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    Amanda
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    244 critiques spectateurs

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    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Un attentat, une victime innocente, un frère malheureux et une petite orpheline... vas-y, va critiquer le film maintenant ! Alors, bien-sûr, ce n'est pas du pathos gratos, c'est un film sur la résilience, mais pour peu qu'on ne soit pas happé par les larmes en croco de Vincent Lacoste, on finit par trouver que ça ressemble plus à un téléfilm du lundi sur TF1 qu'à du Eric Rohmer. Pas convaincu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Que reste-t-il après la mort pour ceux qui vivent ? Pour celles et ceux, petits et grands, qui survivent à l’absence, au manque, à la douleur, à l’horreur ? « Amanda », un film sans artifice qui tente d’éluder ces questions avec un franc parler que les images mieux que les mots parviennent à illustrer. Parce qu’après la mort, il y a la vie.
    Seul petit bémol : quelques scènes où le jeu d’acteur semble sonner faux mais l’emotion du film en lui même permet de passer au-delà.
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    « Elvis has left the building ». Cette phrase qui servait à disperser les admirateurs d’Elvis Presley à la fin de chacun de ses concerts, Sandrine (Ophélia Kolb), professeure d’anglais et maman célibataire, en explique la signification à sa fille Amanda (Isaure Multrier) âgée de 7 ans. Le chanteur s’en est allé, plus besoin de l’attendre. Ce faisant, elle n’imagine pas que, bientôt, c’est elle-même qui quittera non pas seulement un « building » mais ce monde et que c’est la petite Amanda qui devra se résoudre à ne pas l’attendre, car on ne revient pas du pays des morts.
    Le thème du deuil, le réalisateur Mikhaël Hers l’avait déjà exploré en 2016 avec un film tout en finesse intitulé « Ce sentiment de l’été ». Il y revient aujourd’hui mais en le reliant à de terribles faits d’actualité, ceux des attentats qui ensanglantèrent Paris en novembre 2015. Il y revient aussi en prenant le temps et, pendant toute une grande première partie du film, avant que ne survienne la tragédie, en familiarisant le spectateur avec un ensemble de personnages, tous très attachants : Sandrine et Amanda, mais aussi et surtout David (Vincent Lacoste), le frère de Sandrine, ainsi que Léna (Stacy Martin), la voisine de ce dernier avec qui il ne tarde pas à flirter. David, très pris par ses deux jobs, la location d’appartements pour touristes et l’élagage des arbres du 20ème arrondissement de Paris, n’en trouve pas moins du temps pour aider sa sœur en allant, par exemple, chercher la petite Amanda à sa sortie d’école (quitte à arriver en retard et à se faire ensuite gourmander par Sandrine). On devine néanmoins la complicité qui unit tout ce petit monde.
