Mon compte
    En Guerre
    Note moyenne
    4,0
    2298 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur En Guerre ?

    271 critiques spectateurs

    5
    63 critiques
    4
    130 critiques
    3
    52 critiques
    2
    12 critiques
    1
    10 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mai 2018
    J'ai cru voir les infos du 20h pendant 1h30 - vraiment nul - seul vincent lindon sauve un peu le film pour la 1ere fois j'ai eu envie de partir avant la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    La photographie en images sur le grand écran du combat pour défendre son emploi.
    Une réalité face au dirigeant des grands groupes qui ne s'occupe que du profits pour les actionnaires.
    A voir sans modération...
    bbnut
    bbnut

    12 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2018
    Un excellent film, prenant comme un thriller, et qui nous fait toucher du doigt et ressentir profondément ce qui se joue véritablement et comment ça se joue lors d'un conflit social. Vincent Lindon est super, tout le monde autour également, et l'effet de réel joue à plein. bravo.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    80 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Fidèle à ce qu'on pouvait en attendre, "En guerre" est un film social fort et poignant pleinement maîtrisé par Stéphane Brizé et porté à bout de bras par Vincent Lindon. Pour son retour sur la Croisette trois ans après "La loi du marché", le cinéaste français ne m'a absolument pas déçu en livrant un film engagé, qui parvient à éviter la caricature et les facilités pour dresser un tableau fidèle de la situation sociale et économique actuelle. Le film commence très fort en poussant d'entrée le spectateur au cœur de l'action avant de laisser monter la tension crescendo jusqu'à un final anxiogène. Avec une réalisation semblable au documentaire et des acteurs proches du non-jeu, Brizé parvient à proposer une oeuvre qui transpire le réalisme, un réalisme qui fait véritablement froid dans le dos et permet un investissement complet d'un spectateur pleinement immergé. Même si Brizé ne fait pas toujours dans la finesse et que son processus narratif finit par un peu tourner en rond, le réalisateur français fait de son mieux pour renouveler son film en ne cherchant pas à juger ses personnages ni à édulcorer la réalité de la lutte ouvrière et en redoublant d'inventivité au niveau de sa mise en scène. Sinon que dire de la formidable prestation de Vincent Lindon qui est une nouvelle fois totalement habité par son rôle et ne volerait pas un second prix d’interprétation à Cannes. Moins intimiste et délicat que "La loi du marché", "En guerre" n'en demeure pas moins un long-métrage courageux et important, en plus d'être l'un des films français les réussis de 2018.
    mat niro
    mat niro

    366 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2018
    Vincent Lindon incarne ici pour cette quatrième collaboration avec Stephane Brizé un ouvrier prêt à tout pour sauver son emploi et celui de ses collègues de l'entreprise Perrin. La première partie du film est assez déstabilisante avec cette agitation permanente entre flash-info et tournage caméra à l'épaule. La suite est plus intéressante avec ce rapport avec le patronat mais surtout les dissensions qui peuvent surgir au sein des syndiqués. C'est un drame social, hélas d'actualité, qui porte bien son titre. Vincent Lindon est excellent (comme souvent) mais le film s'apparente peut-être un peu trop à un reportage en immersion. L'ensemble reste positif quand même.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2018
    Ce film m’a prise aux tripes dû à mon côté militant évidement, si vous détestez les injustices, si vous êtes un battant, vous allez passer un moment haute tension, sans happy end, vous sortirez de la salle avec des miettes d’espoir et quelques résolutions. 🎞✊�🎞
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Merveilleusement joué, ce film montre la complexité de la lutte au sein d'une entreprise, les intérêts initiaux se transformant en intérêts personnels, la responsabilité écrasante du leader dans un conflit. Je ne parlerai pas de la stratégie de la direction qui démontre que la lutte des classes n'est pas finie. Même si actuellement, comme le dit Warren Buffet, les dirigeants ont gagné. Tout cela filmé au plus près style reportage. Une bande son remarquable. Importance des médias bien montrée sans lourdeur. Un film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Je me suis pris une claque, je suis ko. .. C’est exactement ça en plus, la fiction si proche de la réalité. Une société dégueulasse où les riches deviennent de plus en plus riches sur le dos des plus pauvres.
    Merveilleux film.
    Merveilleux Vincent Lindon, quel acteur !
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Stéphane Brizé et Vincent Lindon c’est une affaire qui roule. Après les très beaux et émouvants « Mademoiselle Chambon » et « Quelques heures de printemps », les deux hommes ont travaillé ensemble sur « La Loi du marché », une œuvre très sociale. Dans ce film, ils pointaient du doigt la difficulté de retrouver un emploi lorsque l’on est dans la cinquantaine et les conséquences que cela peut avoir sur un foyer. Déjà présenté à Cannes (à l’instar de « En guerre ») en compétition officielle, ce film avait valu à Vincent Lindon le prix d’interprétation. Et après avoir vu leur nouvelle collaboration, on ne peut qu’être soufflé par la composition encore une fois magistrale de l’acteur qui pourrait briguer une nouvelle fois ce prix cette année. Intense et engagé, le comédien incarne un syndicaliste qui se bat contre la fermeture de son usine avec une ferveur et une conviction sociale que l’on sent entière. Sa prestation est tout bonnement incroyable, il nous émeut et parvient à nous emmener dans sa lutte ; on le croirait vraiment ouvrier dans cette usine. Il ne compose plus le rôle qu’on lui a proposé ici, il le devient. Une incarnation d’un personnage proprement époustouflante et qui fera date. Tout comme la manière dont Stéphane Brizé filme sa révolte sociale. « En guerre » ressemble à un documentaire encore plus que son précédent long-métrage, c’est vraiment un film 100% à portée sociale. On a l’impression d’être réellement avec les syndicats, de participer à leur lutte, car le cinéaste pose sa caméra à distance des personnages comme un observateur ou un reporter invité à filmer ce combat entre patrons et ouvriers. Le fait de prendre pour la plupart des comédiens non professionnels et donner le ressenti qu’il leur laisse une grande place pour l’improvisation renforce encore cette impression. On est donc à cheval entre la fiction (on le sent basée sur beaucoup de recherches) et le documentaire, ce dernier genre donnant un sentiment de véracité encore plus fort au film.

