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Sophie C.
8 abonnés
32 critiques
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2,0
Publiée le 16 avril 2021
Le film m'a paru atone, excepté à de rares moments, pas vraiment sauvé par le jeu des acteurs, assez inégal. Il est très lent à se mettre en place, avec au début une scène dialoguée particulièrement ratée, anti naturelle, qui s'avère préparer la scène finale. La recherche du 'détail vrai' est ainsi mise à mal par beaucoup de maladresses, des invraisemblances dans le scénario, et entraîne une certaine dispersion du sujet (l'attentat ? la mère absente ? la difficulté à devenir adulte ?). En définitive j'ai éprouvé pas mal d'ennui, peu d'émotion, et l'étrange impression que l'attentat n'est finalement pas grand chose...
David, 24 ans, habite Paris et vit de petits boulots. Il est proche de sa soeur qui élève seule Amanda, sa petite fille adorable de 7 ans. Après un drame, David et Amanda vont devoir réinventer une nouvelle vie... Comme souvent, Vincent Lacoste est très bon dans le rôle de ce jeune adulte qui va devoir assumer de nouvelles responsabilités face à l'injustice du destin. J'ai par contre été un peu déçu par quelques raccourcis scénaristiques ne permettant pas d'exploiter en totalité l'intensité de cette histoire touchante par ailleurs. L'émotion est bien présente mais par petites touches, mon sentiment final reste donc mitigé. Passable. --> Site CINEMADOURG <--
Une belle petite histoire très touchante avec un Vincent Lacoste qui s’impose de plus en plus dans le paysage cinématographique français. De beaux moments d’émotions et une vraie complicité a l’écran entre Vincent Lacoste et la jeune Isaure Multrier.
Un mélo sensible et sans pathos axé sur le travail du deuil et le lien filial. Parmi ces deux êtres qui tentent de s'apprivoiser, Vincent Lacoste est un formidable père de substitution... 😢 🎬🎬🎬🎬
Comme dans son film précédent film : Ce sentiment de l'été, Mickaël Hers construit son film à partir d'une "disparition". Je suis sorti plutôt enthousiaste ! Le sujet central c’est le poids des responsabilités, la difficulté de faire des choix, et la relation « fine » qu’un jeune adulte (Vincent Lacoste) construit peu à peu avec la fille (7 ans?) de sa soeur. Toutes les situations semblent « vraisemblables » et particulièrement bien exposées, sans lourdeur…. Vincent Lacoste déploie et élargit sa palette « fantaisie » à une gravité et une profondeur…. Comme souvent la petite fille est épatante de justesse. De nombreuses scènes sont d'une extrême sensibilité. Paris est joliment filmé, une fois encore…. Bref, une réussite…..
Une vision post-traumatique des attentats terroristes. Un sujet délicat, parfaitement abordé par le réalisateur du déjà précieux « Sentiment de l’été » qui jamais n’appuie sur les stéréotypes du genre, lui préférant le commun d’un quotidien si présent, surtout quand celui-ci bouscule son bel ordonnancement. Une petite fille qui se retrouve seule, un tonton désemparé par cette charge inattendue et le monde qui tourne tout autour plus ou moins concerné, plus ou moins conscient. Sans jamais forcer la dose ou le point de vue, Mikhaël Hers dit superbement les choses de la vie en peu de mots et d’images. La réalisation qui coule ainsi de source prend de la même manière les comédiens dans une interprétation extraordinaire. De la part de Vincent Lacoste en premier lieu dont l’allure cabotine se frotte excellement aux responsabilités qu'impose la charge de sa petite nièce. Elle est jouée par Isaure Multrier de façon magistrale. Les derniers films français font souvent appel à de jeunes comédiens. Ils ne déméritent pas mais Isaure Multrier à déjà pris quelques longueurs d’avance. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Presque 3 ans après un très ennuyeux "Ce sentiment de l'été", le réalisateur français Mikhaël Hers fait montre d'un progrès notable avec "Amanda", un film sur un jeune homme d'une bonne vingtaine d'années, à peine sorti de l'adolescence, qui doit prendre en charge Amanda, sa nièce de 7 ans, suite au décès de sa sœur dans un attentat. Beau sujet, assez bien traité même si le film n'est pas exempt de certaines longueurs inutiles. Les personnages féminins sont très bien interprétés : Isaure Multrier, l'interprète d'Amanda, est parfaite, tout comme Stancy Martin, Lena dans le film, et Orphelia Kolb, dans le rôle de la sœur. On a par ailleurs beaucoup de plaisir à retrouver Marianne Basler et, surtout, Greta Scacchi, devenue si rare au cinéma et qui joue ici le rôle d'une mère qui a préféré vagabonder plutôt que de s'occuper de sa progéniture. Bonne interprétation aussi de la ville de Paris et du moyen de transport qu'est le vélo. Par contre, pour moi, un gros problème : la présence de Vincent Lacoste dans le rôle principal, un comédien que je supporte de moins en moins et que, personnellement, je trouve à contre-emploi dans ce film.
