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    Amanda
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    243 critiques spectateurs

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    Ismael
    Ismael

    80 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Contrairement à ce que peut laisser penser la bande annonce, Amanda n’est pas vraiment un film sur les enfants ou la paternité non souhaitée. C’est tout d’abord une œuvre bouleversante sur le deuil et la vie qui reprend doucement le dessus malgré tout.
    Impressionnant de maîtrise et de pudeur d’un bout à l’autre, le film s’organise finalement en trois parties qui sont assez distinctes :
    Dans la première demi-heure, ou paradoxalement il ne se passe quasiment rien, le réalisateur fait preuve d’une sensibilité peu commune dans sa manière décrire les personnages et les situations de la vie ordinaire.
    La deuxième partie du film, qui voit l’histoire virer soudain au drame absolu est évidemment la plus difficile tant pour lui que pour nous, mais Mikhael Hers parvient à conserver une sorte d’équilibre dans la tourmente et ne verse jamais dans le pathos ou le glauque.
    Enfin dans la troisième partie, lumineuse, du film, la vie reprend le dessus, en même temps que se dessine un chemin vers une forme de maturité. Et quel meilleur acteur que Vincent Lacoste pour traduire à l’écran ce cheminement. Lui qui a si souvent été associé aux rôles de sale gosse parvient à incarner le calme et la sagesse. Un véritable exploit. Pour lui aussi c’est le film de la maturité.
    Julie Charlotte F.
    Julie Charlotte F.