    Durant près de deux heures, à la manière d’un thriller social, Brizé nous emporte avec lui dans un combat de l’acabit de celui entre David et Goliath. D’une façon encore plus puissante que ce que Ken Loach a pu faire durant toute sa filmographie, ou en tout cas de manière plus extrême, il dénonce le capitalisme forcené qui gangrène notre pays et ses sites industriels ainsi que les licenciements de masse à la faveur des profits des actionnaires et des grands patrons. « En guerre » est un film terriblement d’actualité et un pamphlet anti-capitaliste féroce. Si le metteur en scène se défend de prendre parti pour l’une ou l’autre cause, c’est un film engagé contre l’oppression des travailleurs qu’il nous offre. Il décortique ce qui pousse des salariés à en venir à des extrémités comme peuvent nous abreuver les médias en cas de conflits sociaux. Ces derniers sont également pointés du doigt avec intelligence. On assiste avec passion aux réunions entre chef de syndicats, patrons et représentants de l’état mais aussi aux débats entre syndicalistes, des moments qui pourraient s’avérer aussi intéressants qu’un reportage sur TF1 mais que le cinéaste transcende et rend instructifs. Il parvient à nous prendre aux tripes de manière assez incroyable. Mais il recrée également des scènes de combat qui virent au pugilat ou les dissensions au sein même des syndiqués. Des moments filmés comme des scènes d’action où les paroles, les cris et le brouhaha remplacent les armes et les cascades. « En guerre » est certes d’un abord rugueux. Mais il se révèle un film nécessaire, documenté, puissant et engagé. C’est une sacrée expérience de cinéma dont on ressort les jambes et le souffle coupé. Sans oublier une bonne dose d’émotion qui affleure et trouve son apogée dans un final tétanisant.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mai 2018
    Très bon film social, (on est vraiment dans le ton) très bons acteurs, on ne s'ennuie pas.. cette œuvre cinématographique est filmée comme un reportage et c'est ce qui fallait vraiment faire...
    titicaca120
    titicaca120

    392 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    un drame social dans une région miné par le chômage.
    Vincent Lindon irradie ce film de toute sa force et les acteurs amateurs
    qui l'entoure sont extraordinaires de vérité.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    784 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2018
    Bien loin des super-héros Marvel et Comics, ce film nous propose un autre genre de personnage héroïque des temps modernes : un salarié qui se bat pour éviter la fermeture de son usine et la destruction de 1100 emplois.
    Vincent Lindon est tout simplement sensationnel dans cette histoire filmée en mode reportage, caméra à l'épaule.
    En résumé, nous allons suivre de l'intérieur un combat Syndicats-Patronat-Médias dans lequel les tensions sont forcément terribles.
    Si vous n'aimez pas les conflits d'une façon générale, passez votre chemin car "En guerre" va vous immerger dans une bataille certes sans balle, sans obus et sans arme, mais dans laquelle la violence des mots et l'intensité morale et humaine est forcément brutale et tragique.
    Le réalisateur Stéphane Brizé m'a touché avec cette oeuvre montrant le pot de terre contre le pot de fer : puissant et malheureusement d'actualité.
    Saisissant !
    --> Site CINEMADOURG <--
    Philippe Delbos 83
    Philippe Delbos 83