Malgré toute la sympathie que j’ai pour Vincent Lacoste, je ne peux que déplorer son jeu d’acteur qui sonne souvent faux ici. L’émotion ne fonctionne pas, on ne s’attache pas aux personnages, la réalisation est poussive et on s’ennuie. Étrange succès...
David est un adulescent de vingt-quatre ans qui vit à Paris de petits boulots. Son père vient de mourir ; il est sans nouvelles de sa mère qui, peu après sa naissance, est partie refaire sa vie à Londres. David est très proche de sa sœur aînée, Sandrine, et de sa nièce, Amanda. La vie de David bascule quand Sandrine est tuée dans un attentat terroriste. Il doit faire le deuil de sa sœur et prendre en charge la petite Amanda.
Les vingt premières minutes de "Amanda" ne paient pas de mine. On y découvre la vie banale de Parisiens ordinaires : David court d'un job à l'autre, Sandrine enseigne l'anglais au collège, Amanda mange avec gourmandise des Paris-Brest. Mais ce bonheur sans histoire est brisé par un attentat, d'autant plus monstrueux, d'autant plus glaçant qu'il se déroule un jour d'été sur la pelouse du bois de Vincennes.
Mikhaël Hers aurait pu signer un film sur le Bataclan ou sur Charlie Hebdo : comment le terrorisme a sidéré la France en 2015. Mais tel n'est pas l'objet de "Amanda". On ne saura quasiment rien de l'attentat proprement dit, de ses commanditaires, des poursuites au pénal ou au civil qui en résulteront.
Comme il l'avait fait dans son film précédent, "Ce sentiment de l'été", le réalisateur s'intéresse au travail de deuil. Un deuil paradoxal puisqu'il se déroule pendant le temps suspendu de l'été, dans une lumière douce et chaude.
Le travail de deuil de David est compliqué par la présence d'Amanda. Un tel duo, formé d'un adulte et d'un enfant que les aléas de la vie rapprochent, est une figure rebattue du cinéma depuis "Le Kid" de Chaplin. C'est souvent le gamin qui en constitue le maillon faible, horripilant de cabotinage. Ici c'est l'inverse. La petite Isaure Multrier n'en fait pas trop. En revanche, Vincent Lacoste est exécrable. Tout en lui m'horripile : sa silhouette dégingandée, sa bouche molle, son rire idiot.
Ce sentiment de l'été démontrait une maîtrise achevée de l'ellipse. Il valait par ce qu'il ne montrait pas. "Amanda" est plus maladroit qui en montre trop. Ainsi de la mort de Sandrine. Ainsi de son annonce par David à Amanda sur un banc dans un square. Ainsi de la scène finale sur le court central de Wimbledon. Trois scènes inutilement démonstratives dont "Amanda" aurait pu faire l'économie.
Amanda est un joli film admirablement servi par Vincent Lacoste et ses partenaires, convaincantes. Le scénario a le mérite d'aborder le sujet sensible des attentats islamistes, de la reconstruction et de la vie qui coule malgré tout. On n'évite pas quelques scènes obligées du politiquement correctspoiler: (la scène de la femme voilée agressée verbalement dans une recherche vaine d'un "équilibre"?) Et une certaine superficialité de traitement : on est (très) loin d'un certain cinema intimiste asiatique, de certaines coproductions iraniennes récentes. Cela reste "un film francais", plombé par une écriture qui se cherche.
Film globalement ennuyant, dont la fin ne relève en rien l'ensemble déjà longuet. Bien sûr la démarche est intéressante et le côté réaliste réussi, mais même sans être particulièrement adepte de film d'actions, j'ai trouvé le rythme assez mauvais, et les personnages, mis à part Amanda et son frère, assez peu attachants ou trop bobos parisiens. La copine est une sorte de stéréotype d'artiste parisienne, idem pour la grande tante canon... Au moins, on sentait bien l'ambiance très parisienne avec des vues insistantes sur des places de la capitale. Ce film apparaît alors aussi comme un hommage à Paris, mais avec une mise en scène avec peu d'intérêt, ça plombe un peu le sens de cette proposition !
Amanda est un film bouleversant . Il parle d’une innocence perdue. Vincent Lacoste et la petite Isaure sont renversants. Le politique par l’intime. Un film qui guérit !