    Or voilà que tout est bouleversé le jour où David, allant à la rencontre de Sandrine et Léna qui sont parties se promener dans le bois de Vincennes, y découvre un carnage. Des terroristes ont tiré sur tous les passants qui se trouvaient à leur portée. Les corps ensanglantés gisent sur la pelouse. Quelques plans sur le massacre puis sur l’entrée de l’hôpital Tenon suffisent à faire percevoir l’ampleur du désastre. Plus tard, la même sobriété, la même pudeur sont au rendez-vous lorsqu’il s’agit pour David d’expliquer à sa nièce Amanda que sa mère est au nombre des victimes. Ces qualités, le cinéaste ne les abandonne jamais, parvenant ainsi à réaliser un film qui est un bijou de délicatesse.
    Pour David, jeune homme de 24 ans quelque peu « adulescent » comme on dit, les décisions à prendre ne vont pas de soi. Elles engagent sa liberté. Hormis une tante qui donne volontiers un coup de main et sa mère qui vit à Londres et qu’il n’a pas vu depuis dix ans, il n’y a que lui pour prendre la charge de la petite Amanda et devenir son tuteur (voire l’adopter). À moins, bien sûr, de placer l’enfant dans une institution accueillant des petits orphelins, solution que le jeune homme envisage pendant quelque temps. Mais la relation qui se noue entre l’oncle et la nièce ne peut laisser de place à une telle perspective. Rien ne va de soi pourtant, l’enfant fait des cauchemars et se rebelle lorsqu’elle constate la disparition d’objets dont se servait sa mère, et cependant quelque chose se construit qui ne s’explique pas. Il faut même, pour David, accepter de renoncer à des satisfactions immédiates, lui qui fait le voyage jusqu’à Périgueux dans l’espoir d’en revenir avec sa bien-aimée Léna qui, blessée au cours de l’attentat et, bien évidemment, traumatisée, a préféré s’éloigner de Paris. En fin de compte, c’est au cours d’un voyage à Londres, projeté avant l’attentat du bois de Vincennes, qu’apparaissent en évidence les sentiments ambivalents qui habitent le cœur d’Amanda. spoiler: Là, dans le stade de Wimbledon, ses yeux sont baignés de larmes tandis que, de sa bouche, s’échappent des rires. Larmes de douleur causées par la perte d’une maman, rires de joie parce qu’avec la présence affectueuse de son oncle la vie et le bonheur sont toujours possibles.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2018
    Film globalement ennuyant, dont la fin ne relève en rien l'ensemble déjà longuet. Bien sûr la démarche est intéressante et le côté réaliste réussi, mais même sans être particulièrement adepte de film d'actions, j'ai trouvé le rythme assez mauvais, et les personnages, mis à part Amanda et son frère, assez peu attachants ou trop bobos parisiens. La copine est une sorte de stéréotype d'artiste parisienne, idem pour la grande tante canon... Au moins, on sentait bien l'ambiance très parisienne avec des vues insistantes sur des places de la capitale. Ce film apparaît alors aussi comme un hommage à Paris, mais avec une mise en scène avec peu d'intérêt, ça plombe un peu le sens de cette proposition !
    axelle J.
    axelle J.

