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Un visiteur
3,5
Publiée le 29 novembre 2018
A Paris, David, 24 ans, jongle entre les petit boulots sans se plaindre. Il n’a plus ses parents près de lui, mais une sœur qu’il aime et possiblement une nouvelle copine. Avec un sourire résigné, il s’accommode de sa précarité professionnelle et affective. Mais tout change, quand sa sœur et son amie sont victimes d’un attentat dans un parc. La première ne s’en sortira pas, laissant orpheline Amanda, sa fille de 7 ans. David va devoir faire à la fois le deuil de sa sœur et devenir un père de substitution pour sa nièce. Le film commence là. Dans ce climat post-attentat, qui renvoie à celui qu’ont vécu les parisiens l’hiver 2015, « les jours d’après » sont compliqués. Avec une peine immense à surmonter et quelques angoisses pour David sur sa capacité à être un tuteur à la hauteur. Avec maladresse, courage et patience, le duo apprend à se supporter. Sans rien oublier - c’est impossible - juste pour replonger dans la trivialité du quotidien. Il faut bien reconstruire une autre famille, ou reconstruire autrement sa famille… Le travail de deuil est au cœur du film de Mikhaël Hers. Il s’en accommode avec pudeur, empathie et quelques fragiles certitudes. Sans jamais laisser le pathos submerger la tristesse. A l’image de la superbe interprétation de Vincent Lacoste, dont le visage dit mieux que tout le trouble face à l’ampleur du traumatisme. Avec la surprenante Isaure Multrier, ils forment un étonnant duo. Cela compense une mise en place un peu longuette et surtout la métaphore finale sur les courts de Wimbledon dont on se serait bien passé.
Le nœud du scénario a été dévoilé à l’avance dans toute la communication qui a accompagné ce film. Un attentat. Des victimes. Parmi celles-ci, la sœur de David le personnage principal de cette histoire qui va devoir se confronter à Amanda, le rôle titre, la fille de la défunte dont il est donc l’oncle. Jusqu’à l’événement dramatique, un jeune oncle « bon copain » un peu dilettante. Le titre pourrait laisser penser que ce sera un film sur Amanda, comment vit-elle ce drame, comment se réfugie-t-elle sous l’aile protectrice de son oncle. Il y a un peu de ça bien sûr mais c’est surtout l’itinéraire de David qui va être suivi au travers des nouvelles responsabilités qui vont peser sur lui... faute de mieux (mais il est en réalité très bien). Une mise en scène trop linéaire et somme toute assez superficielle. S’il n’y avait quelques larmes traduisant une difficile résistance pour ne pas craquer et s'effondrer, on ne sentirait pas trop l’émotion ni la pression des événements et des circonstances.
incompréhensible de voir autant de bonnes critiques sur ce film , autant le sujet traite sur l'altruisme et de la fatalité donc de sujets intense ,autant le film est peu captivant ,les dialogues sont creux et ont est devant un telefilm fait pour la télé mais pas pour le cinéma , la petite amanda sort un peu du lot dans son role d'actrice pour le reste , vous oublierez aisément ce film sans surprise ,et assez lisse dans l'ensemble...certain parleront surement de pudeur...
Film rare. Les acteurs sont formidables, ils jouent juste, surtout les acteurs principaux. L'histoire est touchante, émouvante pour qui a un cœur, bien filmé, bons plans et musique en accord.
Magnifique film, Vincent Lacoste est bouleversant, la petite Amanda (Isaure Multrier) est trop craquante. Le scénario, la musique, l’image, les acteurs.... tout y est beau, un petit bijou de cinéma.
Joli film, belle intention. L’image est belle, la musique parfaite, le scénario audacieux. Une simplicité et une douceur de rigueur. Malheureusement le jeu des acteurs manque d’intensité, les caractères ne sont pas assez travaillés, de même que les dialogues. De fait, on reste au dessus du film, on flotte. On est touché par le sujet, forcément, mais on ne parvient pas à être ému comme on le voudrait. En bref on est frustré, alors qu’on aurait tellement voulu dire que ce film était simplement magnifique.
