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Serge K
14 abonnés
347 critiques
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4,0
Publiée le 17 février 2019
Belle histoire très bien jouée. Comme toujours avec Mikhael Hers, tout est exprimé dans la douceur et la poésie,et l'émotion est présente à chaque coin de rue... la photographie est excellente le cadrage parfait,
Réaliser un film avec pour toile de fond, les attentats, est un enjeu à la fois courageux, risqué, alors que 3 ans après le 13 Novembre, l'émotion est encore palpable. Est-ce encore trop tôt pour réaliser un film sur ce thème ? On ne comprends pas très bien ce qui ressort du film...on sent que le réalisateur veut montrer des personnages égarés, marqués, traumatisés...mais cela a du mal à se faire ressentir...comme s'il avait fais le choix de mettre une distance avec la situation, comme pour éviter de faire ressurgir le traumatisme... On a dû mal à trouver la place qu'occupe les personnages...et l'histoire ne sait pas si elle doit se concentrer sur le deuil, la reconstruction...au final, la thématique du deuil semble banalisée... Si la relation David / Amanda est très sincère et touchante, la relation David/ Léna est confuse et bancale...le personnage de Stacy Martin a beau être super, il n'apporte pas grand chose à l'histoire. Le jeu des protagonistes manque de naturel, on a l'impression que la petite Isaure Multrier n'a pas conscience du contexte et qu'on lui a juste donné des indications de jeu, comme "là, tu dois pleurer" Dommage, car le jeu des enfants est souvent naturel... Après, il s'agit sans doute d'intentions scéniques de la part du réalisateur. Au final "Amanda" est un film pleins de bonnes attentions scénaristiques et de mise en scène, mais plusieurs éléments empêchent une connexion avec le film. Après il peut
Comme quoi, ce ne sont pas les étoiles qui garantissent la qualité d'un film! Certes le propos est dur, le(s) sujet(s) difficiles, mas que c'est brouillon, que les scènes clé et importantes sont inachevées, que les histoires s'entrechoquent et se font avorter les unes les autres. Heureusement Vincent et Isaure sont parfois attendrissants. Déception donc!
Ca commence comme du Rohmer, puis il y a l'attentat, et on a du mal à retenir ses larmes, car Elvis has left the building. Expression que tout le monde semble être censé connaître, mais que j'ai découvert dans le film.
Un film qui a mon avis à toutes les qualités d'un téléfilm soporifique. Il faut un long moment de parisianisme avant que le film ne commence. Un de ces attentats aveugle qui fauche des victimes innocentes dans un parc, et voilà notre sens critique pris en otage par les bonds sentiments et les glandes lacrymales. La mère de la petite Amanda est morte, et tout le boulot repose que les épaules de Vincent Lacoste, jouant son jeune frère, garçon sympathique et un peu bohème, accusant le coup, mais devant prendre ses responsabilités de tuteur, vis à vis de sa nièce. Longues plages de promenade en vélo dans Paris, puis à pied, mais pas en métro sous un soleil omniprésent, flanqué parfois de la petite sœur, obligée de renoncer à ses "Paris Brest". Ne parlons pas des sempiternels coups de fil, sans fil maintenant, et meublant les nombreux vides. "On se voit….".Bis repetita dans la séquence Londonienne.....Tout cela fait très "qualité France" avec moultes "bons verres" dégustés, d'un membre de la famille à l'autre. Il y a vingt ans, l'acteur aurait grillé cigarette sur cigarette, pour montrer ses troubles de l'humeur. C'est toutefois la première fois que je vois un film sur Paris sans une goutte de pluie. Un cliché évité...
Tendre et émouvant, sur fond de drame. Parfaitement ressenti par V Lacoste et la petite fille. Un peu long peut-être, le séjour à Londres, le match (il suffisait d'y faire allusion) et la rencontre avec la mère oubliée n'apportent rien.
Le passage du monde des enfants à celui des adultes est très bien illustré par ce film, qui montre un jeune homme de 24 ans, léger inconséquent, vivant au jour le jour, qui doit prendre en charge sa vie et celle de sa nièce de 7 ans dans un contexte dramatique. Un changement d'attitude et de point de vue nuancé et touchant, qui concerne tous les aspects de la vie : l’amitié, l’amour, l’engagement, le deuil, la parentalité et la compréhension des autres. La petite fille et tous les acteurs sont crédibles et émouvants.
Un drame un peu mou , portant sur la réflexion de plusieurs sujets, joué simplement. Ne restera pas spécialement en mémoire mais mérite le détour. ----Octobre 2019-----
Très touchant, ce superbe film est admirablement interprété : Isaure Multrier est une petite fille bouleversante (ça laisse imaginer une sacrée carrière) et Vincent Lacoste, époustouflant dans ce rôle. Le sujet est original, l'émotion du début à la fin sur un sujet réellement poignant
Avec une simplicité étonnante, ce troisième long-métrage de Mikhaël Hers, sorti en 2018, touche droit au cœur. En dépit d’une mise en scène sobre, on est progressivement emporté par ce tourbillon émotionnel. Le sujet abordé constitue bien évidemment un point d’ancrage bouleversant. A la suite d’un drame, une petite fille (Isaure Multrier) devient orpheline avec pour seule autorité responsable son jeune oncle. Les thèmes du deuil et de l’apprentissage d’une paternité subie sont traités sans excès de pathos et même avec une touche d’humour que Vincent Lacoste parvient à distiller savamment. Bref, un film d’une grande sensibilité.
Remarquable jeu d’acteurs, le film est très émouvant. Le cheminement de David est magnifique, son questionnement et sa douleur sont filmés avec beaucoup de finesse.
Trés bon film, triste certes par moments, mais surtout basé sur une bonne note d'optimisme qui monte crescendo au fur et a mesure que les minutes passent, jamais on bascule dans le mélodrame à deux balles,, évidement, on est pas morts de rire tout du long. Superbement bien interprété, on passe un bon moment, on en sort pas tristes.