    118 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Ce film ne peut que toucher et bouleverser, sauf si on est insensibles et qu'on a pas de coeur.
    Voilà un film sérieux et précieux.
    Il faudrait davantage de films de cette sensibilité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    Film complètement nul. Aucune inspiration, des performances plates et superficielles. Je n'y ai cru un seul instant. Qu'est-ce qu'on avait dans la tête à fabriquer un tel navet? Ce film n'a rien à nous apprendre, ni sur la vie, ni sur la musique. La musique est atrocement ringarde, la cinématographie à peu près inexistante. Quoi d'autre...a oui, mes monuments parisiens sont beaux, même si on n'a aucune idée de pourquoi on nous les montre
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    un film émouvant , sobrement traité bénéficiant d ' une interprétation parfaite , le jeune vincent lacoste est excellent dans un registre nouveau pour lui ! le film se passe à Paris , un Paris loin des sites touristiques mais attachant et donnant un accent de vérité à l ' histoire ! le film commence en nous montrant une famille à la vie ordinaire mais heureuse qui va connaître un drame , un attentat comme nous en avons vécu malheureusement et nous voyons cette famille endeuillée essayer de se reconstruire . un beau film !
    dominique P.
    dominique P.

    837 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Bien que le sujet de ce film soit dramatique et triste, c'est un vrai régal.
    Oui c'est un vrai régal ce film pour les raisons suivantes : il n'y a pas d'action, pas de sexe, pas de vulgarité et de surcroît c'est très bien réalisé, très bien interprété, c'est sensible, très juste, tendre, délicat, émouvant, doux.
    Voilà un film paisible, agréable et qui fait du bien.
    Par ailleurs, la petite fille est excellente dans son rôle.
    Je recommande.
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Un beau film. Tout simplement. « Amanda » est une œuvre belle et qui sait nous toucher en plein cœur sans aucun artifice. Mikhaël Hers ne choisit pourtant pas la facilité avec son troisième long-métrage en prenant pour thèmes non pas un mais deux sujets pour le moins casse-gueules. Son scénario nous parle en effet du deuil d’un proche, un sujet qu’il avait déjà abordé d’une manière tout aussi touchante mais moins aboutie dans son précédent film, le tout aussi beau « Ce sentiment de l’été ». Mais cette fois, Hers le fond dans un autre sujet pour le moins risqué et polémique, celui des attentats. Ce dernier point n’est pas traité de front, ce n’est pas le cœur du film mais la cause du deuil ; la manière dont le gèrent les proches étant davantage au centre de ce que l’on voit. Le récit est tout sauf spectaculaire, il prend uniquement le soin de se concentrer sur l’intime et sur l’humain.

    « Amanda » est tout de même l’un des premiers films qui parle de ce sujet hautement inflammable et direct depuis le début de ceux-ci en France, de manière bien plus frontale que, par exemple, « Nocturama » de Bertrand Bonnello. Et Hers le fait d’une manière si pudique et naturelle, qu’elle force le respect par sa justesse de ton et de regard. Le metteur en scène prend bien le temps de présenter ses personnages et de nous faire entrer dans leur routine. Le long-métrage a ensuite l’intelligence de ne pas nous montrer le carnage de l’attentat en lui-même, la suggestion étant favorisée. Le script ne s’attache qu’à ces conséquences sur la vie de David et de sa petite nièce. Par le biais de quelques séquences déchirantes, mais jamais larmoyantes, il nous fait fondre en larmes grâce à l’interprétation toute en finesse et en retenue de Vincent Lacoste (qui trouve là le rôle de la maturité et peut-être son meilleur) et de la petite Isaure Multrier.

    Par petites touches et un art de l’ellipse convaincant, le cinéaste dresse un état psychologique de ces personnages avec délicatesse. Un jeune adulte apprenant à s’occuper d’une enfant, celle-ci devant appréhender l’absence d’une mère et une jeune femme se bornant à revivre sa vie sans avoir peur. Tout cela est montré avec une douceur doublée d’une puissance de frappe qui force le respect. Il y a bien quelques petites longueurs et quelques scènes bavardes pas forcément utiles mais « Amanda » fait tellement de bien en dépit de son sujet hautement dépressif qu’il impressionne. Et Hers n’a pas son pareil pour filmer l’été, comme dans son précédent opus. Encore une fois, en tout simplicité et par le prisme de plans plutôt banals, il nous fait prendre la température de cette saison avec maestria. C’est un film au sujet dur qui sait nous toucher tout en étant d’une fragilité incroyable. Et on sort de la salle, émus mais apaisés.

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    Misyl11
    Misyl11

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    magnifique
    bouleverant
    sublimes comédiens
    mise en scène pudique.
    une oeuvre éblouissante
    à voir absolument
    Acfc
    Acfc