    24 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2018
    Vincent Lacoste est encore jeune pour un rôle dramatique, même si cet acteur est un coup de cœur .
    Le contexte de l attentat n’est peut être pas nécessaire et déplace l intrigue .
    Le film se passe dans le 12ème quasiment dans son intégralité , et c’est un régal !
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    Si cette « œuvre » n’avait pas dépassé son statut d’honnête téléfilm, et était passée un lundi soir sur une chaîne généraliste, ma chronique n’aurait pas lieu d’être. J’aurais juste tiqué sur la scène finale à Wimbledon ; rapprocher la remontée d’un joueur de tennis mené 0 40 aux affres d’un traumatisme post attentat m’apparaît plus que douteux ! Ce qui motive surtout mon intervention est l’enthousiasme quasi général des critiques . Qu’un cinéaste souhaite s’emparer des attentats parisiens récents pour décrire le deuil des familles frappées et secouer les spectateurs, n’a rien d’infamant en soi ! Malheureusement le milieu décrit (bobos parisiens du 12 ème en vélo et autolib,) respire beaucoup trop l’entresoi. D’où une absence totale de profondeur : personnages peu fouillés, dialogues plats, pas de scène forte …….Evidemment filmer à Melun un réparateur de moto et une serveuse (par exemple !) aurait demandé un effort d’écriture insurmontable , je suppose. Les Buttes Chaumont, la gare de Lyon, la place Daumesnil, c’est tout de même plus photogénique ! Et une prof d’anglais, une musicienne, et un élagueur d’une mairie d’arrondissement (caution prolétaire ?), on devine le terrain connu. L’ennui c’est que nous ne sommes pas dans Chacun cherche son chat, un vieux Klaplisch qui se déroulait dans le 11ème , mais qui n’avait d’autre prétention que de décrire une vie de quartier. Là il s’agit d’un thème grave : comment les proches des victimes d’attentat survivent ? A mon humble avis, cela mérite beaucoup plus de travail. Ne fallait-il justement pas éviter d’insérer le scénario dans le microcosme bobo ? Ne serait ce que pour tenter d’élargir le propos. Il est d’ailleurs probable que le réalisateur ne s’attendait pas à ce déluge d’éloges ; du moins je l’espère. Il paraît qu’on ne serait pas dans le pathos (ton pathétique excessif) ; on en est tout de même pas très éloigné. Il ne s’agit pas de déconseiller un film tout juste honorable, mais il n’y a aucune raison de s’esbaudir comme le petit bonhomme de Telerama.
    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Sensible et touchant. Lacoste très bon dans ce film abordant des problématiques tristement nouvelles à Paris.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    « Elvis has left the building ». Cette phrase qui servait à disperser les admirateurs d’Elvis Presley à la fin de chacun de ses concerts, Sandrine (Ophélia Kolb), professeure d’anglais et maman célibataire, en explique la signification à sa fille Amanda (Isaure Multrier) âgée de 7 ans. Le chanteur s’en est allé, plus besoin de l’attendre. Ce faisant, elle n’imagine pas que, bientôt, c’est elle-même qui quittera non pas seulement un « building » mais ce monde et que c’est la petite Amanda qui devra se résoudre à ne pas l’attendre, car on ne revient pas du pays des morts.
    Le thème du deuil, le réalisateur Mikhaël Hers l’avait déjà exploré en 2016 avec un film tout en finesse intitulé « Ce sentiment de l’été ». Il y revient aujourd’hui mais en le reliant à de terribles faits d’actualité, ceux des attentats qui ensanglantèrent Paris en novembre 2015. Il y revient aussi en prenant le temps et, pendant toute une grande première partie du film, avant que ne survienne la tragédie, en familiarisant le spectateur avec un ensemble de personnages, tous très attachants : Sandrine et Amanda, mais aussi et surtout David (Vincent Lacoste), le frère de Sandrine, ainsi que Léna (Stacy Martin), la voisine de ce dernier avec qui il ne tarde pas à flirter. David, très pris par ses deux jobs, la location d’appartements pour touristes et l’élagage des arbres du 20ème arrondissement de Paris, n’en trouve pas moins du temps pour aider sa sœur en allant, par exemple, chercher la petite Amanda à sa sortie d’école (quitte à arriver en retard et à se faire ensuite gourmander par Sandrine). On devine néanmoins la complicité qui unit tout ce petit monde.
    Or voilà que tout est bouleversé le jour où David, allant à la rencontre de Sandrine et Léna qui sont parties se promener dans le bois de Vincennes, y découvre un carnage. Des terroristes ont tiré sur tous les passants qui se trouvaient à leur portée. Les corps ensanglantés gisent sur la pelouse. Quelques plans sur le massacre puis sur l’entrée de l’hôpital Tenon suffisent à faire percevoir l’ampleur du désastre. Plus tard, la même sobriété, la même pudeur sont au rendez-vous lorsqu’il s’agit pour David d’expliquer à sa nièce Amanda que sa mère est au nombre des victimes. Ces qualités, le cinéaste ne les abandonne jamais, parvenant ainsi à réaliser un film qui est un bijou de délicatesse.
    Pour David, jeune homme de 24 ans quelque peu « adulescent » comme on dit, les décisions à prendre ne vont pas de soi. Elles engagent sa liberté. Hormis une tante qui donne volontiers un coup de main et sa mère qui vit à Londres et qu’il n’a pas vu depuis dix ans, il n’y a que lui pour prendre la charge de la petite Amanda et devenir son tuteur (voire l’adopter). À moins, bien sûr, de placer l’enfant dans une institution accueillant des petits orphelins, solution que le jeune homme envisage pendant quelque temps. Mais la relation qui se noue entre l’oncle et la nièce ne peut laisser de place à une telle perspective. Rien ne va de soi pourtant, l’enfant fait des cauchemars et se rebelle lorsqu’elle constate la disparition d’objets dont se servait sa mère, et cependant quelque chose se construit qui ne s’explique pas. Il faut même, pour David, accepter de renoncer à des satisfactions immédiates, lui qui fait le voyage jusqu’à Périgueux dans l’espoir d’en revenir avec sa bien-aimée Léna qui, blessée au cours de l’attentat et, bien évidemment, traumatisée, a préféré s’éloigner de Paris. En fin de compte, c’est au cours d’un voyage à Londres, projeté avant l’attentat du bois de Vincennes, qu’apparaissent en évidence les sentiments ambivalents qui habitent le cœur d’Amanda. spoiler: Là, dans le stade de Wimbledon, ses yeux sont baignés de larmes tandis que, de sa bouche, s’échappent des rires. Larmes de douleur causées par la perte d’une maman, rires de joie parce qu’avec la présence affectueuse de son oncle la vie et le bonheur sont toujours possibles.
    Lartimour
    Lartimour

