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DestroyGunner
24 abonnés
883 critiques
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4,0
Publiée le 23 décembre 2018
Parmi plusieurs bonnes réalisations récentes de films d'auteurs de qualité ayant pour point commun la valorisation des qualités humaines de solidarité et de partage, AMANDA émerge nettement. Sans se confiner au traitement des victimes indirectes de la vague terroriste de ces dernières années, ce qui aurait pu être assez indécent, cette oeuvre préfère en tirer le prétexte pour habiller un scénario assez peu convenu sur une adoption d'orpheline par un jeune frère de la maman défunte qui n'était pas vraiment préparé à la paternité. Cela est à la fois très juste, sensible, sans pathos, et le talent des acteurs est époustouflant, Vincent LACOSTE en premier (mais il nous a convaincu depuis longtemps déjà ; même si la tragédie ne semble pas encore totalement dans son registre, il est assez touchant dans l'expression du deuil de ce grand ado quelque peu timide mais malicieux qu'il semble devoir rester encore pour longtemps). Et pour ne rien gâcher, avec de belles images du Paris d'aujourd'hui dans ses quartiers les plus emblématiques (principalement le 12ème arrondissement, cher à mon coeur). A ne pas manquer.
Très beau film porté par un acteur au sommet. Vincent Lacoste, bien parti pour un César, est bouleversant. La caméra ne le quitte pas des yeux sous le soleil de l'été parisien. Quelques dialogues trop littéraires gâchent un peu le plaisir, mais le tout est raconté avec tact et pudeur. Une belle émotion.
Dans le Paris post-attentats représenté de manière très réaliste, la vie se reconstruit petit à petit après la tragédie. une vie pleine d'espoir pour David et Amanda, même si elle ne sera plus jamais la même qu'auparavant. Mikhaël Hers réussit donc, par l'intermédiaire de son film, à nous montrer qu'il faut toujours garder espoir, même dans les cas les plus sombres" Titouan 2e9
Un film délicat et émouvant fidèle en cela à la filmographie de Mikael Hers,chantre de la mélancolie et de la tristesse .Une fillette,suite au décès brutal de sa mère,se doit d'apprivoiser son jeune oncle,immature et dilettante campé avec maestria par V.Lacoste.La dernièrev scène est tout simplement bouleversante autour de la dramaturgie d'un match de tennis où tout semble plié(Elvis has left the building ,"tout est foutu",s'exclame la jeune héroîne) et bien non...
Remarquable jeu d’acteurs, le film est très émouvant. Le cheminement de David est magnifique, son questionnement et sa douleur sont filmés avec beaucoup de finesse.
Amanda, est avec Pupille, un des deux films français qui, dans la catégorie drame, mettent en exergue le talent des jeunes réalisateurs français et leur qualité d’écriture. Mickael Hers est le premier à s’attaquer au douloureux sujet des traumatismes post-attentat et il le fait avec brio. Il a choisi de poser son regard sur ces blessures invisibles avec lesquelles vivent les proches de ceux qui ont été touchés dans leur chair. Et en cela c’est une première. Surtout que le cadre parisien qu’il met en scène offre une forte résonance avec les événements du 13 novembre. On peut regretter tout de même le choix de créer un nouvel événement et de le présenter assez maladroitement. Mais l’important n’est pas là. Plutôt dans cette magnifique relation entre deux êtres que rien ne destinait à vivre ensemble. Surtout qu’avec la formidable nonchalance de façade qu’incarne toujours à la perfection Vincent Lacoste, la relation qu’il noue avec sa nièce (la parfaite Isaure Multrier) prend une tournure particulièrement touchante. Deux autres actrices crèvent l’écran : les jeunes Stacy Martin et Ophélia Kolb qui incarnent des femmes bien différentes mais toutes deux modernes et fortes. Mickael Hers ne tombe jamais dans le pathos et ne cherche pas à faire de son récit un tire-larme futile. L’alchimie qu’il parvient à créer entre Vincent Lacoste et sa toute jeune partenaire est particulièrement touchante et transperce l’écran. Comment mieux parler de ces indéfinissables traumatismes et de la forte résilience qu’elle nécessite ? Pas autrement !
