Ce film est juste extraordinaire ! Tout y est parfait ! Le scénario qui est bouleversant et réaliste, les acteurs qui sont justes et émouvants et franchement j'ai passé mon temps à pleurer et j'aurais pu suivre ces personnages pendant des heures et des heures tant je m'y suis attaché. Un petit bijou ! Un vrai de vrai ! Le genre qui vous remue en dedans et qui vous travaille des jours après ! Rien à dire...
Un film sur le deuil et sur une enfance perdu.J'avais des préjugés avant de visionner ce film,mais au final j'ai trouvé qu'il est resté très terre à terre et qu'il n'essaye pas de caser une vision politique en douce,il traite avec sincérité la reconstruction d'individus après la perte d’êtres chères dans des circonstances toutes sauf naturels et c'est franchement émouvant et on s'attache aux personnages et à leur dur combat.spoiler: J'ai beaucoup aimé la fin qui apporte l'espoir même quand tout semble perdu,ça fait du bien! donc 3,5/5
Après Ce sentiment de l’été, Mikhaël Hers raconte à nouveau l’histoire d’une disparition, découverte à la Mostra de Venise. Portrait sensible tant des personnages que du Paris dans laquelle ils errent, le film garde légèreté, retenue et délicatesse, grâce au jeu subtil d’Isaure Multrier, ébouriffant mélange d’enfance et de maturité, et de Vincent Lacoste.
« Amanda » est le nouveau long-métrage de Mikhaël Hers (sélectionné au FIFIB 2018). Le film nous conte le destin de David : âgé de 24 ans, il vit au jour le jour, jonglant entre plusieurs petits boulots. Toutefois, sa paisible vie se voit être bouleversée lorsque sa sœur ainée meurt subitement, ainsi, il se retrouve en charge de sa nièce Amanda. Le scénario du film se révèle être cohérent tout au long du visionnage, sans jamais se montrer moraliste sur la situation difficile du personnage principale ou tomber dans le mélodrame poussif (un exercice compliqué dans le cinéma). Ainsi, une honnête empathie naît pour les personnages, une empathie qui devient plus forte par l’interprétation assez remarquable de Vincent Lacoste. Notamment, cela fait plaisir de voir des acteurs confirmés comme le dernier nommé (Hippocrate ; Première Année) et Stacy Martin (Nymphomaniac ; Le Redoutable) de toujours participaient dans des films indépendants, ce qui remplit le film d’une certaine humilité. Ce long métrage pleins de bons sentiments, se révèle être agréable à regarder grâce à un montage bien exécuté et léger. Pour conclure, « Amanda » est un film sincère dans lequel on passe un bon moment où les situations dramatiques et comiques s’enchaînent bien et font généralement leur effet. Ainsi, je vous invite à aller voir « Amanda ».
Un des meilleurs films de 2018. Un sujet traité avec beaucoup de sensibilité et de pudeur et qui évite de tomber dans le pathos. Le jeu des acteurs est très juste et la mise en scène précise, sobre, sans artifice. Un film Injustement oublié aux Césars.
un joli film sur la difficulté de la reconstruction après qu'un être cher meurt brusquement. Ici, l'attentat terroriste est un élément mineur car il ne sert qu'à la disparition brusque de la maman d'Amanda. Mais c'est bel et bien l'enfance volée, l'innocence interdite dont il est question. Amanda, 7 ans, devra grandir vite, trop vite, et le monde qui gravite autour d'elle en sera transformé. Son Oncle en premier. Une petite musique de vie quelque peu linéaire par le choix du scénario mais jamais avec ennui...
Avant, il y avait la maladie et les accidents, et maintenant, il y a ça... "Amanda" fait partie de ces films post 13 novembre qui parlent de ce qui a après les attentats avec toutes les difficultés rencontrées par ceux qui restent. Un film sur le deuil donc, mais aussi sur les traumatismes liés à cette épreuve difficile notamment pour ceux présents sur les lieux du drame. Ce n'est pas le cas de David, mais cette vision ensanglantée du parc le hantera pour toujours surtout lorsqu'il apprend que sa soeur est décédée. L'attentat sert surtout de toile de fond à l'histoire qui se concentre sur David et sa nièce dont il doit s'occuper. L'histoire de "Amanda" est vraiment très simple, mais c'est ce naturel et cette simplicité qui font que le film est réussi. L'annonce à un proche d'une mauvaise nouvelle, la rééducation physique, le traumatisme qui a des répercussions sur la vie quotidienne, etc. On découvre tout ça au cours d'instants de vie sans artifice. C'est le premier film de Mikhaël Hers que je regarde et j'ai trouvé ça puissant et émouvant. Il y a quelques passages où l'émotion semble forcée, mais l'ensemble est juste avec beaucoup de moments forts en émotions. Vincent Lacoste est crédible dans ce rôle d'homme dépassé par la situation et livre une bonne performance au même titre que la jeune Isaure Multrier ou dans une moindre mesure Stacy Martin qui est moins présente à l'écran. En somme, un bon film malheureusement réaliste.