    11 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Une très belle histoire "d'amour", entre une petite fille de 7ans qui a perdu sa mère lors d'un attentat, et son oncle, jeune adulte qui voudrait rester l'éternel adolescent. Vincent Lacoste, à contre-emploi, et la petite Isaure Multrier, sont vraiment admirables.
    Très beau film.
    axelle J.
    axelle J.

    117 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Ce film ne peut que toucher et bouleverser, sauf si on est insensibles et qu'on a pas de coeur.
    Voilà un film sérieux et précieux.
    Il faudrait davantage de films de cette sensibilité.
    Revo67
    Revo67

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Très déçue par ce film que je me réjouissais de voir. Il y a des longueurs (mais pourquoi tous ces plans interminables de rues?) un manque de rythme, un manque d'émotions réelles mais beaucoup de sensiblerie. Pour la défense de ce film et des acteurs (qui ne sont pas mauvais ) ce sujet est difficile à traiter.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Après Ce sentiment de l'été, Mikhaël Hers aborde de nouveau le thème du deuil. Après la perte d'une compagne, la perte d'une mère. Ou comment une petite fille de sept ans et son oncle de vingt-quatre ans vont se retrouver seuls face à l'absence. La mise en scène et le scénario reste dans la lignée du précédent film du réalisateur, on est en terrain connu. Le tout est aussi poignant et émouvant et fait avec une toute aussi belle tendresse et une grande sensibilité, sans jamais être pathos une seule seconde. Et m'a sans doute plus touché. Vincent Lacoste nous offre à nouveau une prestation plus que convaincante (après les très réussis cette année Plaire, aimer et courir vite et Première année). On retrouve aussi deux revenantes : la suisse Marianne Basler et l'italienne Greta Scacchi (méconnaissable) perdues de vue depuis un moment. Mais celle qui emporte le morceau est la jeune Isaure Multrier, absolument bluffante pour son âge. Au final, un très beau film. Attachant et bouleversant.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Un très beau film sur le deuil et la reconstruction. Vincent Lacoste explore un nouveau registre et est une nouvelle fois bluffant. Il incarne la souffrance, la douleur et le doute avec un naturel et une justesse extrêmement communicative. Un reproche tout de même. Le film tire un peu en longueur et se disperse comme avec l’histoire de la mère expatriée qui n’apporte pas grand chose.
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2018
    Un soir à Paris, la petite Amanda fait ses devoirs avec sa mère lorsqu'elle lit l'expression "Elvis has left the building". Après que la jeune fille a appris l'origine de l'expression et sa signification, les deux personnages dansent sur "Don't be cruel", une chanson remplie d'amour qui donne clairement la tendance de ce que sera le film, soit une somme de moments tendres qui devront composer avec un réel marqué par la tragédie. Le choix de la douceur est dangereux en ce qu'il pourrait gommer toute aspérité, ce qui n'est pas loin d'être le cas, mais il se révèle ici salutaire. La force du film, c'est sa précision, sa manière d'être à la fois très concret dans l'organisation d'un quotidien et ses problèmes inhérents et dans son exploration subtile des sentiments, exprimés ou imprimés. "Amanda" ne raconte pas simplement l'histoire d'un deuil à effectuer mais l'expérience d'un véritable passage à l'âge adulte, celui d'une forme de paternité forcée et du déséquilibre que cela occasionne, jusqu'au point où l'on ne sait plus si c'est David qui doit consoler Amanda ou bien s'il a besoin d'elle pour tenir, pour continuer à vivre. C'est le très beau personnage de Léna (Stacy Martin éblouissante) qui, en admettant sa fragilité, fera pleinement prendre conscience à David la sienne; aussi, le partage des peines n'est possible qu'en réunissant un minimum de forces. Et ce courage qu'il faut pour se reconstruire après un tel événement, aucun artifice scénaristique ne vient l'appuyer, quoique le final se révèle risqué en adoptant l'idée d'un match métaphorique à Wimbledon qui échappe de justesse au tire-larmes grâce à une belle association en forme de réminiscence. En suivant avec une grande lucidité l'instabilité de ses personnages, "Amanda" trace un trajet réaliste où règne l'espoir et la résilience.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2019
    Amanda est un film franchement poignant. Il est bien difficile de rester de marbre devant ce film, qui prend aux tripes.
    Le film aborde la question du deuil et de la parentalité à travers une prestation tout simplement parfaite de Vincent Lacoste. Et pourtant, je n'ai pas souvent apprécié son jeu d'acteur (que ce soit dans ses débuts dans les Beaux Gosses ou même dans un registre comique comme Astérix et Obélix au Service de sa Majesté) ; mais là il est irréprochable, tout en justesse et subtilité. Sans doute le rôle de sa vie.
    La jeune Isaure Multrier est elle aussi remarquablement naturelle dans un rôle pourtant très compliqué. D'autres très bons seconds rôles également : Stacy Martin, Jonathan Cohen, Marianne Basler, ….
    L'histoire est à la fois tragique, positive, belle. Mikhaël Hers y mêle les émotions de bonheur et de tristesse pour en faire un sentiment plus fort (la beauté de ce film est difficile à exprimer sans employer des propos mièvres).
    Une très belle histoire. Je recommande chaudement.
    Jacques F
    Jacques F