Bien que déjà fort déçu par la prestation de Vincent Lacoste dans Hippocrate, ne voulant pas rester sur cette mauvaise impression vis-à-vis de cette "étoile montante du cinéma français" et fort des 4 étoiles attribuées par la presse ET par les spectateurs à ce film, je suis allé voir Amanda. Quelle déception ! Malgré ce scénario fort sinistre, je n'ai ressenti aucune émotion durant tout le film, la réalisation, la mise en scène et le jeu de Vincent Lacoste, tout d'une platitude confondante !! J'ai même failli m'endormir, c'est tout dire.
Les acteurs de ce film en révèlent toutes les qualités. Sans en rajouter chaque situation reflète la difficulté de revivre après une perte violente, avec simplicité et justesse. Un joli film émouvant.
Le politiquement correct n'a peut être pas de limite, mais autant de critiques élogieuses sur un tel film... c'est limite ! Désolé pour l'émotion qui n'est pas passée de l'écran jusqu'à moi, peut être parce que ça sonnait tellement faux, comme les larmes de Vincent Lacoste ou l'âge de la jeune comédienne, qui fêtera ses 11 ans demain et avait donc sûrement bien plus que 7 ans au moment du tournage. J'en passe et j'en passe. Jusqu'à la métaphore tennistique finale bien pathétique. Un film à réserver aux amateurs de places parisiennes (et d'appartements chics comme le cinéma français s'en dénichent souvent) et de longues promenades à vélo, aussi pénibles que la musique qui les accompagne. Une étoile c'est un grand maximum
Avec "Amanda", selon moi Vincent Lacoste entre définitivement dans la cour des grands. Casté par un autre Vincent (Lilty) dans des rôles mettant déjà en lumière sa sensibilité embarrassée (en tout cas carabinée puisqu'il incarnait un carabin dans "Hyppocrate" et "Première année") il explose ici dans un registre en demi-teinte, sans jamais avoir besoin de trop en faire pour que jaillisse l'émotion. Tendresse, désarroi, résilience, il lui suffit de si peu en regards, en gestes simples, en sobres mots pour les incarner que tout sonne juste dans cette très belle histoire d' un amour désintéressé, rendue malheureusement vraisemblable ô combien par le contexte actuel... Toute la distribution d'ailleurs assure avec sobriété, pas à dire. Mais il faut bien sûr mentionner sa très jeune partenaire : face à lui, très bien dirigée et poignante, la petite Isaure Multrier n'est pas en reste, portant sur ses petites épaules une part égale de la force d'aimer que ce film irradie. Pas une fausse note jusqu'à la fin ouverte qui nous cueille au plexus, message d'espérance envers et contre tout. Bravo !
Probablement l’un des meilleurs film français depuis un bon moment. La photo, le son, le scénario et l’interprétation sont magnifiques. Le film est terriblement juste et tout en subtilité. Un film doux, coloré qui n’oublie pas d’être drôle pour contraster avec le sujet de la confrontation à l’absurde et à l’impossible.
Comme quoi, ce ne sont pas les étoiles qui garantissent la qualité d'un film! Certes le propos est dur, le(s) sujet(s) difficiles, mas que c'est brouillon, que les scènes clé et importantes sont inachevées, que les histoires s'entrechoquent et se font avorter les unes les autres. Heureusement Vincent et Isaure sont parfois attendrissants. Déception donc!
Film pudique dans lequel l’emotion n’est pas surjouée. Film sur l’air du temps, les attentats, l’enchainement des petits boulots, la vie urbaine, les transports à vélo, les séparations, la résilience, .....Très beaux plans d’un Paris non conventionnel même si je n’ai pas le souvenir que les déplacements à vélo dans Paris puissent être aussi fluides. La superbe catharsis provoquée par « Elvis left the building » . Très beau casting avec une mention particulière pour Vincent Lacoste et Isaure Multrier.
Le film est pur, à l'écriture précise, ne tombe jamais dans le pathos, et est porté par Vincent Lacoste et cette petite merveille d'Isaure Multrier. C'est poignant et vrai. Seul hic : pourquoi promeut-il du début à la fin la pratique du vélo sans casque en plein Paris, enfant compris ? Mystère !