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2018
    L'affiche ne ment pas : filmé caméra à l'épaule, avec plein de personnages devant qui gênent la vue pour faire documentaire.... et le titre : c'est la guerre ! C'est lourd, la guerre. Il faut émouvoir (ce bébé, ils l'ont trouvé où ? spoiler: A peine né, il joue mal ! ou alors c'est un faux -possible-)
    . Alors, on sort comme un cheveux sur la soupe une fille, un bébé, une femme à qui on fait 'la bise' (???), un verre de rouge spoiler: (ça m'émeut toujours beaucoup)
    . Le thème est bien : les multinationales spoiler: s'en mettent plein les poches
    en mettant les humains du monde entier en concurrence. Les arguments des uns et des autres sont tous sortis. Ils sont d'autant bien dit que c'est Vincent Lindon qui les dits, tous, et que c'est un excellent acteur qui sait bien dire les textes, y compris si ce sont des tracts syndicaux. Le film aurait pu être serré sur son sujet, tel "La Prime" de Sergueï Mikaelian. Mais non, malgré le jeu toujours impeccable de Vincent Lindon, on en rajoute, on en rajoute, jusqu'à la fin... Le jeu des non négociations y est parfaitement décrit. Si vous ne le saviez pas, spoiler: les négociations de fermeture de boîtes ne sont pas sérieuses
    . Bon, au cas où on ne le sache pas. Sinon, la lutte syndicale sans consession (ça me rappelle cette bien juste phrase : le jour où l'esclavage sera autorisé, la CFDT négociera le poids des chaînes), c'est la seule solution; ça aussi, on savait. Tiens, la CFDT, elle est pas là... il y a la CGT (le film se dit à son service), FO, la CFE-CGC, et le syndicat de boîte au service du patron. Mais c'est lourd... On dirait du Cayatte. Autant "La Loi du marché" avec du même Stéphane Brizé avec le même Vincent Lindon, était tout en finesse, avec des scènes particulièrement travaillées -la négociation autour de la vente du mobile home-, autant ici, trop d'artifices sont utilisés. Abus aussi des "images télé" : on se demande spoiler: combien BFM a payé
    pour le spoiler: placement de produit
    ... L'artifice le plus efficace est le son -pas vraiment musique- avec les paroles estompées. Autre artifice : pas de générique de début : on essaie d'assomer le spectateur d'entrée de jeu. En revanche, le générique de fin est intéressant : spoiler: Outre la CGT, et beaucoup de gens, on y remercie le MEDEF
    . On peut : certes, à priori, c'est pour le remercier d'avoir pu tourner à son siège ou avec ses affiches. Mais, moi, vous me connaissez, je suis tordu : spoiler: je veux connaître le nom de ceux qui ont détruit la manif du 1er Mai de la CGT
    . Je veux aussi connaître l'intérêt de participer à cette aventure cinématographique spoiler: hors des placements de produits BFM
    : Que se cache-il derrière ce film, à priori syndicaliste ? Tout simplement une fin courte, mais lourde, lourde, beaucoup trop lourde : Vous voulez savoir ce qui arrive à des syndicalistes qui ne cèdent rien au grand patronat ?
    Loïck G.
    Loïck G.

    345 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Une fois encore avec Vincent Lindon dont c’est la quatrième collaboration, Stéphane Brizé enfonce le clou de la contestation sociale et de la résistance économique d’une population ouvrière acculée à des décisions patronales aux conséquences désastreuses. Cette immersion au cœur de la révolte ouvrière relève les sacrifices engagés par les salariés devant les promesses non tenues de la direction. Celle-ci le reconnait sans ambages , mais argue d’une position économique internationale imprévisible au moment de la signature, deux ans plus tôt. Face à une parole patronale déterminée, c’est bien la version ouvrière qu’il nous est donné de voir et d’entendre à travers Laurent, un délégué syndical que Vincent Lindon porte à bout d’urgence et de vérités complexes. Il est une fois encore, exceptionnel et stupéfiant, étrangement habité par ce personnage que le cinéaste filme comme un être bien ordinaire au milieu d’autres gens tout aussi communs. Des hommes et des femmes qui pour la première fois devant une caméra exaltent avec simplicité et détermination la dignité humaine. « En Guerre » est d’une justesse édifiante de bout en bout,
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    PLR
    PLR

    474 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2018
    Dès les première images, une immersion totale et ô combien réaliste au cœur du sujet : la fermeture d'une entreprise et le conflit social que les salariés et leurs représentants engagent pour lutter et idéalement contrer cette décision. C'est ici de la fiction mais, bien évidemment, on y trouvera des similitudes avec des événements ayant fortement agité la chronique sociale. Le recours à des reconstitutions de flashs d'informations télévisées rythme la narration pour fournir des repères utiles. La tension entre les partenaires sociaux (lire la direction de l'entreprise, eux-même peu ou prou des salariés, et les représentants du personnel et des organisations syndicales) est extrême : conflit de logiques. Le spectateur est lui-même mis en condition. Il n'est pas spectateur, il est observateur. Impossible si on a connu des situations similaires ou tout simplement si on s'intéresse aux rapports sociaux, au management, à toutes ces choses-là du domaine RH, de ne pas accompagner par sa propre réflexion les scènes qui se succèdent. Tous les tableaux constitutifs d'une telle situation sociale sont abordés et décrits avec précision. Le final sera amené après une scène de tendresse, manifestement voulue à dessein, pour servir de contraste spoiler: avec le tableau de fin dramatique
    . Peut-être excessivement ? Ce sera ma seule réserve. Un film qui ne manquera pas de recueillir de nombreux prix.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top