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    En Guerre
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    4,0
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    271 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Grosse déception.
    Impression de regarder Envoyé spécial, filmé par des apprentis cameramen.
    Musique assourdissante et Lindon qui joue les martyrs.
    Scénario répétitif et fin grotesque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Film magnifique. Très réaliste, émouvant, bien pensé, crédible: une leçon de vie et de cinéma.

    A voir !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2018
    le film nous montre le monde du travail dans la mondialisation et la finance,sujet d actualité très fort et Vincent Lindon toujours excellent .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Un film bouleversant de vérité pour ceux qui ont connu ça. Tourné par moment comme un reportage ou un documentaire, ce drame, qui à mon sens, colle tellement à la réalité, a suscité en moi, une forme d'état de choque, de tétanie.
    Bravo. Merci.
    ydure
    ydure

    87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Stéphane Brizé montre le cinéma social comme personne, un peu à la Ken Loach, ici il narre cette grève qui va mal tournait, la mise ne scène caméra à l'épaule rend le récit plus étouffant encore et fait monter la pression jusqu'à sa scène finale bouleversante, Vincent Lindon habite complément son rôle, il est encore une fois impressionnant. Malgré tout le film "pêche" par ses longueurs..
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Dès les premiers instants, on semble comme imprégné et concerné dans la lutte syndicale, le film prend assez aux tripes avec un réalisme saisissant, probablement dû que les acteurs du film sont des amateurs (au bon sens du terme !

    Je ne suis pas un fana de Lindon, mais j'admets qu' avec l'âge, il devient très fort en interprétation et on le sent tellement concerné dans sa lutte avec ses camarades qu'on en oublie que c'est un film, les documents bfm et autre lors du film jouent la-dessus, ainsi que le style "caméra à l'épaule".

    c'est ma première critique ici, et je suis ravi de le faire sur ce film ^^
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Uppercut cinématographique qui nous place au cœur des hommes et de leur dignité bafouée. La colère contenue de Vincent Lindon vibre nos émotions. Elle affleure une caméra qui nous tourne les tripes en plan séquences hyperréalistes.
    Encore une foi, après La Loi du marché, Stéphane a brisé la scission entre le documentaire et la fiction avec un réel talent. Au final, un brûlot qui incendiera nos mémoires et laissera des cicatrices.
    A voir absolument.
    innocom
    innocom

    4 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Les films d'action actuellement au cinéma sont nettement moins captivant que ce film qui s'imprime en nous tellement il est puissant ! Que de suspens, d'enjeux ! Ce sont de multiples combats entrainant douleurs, passions, joies, trahisons, amitiés, cohésions, scissions... Un monde de luttes âpre et complexe où tout nous est montré simplement comme dans un film de guerre !
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Les médias nous montrent assez fréquemment des reportages sur des violences commises par des salariés lors de grèves (locaux détruits, patrons séquestrés…). Ces images, nous avons pris l’habitude de les voir et nous sommes rarement touchés par la condition de ces employés… Déjà parce que les médias sont biaisés, mais aussi parce que nous ne disposons pas de l’historique complet qui permet de comprendre ce qui a poussé ces personnes à agir de la sorte.
    C’est avec un scalpel, sans concessions, que Stéphane Brizé détaille toutes les étapes du combat d’un syndicaliste qui finit, lui aussi, brisé !
    Si le réalisateur nous avait laissé un tout petit peu sur notre faim avec «la loi du marché », il retrouve la complicité qu’il a établie avec Vincent Lindon et nous livre avec « en guerre » un film tellement copieux que sa digestion réclame un certain temps.
    Recette risquée mais au combien savoureuse, de nouveau Vincent est entouré d’acteurs non professionnels qui apportent une crédibilité totale, on pourrait presque croire à un documentaire tellement les dialogues et les comportements sont d’une justesse sans faille.
    Et pour renforcer l’adhésion avec cette réalité palpable et afin d’éviter de filmer comme un documentaire qui mettrait de la distance avec les sujets, le réalisateur a eu l’intelligence de filmer la totalité du film avec des gens ou objets en premiers plans, flous, comme si la caméra était en fait une vision subjective de nos propres yeux. On se sent ultra proche des syndicalistes, comme si l’on faisait la grève avec eux et que l’on partageait cette rage omniprésente face à de multiples injustices, cette sorte de rage non contenue, celle qui fait bégayer, le souffle court, les larmes aux yeux.
    Très simplement mais avec force, concision et minutie, le scénario nous livre une vision d’un des plus grand paradoxe du monde de l’entreprise : comment un système cohérent d’un point de vue boursier (faire du profit pour les actionnaires) devient incohérent d’un point de vue humain (licencier des employés alors que l’entreprise est bénéficiaire). En prime, nous voyons très bien comment les entreprises sont au pouvoir et que l’Etat tente de faire bonne figure mais plie rapidement face à la sacro-sainte liberté d’entreprendre.
    Et c’est face au un cynisme des chefs d’entreprises que la rage des grévistes monte jusqu’au désespoir, face au mutisme du système, qui ne deviendrait pas capable du pire ? Tous les mécanismes rodés du combat sont étalés, jusqu’à l’éclatement du doute et de la fin inévitable de l’union syndicale sur fond de montées puissantes et rageuses accompagnées par la musique hyper efficace de Bertrand Blessing.
    Voilà un film qui remet le curseur du bon côté et qui permettra à chacun de ne plus appréhender les mouvements de grève de la même façon, un film actuel, nécessaire, un film choc, avec une fin ahurissante, de celle qui marque pour toujours !
    Daniel C.
    Daniel C.