    9 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Quel beau film poignant plein de tendresse . Et surprise la presse à l'air d'accord avec les spectateurs c'est tellement rare que c'est bien de le remarquer
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    Existerait-il des superlatifs à pudique, retenu qu'il faudrait les utiliser pour qualifier ce film de Mikhaël Hers ! Avec une délicatesse infinie, une subtilité sans faille dans la description de ce lien si ténu puis de plus en plus fort entre cet oncle à peine sorti de l'adolescence (Vincent Lacoste est bouleversant de naturel, d'émotion dans sa nonchalance) et sa nièce, taiseuse et mature (formidable et touchante Isaure Multrier) face à l'horreur de la perte d'un être cher dans un attentat, il sait garder empathie avec tous ses personnages, solarité dans sa description amoureuse d'un Paris marqué par ce cauchemar, fluidité dans les changements de rythme de sa mise en scène, pudeur mêlée à une certaine audace en évitant les scènes trop ouvertement émotionnelles (passage obligatoire à l'institut médico-légal, enterrement) sans pour autant nier l'horreur de l'attaque dont seul le résultat est filmé. Tous ces gestes du quotidien, ces quelques mots maladroitement lâchés pour essayer de construire ou de maintenir le lien, ces accès de colère ou de larmes qu'on ne peut contenir face à l'indicible sont autant de raisons de toucher et d'émouvoir le spectateur. Il est donc d'autant plus regrettable de voir le film se terminer sur une scène certes magnifiquement scénarisée et dialoguée mais alourdie par une musique trop lénifiante. Il n'en reste pas moins qu' "Amanda" restera un des plus beaux films 2018.
    Nicola A.
    Nicola A.

    27 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2018
    Banal, bourré de clichés, ce film ne soigne aucun détail. C'est une écriture de jet, comme une nouvelle pour un public très jeune, qui pourrait peut-etre bien passer à la télé. Ce film veut tout faire - parler du deuil et parler de Paris au temps des attentats - mais finit par rien faire.
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