haut tout le bien qu'il faut penser des prestations de Virginie Efira et de Kacey Mottet Klein. Restons dans les louanges avec Jean-François Hensgens, le Directeur de la photographie et glissons aussi quelques mots sur la musique, loin d'être envahissante et très bien choisie, comme toujours dans les films de Joachim Lafosse : un peu de Jean-Sébastien Bach, une valeur sure, et, à plusieurs reprises, une musique splendide et qui sort de l'ordinaire : "Oblivion", un morceau composé par le compositeur de tangos Astor Piazzolla et interprété au hautbois baroque par Marcel Ponseele.
« Continuer, aller l’un vers l’autre » Le film n’est qu’un début. Plus qu’une mise au point, une prise de contact, un recommencement. Le film pourrait être comparé à « maman » de Dolan pour le courage et l’entêtement de la mère qui affronte la colère, la rancoeur et les secrets non-dits. C’est peut-être comme ça que l’on doit sauver son enfant à la dérive. En cela, c’est un beau témoignage.
Rendez-vous en terre inconnue entre une mère et son fils en quête de reconstruction. Un road-movie sans fond et sans intérêt, seulement rehaussé par la beauté des paysages.
Continuer est à la fois une sorte de western familial sublime. Virginie Efira confirme une fois encore qu'elle est la meilleure actrice française de sa génération et Joachim Lafosse confirme son talent de grand metteur en scène
Un joli film sur la reconstruction du lien entre la mère et son fils qui passe par différentes étapes : les non-dits, les silences, les disputes et les cris mais également les rapprochements et quelques moments où le lien filial se tisse enfin. Les paysages sont sublimes et la musique bien trouvée.