    154 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2018
    "En guerre" constitue un hymne à la lutte syndicale sans commune mesure avec le cynisme patronal. Le capitalisme s'est internationnalisé. Il échappe au contrôle de l'Etat, qui agite quelques figurants en guise d'interlocuteurs face aux salariés déterminés. Les ouvriers réclament de travailler, ils luttent juste pour pouvoir obtenir un salaire en échange d'un travail. Mais les interlocuteurs des dirigeants ne sont pas les salariés, qui ne constituent qu'une variable d'ajustement. Ceux qui ont du poids, ce sont les actionnaires, qui exigent non que l'entreprise fasse des bénéfices, mais qu'elle soit suffisamment "rentable" pour eux. Des propos immondes sont tenus par les dirigeants : "vous n'avez qu'à déménager !" (pour trouver du travail ailleurs). Vincent Lindon est magnifique en leader syndical. Coproducteur avec Stéphane Brisé, on peut parler d'engagement politique dans ce film. Les ouvriers n'ont plus rien à perdre, en tout cas, pas leur dignité. On ne saurait en dire autant du patronat, des politiques et des porte-parole de tous types. J'espère que les ulcères les gagnent à jouer ainsi les bonimenteurs. Ce verbiage à vide est tellement infect ! On ressort sous pression de ce film, qui traduit l'ampleur du malaise social grandissant. Les CRS constituent les forces répressives au service du pouvoir monétaire, auquel le pouvoir politique est inféodé ou peut-être complice (?). Les décisions prises par le tribunal de juger illégale l'occupation de l'usine sont brandies en termes de "la justice s'est exprimée". Il convient de rectifier en disant qu'au nom de l'injustice sociale, un jugement a été rendu pour que le pouvoir économique conserve ses prérogatives.
    Romain N.
    Romain N.

    5 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Le film, par chance, n'est pas une propagande gaucho-syndicaliste.
    Il ressemble plus à un film de guerre de tranchées, ou chaque nouvelle séquence ( longue et souvent d'un seul plan) apporte un élément nouveau au rapport de force et à la progression du conflit. On retrouve du Paul Greengrass dans sa gestion du récit.
    Le film a l'intelligence d'équilibrer les arguments légitimes entre les côtés Syndicat et le côté Direction, évitant de servir au spectateur une démagogie facile.
    Vincent Lindon est égal à lui-même, si vous l'aimez déjà, il vous sera agréable de le suivre pendant la durée du film.
    Il manque probablement de donner de la dimension à son personnage, familiale notamment, mais le film se concentre sur la lutte. Les personnages secondaires peuvent avoir le même défaut : bien que les acteurs soient tous très justes et très naturels, les personnages peuvent avoir l'air d'archétype plutôt que de réels personnages.
    La fin du film, extrême, ressemble plus à un symbole qu'à un fait divers, ou alors j'ai mal compris de quel fait divers réel le film s'inspire.
    Le film a notamment la bonne idée d'inclure dans son récit et sa forme les médias eux-même, renouvelant le type de support, et c'est une bonne idée.
    Je dirais pour conclure que j'ai trouvé le film équilibré, plutôt de bonne foi, intelligent, et intéressant.
    ffred
    ffred