Mikhael Hers aborde avec beaucoup de douceur et de tendresse un thème qui lui est cher, le deuil. « Ce sentiment de l’été » traitait déjà de ce sujet avec la même distance, les mêmes ellipses astucieuses et le même climat cotonneux. Jamais de pathos ; pourtant, cette histoire de petite fille perdant sa mère dans un attentat et pris en charge par un oncle aimant, proche mais trop jeune pour assumer une telle charge offrait tout loisir de tomber dans le tire larme. Traitement de bon goût à mettre au crédit du metteur en scène tout comme son choix de traiter un sujet d’actualité autour des survivants et proches de survivants des attentats. Toutes ces vies bouleversées par un attentat dont le personnage central une petite fille sont toutes touchantes à leur manière. Cependant et dans la mise en scène et dans le scénario, ce film est un peu mou du genou, il manque de puissance narrative et de scènes références ; un côté cotonneux dérangeant ; et quelques maladresses. La parabole autour de l’expression sur Elvis et le match de Wimbledon sonne faux tellement elle arrive avec ses gros sabots. Dans un film assez fin, cette scène dénote. Un sujet fort souffrant d’un traitement assez en dedans. Et de fait, on reste à distance et on est peu touché par cette histoire de deuil et de construction d’une forme de paternité. Çà sonne faux encore. Et Vincent Lacoste, encensé par la critique, peine énormément à convaincre dans les scènes cruciales ; son côté de jeune premier ahuri et paumé ressort systématiquement : chasser le naturel… Bilan : vraiment pas transcendant. Mais que Paris est beau l’été !!! Un Paris pas touristique mais un vrai personnage du film. tout-un-cinema.blogspot.com
Une merveille d'élégance et de justesse. Le naturel de Vincent Lacoste irrigue le film d'une sincérité rare. L'émotion affleure à chaque plan, ou presque, sans qu'elle ne soit jamais lourdement appuyée.
Intéressant sur le fond, beaucoup moins sur la forme. Un film qui veut parler de la difficulté de reprendre la vie après un événement traumatisant avec l’itinéraire de différents personnages touchés directement ou indirectement par un attentat. Une vie qui forcément ne sera plus jamais comme avant. Si le sujet est bien traité au niveau de l’écriture ce n’est en revanche pas toujours réussi à l’écran. La direction d’acteur m’a paru assez faible, Vincent Lacoste que je trouve brillant d’habitude m’a paru jouer étonnamment faux. A l’image j’ai trouvé le film assez morne, sans grandes idées assez plat alors que le sujet ne l’est pas du tout. Dommage.
Un film tout en dentelle, quel jeux d’acteurs ! Aussi bien Vincent Lacoste que la petite Amanda sont à la fois touchants , émouvants et forts pour traverser l’épreuve à laquelle ils doivent faire face. Film triste car le point de départ est tragique mais traité d’une façon telle qu’il en devient lumineux. Magnifique !
Très réaliste et touchant, difficile de ne pas laisser échapper quelques larmes.. un casting attachant, Vincent Lacoste est excellent dans le role de David et la petite Isaure Multrier aka Amanda est émouvante. Petit bonus: j'ai également beaucoup aimé me ballader à travers les personnages dans les quartiers de Paris que j'aime tant.
Beaucoup d'émotion et d'amour malgré la terrible épreuve, des liens familiaux déjà forts et encore plus resserrés par la suite. Les mouchoirs ne sont pas de trop dans ce récit plus que réel et d'actualité, j'ai beaucoup aimé.
Un film très touchant, profond sans être plombant, mis en lumière par d’excellents jeux d’acteurs et des personnages réalistes. Peu de films évoquent des événements qui ponctuent pourtant désormais notre quotidien (attaques terroristes), et celui là le fait avec beaucoup de poésie. A voir absolument.
Aller voir un film d'auteur que la critique globalement apprécie est un acte militant de soutien pour la création. Donc "Amanda" est à voir pour cette raison, j'ose dire seulement ! Troisième opus de Mikhaël Hers, sur des sujets récurrents, comment gérer le deuil suite à une événement dramatique : ici un attentat. Sujet délicat, voire casse gueule. Pas de scène trash, cet épisode nous est tout juste suggéré, mais beaucoup de beaux sentiments c'est sûr ! Je ne m'étends pas sur les prestations des comédiens qui dépendent de la maitrise du metteur en scène, ici juste correcte même si à titre personnel je les apprécie. Le traitement et les enchainements sont artificiels, intellectuellement on pourrait dire elliptiques. Les rencontres de David sont d'une convenance téléguidée, bigre, la charmante provinciale (nouvelle locataire) se retrouve dans son lit, on s'en doute dès les premières secondes de leur rencontre que cela va se passer ainsi, original en diable n'est-il pas ? Bref beaucoup de clichés parisiens, des déplacements à vélos qui n'en finissent pas même si Paris est une belle ville sauf que cela prend des minutes inutiles, j'en passe et des meilleurs. Comme certains spectateurs j'ai tiqué sur la scène finale à Wimbledon la trouvant discutable, elle fait sans doute référence aux effets post-traumatiques sur une enfant de 7 ans. Film trop bien pensant qui manque vraiment de "corps", du pathos en veux-tu en voilà accompagné d'une musique très moyenne et peu inspirée. En tout cas la qualité technique du captage des dialogues de la bande son (dans ma salle de projection) était très bonne, cela ne les rend pas originaux pour autant. Je ne comprends pas l'emballement des critiques à l'égard de ce long métrage. Film sympathique qu'on peut aller voir mais pas revoir. S'il s'agissait d'une série télévision aux heures de grande écoute je serais plus indulgent, mais là, nous avons affaire à un film. ARTE, qui le soutient doit être plus exigeante.