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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 août 2019
Très beau film. Dans une ambiance légère au début on rentre dans le film immédiatement. fan de Vincent Lacoste qui est vruiament très bon dans un rôle un peu inhabituel mais toujours attachant.
Les plans sont justes dans un paris fort, parfois durs c'est très rythmé, j'ai ressenti de manière douce des émotions fortes.
Une merveille d'élégance et de justesse. Le naturel de Vincent Lacoste irrigue le film d'une sincérité rare. L'émotion affleure à chaque plan, ou presque, sans qu'elle ne soit jamais lourdement appuyée.
Magnifique film, Vincent Lacoste est bouleversant, la petite Amanda (Isaure Multrier) est trop craquante. Le scénario, la musique, l’image, les acteurs.... tout y est beau, un petit bijou de cinéma.
Tendre et émouvant, sur fond de drame. Parfaitement ressenti par V Lacoste et la petite fille. Un peu long peut-être, le séjour à Londres, le match (il suffisait d'y faire allusion) et la rencontre avec la mère oubliée n'apportent rien.
C'est un film tout en pudeur où Vincent Lacoste, une fois de plus, réussi une composition posée, sensible et tout a fait crédible. Pour autant, le propos se cherche entre les différents thèmes abordés, et finalement ne fait que survoler l ensemble. C est dommage, car ce petit film, tout en nuances, aurait mérité un autre souffle.
Contrairement à ce que peut laisser penser la bande annonce, Amanda n’est pas vraiment un film sur les enfants ou la paternité non souhaitée. C’est tout d’abord une œuvre bouleversante sur le deuil et la vie qui reprend doucement le dessus malgré tout. Impressionnant de maîtrise et de pudeur d’un bout à l’autre, le film s’organise finalement en trois parties qui sont assez distinctes : Dans la première demi-heure, ou paradoxalement il ne se passe quasiment rien, le réalisateur fait preuve d’une sensibilité peu commune dans sa manière décrire les personnages et les situations de la vie ordinaire. La deuxième partie du film, qui voit l’histoire virer soudain au drame absolu est évidemment la plus difficile tant pour lui que pour nous, mais Mikhael Hers parvient à conserver une sorte d’équilibre dans la tourmente et ne verse jamais dans le pathos ou le glauque. Enfin dans la troisième partie, lumineuse, du film, la vie reprend le dessus, en même temps que se dessine un chemin vers une forme de maturité. Et quel meilleur acteur que Vincent Lacoste pour traduire à l’écran ce cheminement. Lui qui a si souvent été associé aux rôles de sale gosse parvient à incarner le calme et la sagesse. Un véritable exploit. Pour lui aussi c’est le film de la maturité.
Film rare. Les acteurs sont formidables, ils jouent juste, surtout les acteurs principaux. L'histoire est touchante, émouvante pour qui a un cœur, bien filmé, bons plans et musique en accord.
Très réaliste et touchant, difficile de ne pas laisser échapper quelques larmes.. un casting attachant, Vincent Lacoste est excellent dans le role de David et la petite Isaure Multrier aka Amanda est émouvante. Petit bonus: j'ai également beaucoup aimé me ballader à travers les personnages dans les quartiers de Paris que j'aime tant.
Une vision post-traumatique des attentats terroristes. Un sujet délicat, parfaitement abordé par le réalisateur du déjà précieux « Sentiment de l’été » qui jamais n’appuie sur les stéréotypes du genre, lui préférant le commun d’un quotidien si présent, surtout quand celui-ci bouscule son bel ordonnancement. Une petite fille qui se retrouve seule, un tonton désemparé par cette charge inattendue et le monde qui tourne tout autour plus ou moins concerné, plus ou moins conscient. Sans jamais forcer la dose ou le point de vue, Mikhaël Hers dit superbement les choses de la vie en peu de mots et d’images. La réalisation qui coule ainsi de source prend de la même manière les comédiens dans une interprétation extraordinaire. De la part de Vincent Lacoste en premier lieu dont l’allure cabotine se frotte excellement aux responsabilités qu'impose la charge de sa petite nièce. Elle est jouée par Isaure Multrier de façon magistrale. Les derniers films français font souvent appel à de jeunes comédiens. Ils ne déméritent pas mais Isaure Multrier à déjà pris quelques longueurs d’avance. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un mélo sensible et sans pathos axé sur le travail du deuil et le lien filial. Parmi ces deux êtres qui tentent de s'apprivoiser, Vincent Lacoste est un formidable père de substitution... 😢 🎬🎬🎬🎬
très décevant, film très froid, aucune émotion ne passe, erreurs de casting, clichés, scène fondamentale (l'attentat), à la limite du ridicule, autant ne rien montrer que faire genre série B... j'avais aimé son dernier film mais là vraiment on dirait qu'il a voulu reprendre la même recette mais ça tient pas la route
Amanda est un film bouleversant . Il parle d’une innocence perdue. Vincent Lacoste et la petite Isaure sont renversants. Le politique par l’intime. Un film qui guérit !
Ce sentiment du deuil. Le sujet avait déjà été traité par Mikhaël Hers mais dans Amanda, il l'aborde de façon plus frontale, émotionnellement parlant. Tout en gardant cette délicatesse et cette subtilité qui en font un cinéaste rare qui ne va jamais au plus "facile". Ainsi, il ne filme pas la violence en action dans Amanda pas plus qu'une scène aussi évidente que celle de l'enterrement. Ce qui l'intéresse c'est la vie qui se poursuit et la façon dont la douleur se maîtrise, seul(e) ou en partage. Ce qui frappe aussi dans le troisième long-métrage de Hers, c'est la manière amoureuse qu'il a de montrer Paris, une ville qui semble avoir perdu son innocence et sa légèreté après les attentats. Les lieux ont beaucoup d'importance pour le cinéaste, les parcs, en particulier, comme une respiration dans un film où la caméra est souvent très proche des visages des comédiens, au plus près de leur intimité. Avec une mise en scène qui est aussi brillante et pudique que dans Ce sentiment de l'été : radieuse, élégante, fluide, résiliente, en quelque sorte, avant et après la tragédie. Mais ce qui est nouveau dans Amanda, par rapport aux précédents films de Mikhaël Hers, c'est bien cette envie de susciter l'émotion de façon plus nette, sans faux semblants : on verse des larmes dans le film, comme devant l'écran et ce n'est jamais du sentimentalisme forcé mais bien la résultante d'une sensibilité pure. Il y a également ce sentiment étrange et étonnant d'être à la fois à distance et au coeur du chagrin des personnages principaux du film. Et en empathie total avec des acteurs dirigés de main de maître par le cinéaste. Vincent Lacoste prouve cette fois encore qu'il peut tout jouer, avec cette fausse nonchalance qui le caractérise, et sa connivence avec l'extraordinaire fillette qui lui fait face, Isaure Multrier, est pour beaucoup dans la réussite d'Amanda, l'un des plus beaux films de cette année, haut la main.