    10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    Vincent Lacoste se voit obliger d'un jour à l'autre de prendre en charge sa nièce âgée de 7 ans suite à la mort tragique de sa mère dans un attentat à Paris. Une première demi heure où il ne se passe pas grand chose, des choses de la vie courante.Et puis l'attentat et le désarroi d'une petite fille qui se réfugie dans les bras de son oncle. Le film manque d'intensité et de rythme
    par moment mais il offre quelques jolies moments d'émotion
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    La gamine joue souvent faux (et Vincent Lacoste parfois aussi) ça c'est déjà rédhibitoire.
    Dialogues plats. Aucune finesse, aucune surprise.
    Scénario pénible: Utiliser les attentats comme faire-valoir dans leur film j'ai trouvé ça obscène. Quant au climax pendant le match de tennis c'était tout simplement consternant...
    A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    Amanda est un film incroyable. Touchant mais sans tomber dans le cliché. Je vous le conseille vraiment le texte est bien écrit les détailles sont beau et naturelle la distribution est très bien choisis. Ce film contient beaucoup d'émotions !!! C'est sur qu'il est un des plus beau film de l'année et même pour les adolescents c'est un film interecant !! A voir absolument.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2018
    Troisième long-métrage, "Amanda" sera sans doute le film qui fera connaitre Mikhaël Hers du grand public car il aborde un sujet très sensible sous un point de vue très quotidien : la mort brutale et le deuil des proches face à l'inattendu de la situation. L'émotion est palpable et Vincent Lacoste perce à vif !
    David est une jeune adulte qui vit de petits boulots, de magouilles. Très proche de Sandrine, sa soeur ainée, mère célibataire d'une fille de sept ans, ils passent beaucoup de temps ensemble, pour se rendre service essentiellement. Mais rien n'aurait pu laisser présager le destin tragique et soudain de Sandrine, laissant David et sa fille, Amanda, seuls...
    "Amanda" rentre dans la catégorie des films actuels qui, par des scènes de la vie quotidienne, réussit à nous happer, nous questionner, nous toucher. Pourtant il n'y a ici ni énigme, ni politique, ni pathos, seulement des êtres comme vous et moi, frappés dans leur vie par un drame imprévisible. Il y a le passé des souvenirs des habitudes, le présent de la douleur du deuil et le futur d'un renouveau possible. Tout est petit et délicat, tendre et juste, sans pousser la larme ni nous effrayer sur notre époque où l'homme s'auto-détruit. David et Amanda, les deux protagonistes principaux, font face et remontent la pente. Pas de psychologie ni de scènes de trop mais un infime souffle d'espoir et de reconstruction qui se profile à l'horizon, même si ce n'est pas sans embûches. Vincent Lacoste, que je ne porte pas haut dans mon estime en tant qu'acteur, signe sans doute son meilleur rôle à ce jour : engagé émotionnellement, extrêmement poreux et convaincant dans des scènes poignantes et subtiles. Impossible de ne pas citer Isaure Multrier, Amanda, qui aborde ses scènes avec un naturel déconcertant, le sourire rempli de souvenirs. Au delà du deuil, c'est une ode à la vie : comment rebondir suite à la perte soudaine d'un être cher ? Comment accepter de rendre possible l'inconcevable ? Le réalisateur touche notre Moi profond sans nous bouleverser, sans en faire trop, mais juste en nous confrontant à un quotidien, différent mais proche du nôtre. C'est dans la pudeur que "Amanda" livre toute sa richesse.
    Quand on regarde la bande-annonce du film ou quand on lit son synopsis, son enjeu et son thème principal ne nous sont pas dévoilés. Afin de préserver la choc qui m'a saisi quand je ne m'y attendais pas du tout, ce qui va suivre est à considérer comme un gros spoiler. Je conseille donc aux personnes qui n'ont pas vu le film de s'arrêter là. "Amanda" est aussi l'un des premiers film français à aborder le thème on ne peut plus moderne du deuil des familles suite à un attentat. Ici, le réalisateur a fait le choix d'en inventer un dans le bois de Vincennes et l'irruption de cette scène sanglante au milieu d'un film d'auteur a de quoi vous secouer. En cela, "Amanda" a de l'audace, de l'ingéniosité en délivrant des scènes percutantes entre une jeune fille et son oncle tout juste adulte. Car lorsqu'il y a un attentat, il y a un phénomène de masse effrayant où on en oublie presque la tragédie individuelle provoquée dans chacune des familles des victimes. Ici, le film résonne de façon infaillible. Certes, l'émotion est là mais c'est aussi très solaire et rempli de bonnes ondes, loin de toutes fatalités. Donc oui, la force du sujet m'en fait oublier ses maladresses, le personnage de Stacy Martin pas vraiment essentiel et des scènes parfois trop à l'écoute du silence...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Une belle histoire gâchée par un mauvais scénario . Les acteurs font le travail mais se trouvent gênés par les longueurs imposées par le réalisateur.
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