    1 746 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2018
    C’est peu de dire que je n’avais pas aimé La loi du marché. Stéphane Brizé avait ensuite bien remonté dans mon estime avec le très beau et rude Une vie. Je me méfiais donc beaucoup de ce nouvel opus qui semblait beaucoup ressembler au premier film cité plus haut. Les deux ont en fait peu de rapport. Si ce n’est une réalité sociale insoutenable et un Vincent Lindon encore plus convaincant que pour le rôle qui lui avait offert un César et un prix d’interprétation cannois. D’entrée, on est pris à la gorge. La mise en scène de Brizé n’a jamais été aussi puissante. D’une fiction, certes grandement inspirée de tout ce que l’on entend tous les jours, il arrive à nous faire prendre fait et cause pour ses travailleurs avec une émotion, une rage et une colère communicatives. Le souci de réalisme est tel que l’on se croit en permanence devant un documentaire. Alors que le tout est minutieusement écrit et techniquement calculé. Avec un dénouement aussi inattendu que choquant qui restera dans les mémoires. Assez incompréhensible que le film soit reparti bredouille de Cannes. Outre Lindon, magistral, tous les acteurs sont des non-professionnels, tous exceptionnels, ayant connu de genre de situation. Bref, contre toute attente, alors que je m'attendais à détester, j’ai été aussi conquis que dérouté et bouleversé. Stéphane Brizé et Vincent Lindon nous offrent là un des moments cinématographiques les plus forts de ces dernières années. Juste, fort, puissant, dérangeant, En guerre est le vrai choc et la bonne claque que l’on attendait depuis ce début d’année. Une réussite totale.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Laurent Amédéo (Vincent Lindon) est délégué syndical chez Perrin Industrie à Agen. Le sous traitant automobile bât de l'aile. Deux ans plus tôt, un plan quinquennal de sauvegarde de l'emploi a été signé avec la direction en échange d'ue augmentation de la durée de travail sans contrepartie salariale. Mais le groupe allemand auquel Perrin appartient ne veut rien entendre : Agen n'est pas assez compétitif et doit fermer. Laurent Amédéo va se battre. Il ne veut pas du chèque que lui fait miroiter la direction. Il veut sauver son emploi et celui de ses 1100 camarades.

    Avec son septième film, Stéphane Brizé est au sommet de son art. Chacun est meilleur que le précédent. Déjà "Le Bleu des Villes" en 1998 et "Je ne suis pas là pour être aimé" en 2004, qui racontaient le mal être d'une pervenche pour le premier et d'un huissier de justice pour le second, avaient ce je-ne-sais-quoi qui retenait l'attention. Puis c'est la rencontre avec Vincent Lindon. "Mademoiselle Chambon" en 2008 d'une rare délicatesse. "Quelques heures de printemps" en 2012, un film sur l'euthanasie que je défie quiconque de voir sans en être durablement traumatisé. Puis "La Loi du marché" en 2015 qui vaut à Vincent Lindon, qui campe un chômeur en fin de droit arc-bouté sur le peu de dignité qu'on lui laisse, une Palme d'Or de la meilleure interprétation masculine amplement méritée.

    "En guerre" met en scène le même acteur dans un rôle similaire. Ceux qui ont aimé "La Loi du marché" y trouveront le même plaisir. C'est le seul défaut de ce film. Et, vu le plaisir qu'on avait pris il y a trois ans au précédent film de Stéphane Brizé, c'est un défaut vite pardonné.