Belle histoire très bien jouée. Comme toujours avec Mikhael Hers, tout est exprimé dans la douceur et la poésie,et l'émotion est présente à chaque coin de rue... la photographie est excellente le cadrage parfait,
David (Vincent Lacoste) mène une vie insouciante et sans contraintes entre son travail et ses visites à sa sœur. Jusqu’au jour où celle-ci disparait brutalement, laissant orpheline sa fille de 8 ans, Amanda. Tout son univers est alors remis en question. C’est l’histoire de 2 êtres qui vont apprendre à s’apprivoiser. Amanda est un beau film sur le passage à l’âge adulte, avec beaucoup de justesse psychologique et de bienveillance envers ses personnages. Ce film délivre un message d’espoir et nous démontre que malgré les difficultés de la vie, il faut avancer.
Film affligeant, anémique, joué sans conviction, qui se traîne dans un Paris éculé. Dialogues inintéressants, mornes. Qui a imposé cette gamine dans le rôle d'Amanda? Son père (industriel du numérique)? Sa mère? Elle a sans doute des talents mais pas ceux d'actrice! Et le visage inexpressif de son oncle ? Louer un film pareil, c’est oublier ce qu’a pu être le cinéma avant qu’il ne soit qu’un produit fade concocté entre copains et relations d’affaires
Un très bon film. On ne s'attend pas à ce qui va bouleverser la vie de ce trentenaire interprété par Vincent Lacoste qui va devoir s'occuper de sa nièce à plein temps. Vincent Lacoste est très bon, joue très très juste sans aucune sensiblerie.
Le nouveau film de Mikhaël Hers peut surprendre lorsqu’on ne lit pas le résumé. Vincent Lacoste, Stacy Martin et Isaure Multrier donnent l’impression de jouer dans un film d’Eric Rohmer avec son optimisme et ses couleurs. Pourtant toute cette énergie positive va s’effacer lors d’un terrible événement. Du haut de ses 24 ans, David se voit en charge de sa nièce de 7 ans. Ils vont devoir apprendre à vivre ensemble et se connaître véritablement. « Amanda » est un drame bouleversant avec encore une fois, un Vincent Lacoste qui n’en finit plus d’être meilleur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Aller voir un film d'auteur que la critique globalement apprécie est un acte militant de soutien pour la création. Donc "Amanda" est à voir pour cette raison, j'ose dire seulement ! Troisième opus de Mikhaël Hers, sur des sujets récurrents, comment gérer le deuil suite à une événement dramatique : ici un attentat. Sujet délicat, voire casse gueule. Pas de scène trash, cet épisode nous est tout juste suggéré, mais beaucoup de beaux sentiments c'est sûr ! Je ne m'étends pas sur les prestations des comédiens qui dépendent de la maitrise du metteur en scène, ici juste correcte même si à titre personnel je les apprécie. Le traitement et les enchainements sont artificiels, intellectuellement on pourrait dire elliptiques. Les rencontres de David sont d'une convenance téléguidée, bigre, la charmante provinciale (nouvelle locataire) se retrouve dans son lit, on s'en doute dès les premières secondes de leur rencontre que cela va se passer ainsi, original en diable n'est-il pas ? Bref beaucoup de clichés parisiens, des déplacements à vélos qui n'en finissent pas même si Paris est une belle ville sauf que cela prend des minutes inutiles, j'en passe et des meilleurs. Comme certains spectateurs j'ai tiqué sur la scène finale à Wimbledon la trouvant discutable, elle fait sans doute référence aux effets post-traumatiques sur une enfant de 7 ans. Film trop bien pensant qui manque vraiment de "corps", du pathos en veux-tu en voilà accompagné d'une musique très moyenne et peu inspirée. En tout cas la qualité technique du captage des dialogues de la bande son (dans ma salle de projection) était très bonne, cela ne les rend pas originaux pour autant. Je ne comprends pas l'emballement des critiques à l'égard de ce long métrage. Film sympathique qu'on peut aller voir mais pas revoir. S'il s'agissait d'une série télévision aux heures de grande écoute je serais plus indulgent, mais là, nous avons affaire à un film. ARTE, qui le soutient doit être plus exigeante.