    "En guerre" raconte moins une guerre qu'une grève. Et si le titre n'avait déjà été utilisé avec la postérité que l'on sait par Eisenstein, il lui aurait mieux convenu. Cette grève, c'est celle que Laurent Amedeo et ses camarades de lutte décident de mener contre la decision inique de l'entreprise. Une fermeture et une vague de licenciements doublement injustes car elles interviennent en violation de la parole donnée deux ans plus tôt et qu'elles frappent un site de production qui, nous dit-on, dégage des profits, quand bien même les actionnaires se plaindraient qu'ils ne soient pas suffisants.

    Sur un mode quasi documentaire, Stéphane Brizé filme la grève. L'effet de réalité est amplifié par l'utilisation autour de Vincent Lindon d'acteurs non professionnels frappants de vérité. On n'oubliera pas de sitôt Mélanie Rover, la militante CGT à l'accent chantant et aux réparties bien senties, qui a son avenir tout tracé au cinéma si la rage du syndicalisme l'abandonne.

    Des grèves au cinéma, on en a déjà filmées beaucoup sans remonter à Eisenstein. Ces dernières années j'ai particulièrement été marqué par deux documentaires : "La Saga des Conti" en 2013 et "Des Bobines et des Hommes" en 2017.

    Mais ce qui frappe ici, c'est la cohérence du geste cinématographique. Le scénario, la musique, le cadrage, le montage participent tous d'un même but : filmer un combat qu'on croit perdu d'avance. Car c'est cette trajectoire tragique et rectiligne que semble annoncer le film. On ne sait s'il faut saluer sa rigueur ou déplorer son absence de surprise.

    Mais la surprise viendra à la fin du film. Une fin qui précisément semble ouvrir les possibles alors qu'on les croyait jusqu'alors condamnées. C'est une fin à tiroirs que je vous laisse découvrir. Il y a d'abord une rencontre qu'on pensait impossible. Et puis il y a un geste insensé, glaçant, monstrueux, tout aussi inattendu que logique. Et ce geste ouvre une perspective que la voix d'un journaliste, la même que celle qui avait ouvert le film deux heures plus tôt, esquisse.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Ce film est d'utilité public. Mieux que n'importe lequel des reportages TV, il montre ce qu'il se passe de l'intérieur, quand une usine ferme ses portes, et expose les disfonctionnements auxquels des employés licenciés font face. Le réalisme du film est pleinement maîtrisé, à tel point que j'aurais apprécié que la caméra s'infiltre aussi chez les patrons. Au début, j'avais peur de la présence d'un monstre du cinéma dans ce genre de film, j'ai finalement totalement cru à la prestation de Vincent Lindon; cet acteur est toujours aussi impeccable, et nous prouve encore une fois sa virtuosité. À ces côtés, tous les autres personnages sont incroyables de véracité. Mélanie est magnétique, tout de suite identifiable avec ces lunettes, ses cheveux clairs et son accent. (Sachant qu'ill y a peu d'accents français au cinéma). La force du film est de ne pas trop en dire sur ces personnages, ils sont attachants tout en restant anonymes. Toute cette part de mystère rend ce long métrage audacieux et intriguant. La musique est très bonne, (ce son pesant et électrique me rappelle des instrus de Saez) rien qu'en regardant la bande annonce, elle me donnait des frissons. Ce que je regrette malgré tout, c'est la fin, décevante. spoiler: l'immolation de Laurent ne semble pas justifiée, elle rend la fin trop expéditives et simpliste, comme s'il n'y avait pas d'autres possibilités pour le réalisateur. Le suicide,
    Brizé l'avait déjà évoqué dans La loi du Marché, mais avec bien plus d'intelligence..
    Rob
    Rob

    31 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Un jeu d'acteur très juste, un sujet toujours d'actualité, et un niveau de pression qui monte au fur et à mesure du film. En guerre est poignant, bouleversant, et montre aussi l'impact des fermetures d'usines françaises sur ses ouvriers à l'heure de l'économie mondialisée. Sans oublier aussi la place de l'Etat français, impuissant face aux multinationales et à la détresse des salariés.
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