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    Mektoub My Love: Intermezzo
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    vindiesel
    vindiesel

    4 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2020
    Vu a Canne .... et je peux vous dire que c est vraiment du Kechiche ...... c est tout simplement du pur cinema avec des prise de vue innoubliable ......j espere qu il ne sera pas censuré pour que tout le monde puisse le juger ......faudrait peut etre faire 2 versions ....une censuurée et l'autre non ...... Maintenant on l attend .....vivement ....
    Leila A.
    Leila A.

    61 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 juillet 2019
    3h30 de ça. C'est le plus grand gâchis de ce réalisateur au talent brut. Il se regarde revivre sa jeunesse en.nous prenant en otages à coups de plans serrés sur les fesses et les seins de ses actrices. 2h30 de boite de nuit, un bruit incéssant, une scène de cunnilingus assez crue (je n'ai rien contre) qui veut nous faire dire qu'elle est maîtresse de son corps et de ses choix, cependant la façon dont c'est fait me pousse à mal le vivre en tant que femme. On vit ses obsessions avec l'espoir que ça mènera quelque part mais non. Je ne suis pas psy, j'ai detesté.
    O-visao O
    O-visao O

    18 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 juillet 2019
    C'est une blague ? C'est le prochain film de Rocco Sifredi ? Non toujours pas ? Alors peut être un film pour Porn Hub ?

    Non mais plus sérieusement, comment peut on faire des films de ce genre avec un rabaissement de la femme à un degré si élevé !!!
    Ophélie (actrice plutôt bonne) accepte ici un rôle piège, qu'elle joue d'ailleurs moyennement car si l'on regarde en détail son visage pendant les scènes, on constate qu'elle est crispé, des petits rictus plutôt que des vrais sourire de jouissance.

    Je pense que le réalisateur Abdelattif Kéchiche réalise ici l'un de ses fantasmes. Lui qui d'ailleurs vient de voir une enquête pour agression sexuelle ouverte par le parquet de Paris à son encontre. Une simple coïcidence ? Je ne pense pas.

    Je pense que le film n'apporte rien, pas d'émotions, un début de claustrophobie (je ne suis pourtant pas claustrophobe), et surtout il ne m'a même pas procuré un début d'excitation malgré des scènes de nu assez explicite.

    Ne perdez pas votre temps ni votre argent, tracez votre route, il n'y a rien à voir.
    Top of the World
    Top of the World

    66 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2019
    Après avoir adoré Mektoub, my love : canto uno, j'attendais avec impatience cet "Intermezzo". Mais j'avais finalement accordé peu d'importance à ce mot signifiant "intermède" en italien : un intermède, c'est une pause dans le récit, ce n'en est pas la continuation. Et c'est exactement ce qui arrive ici, à savoir que Kechiche, de plus en plus libre, fait de ce film une sorte d'extension (3 h 30 au compteur !) de la séquence de vingt minutes en boîte de nuit située à la fin du "Canto uno".
    Ici, la première demi-heure sur la plage place la plupart des protagonistes du premier film face à une nouvelle venue, Marie, jolie parisienne en vacances en ce mois de septembre 1994 (l'action de ce film, resserrée sur 24 heures, se situe seulement quelques jours après la fin du premier volet). Le film semble alors presque bégayer des scènes du "Canto uno" : Tony reprend ses imitations d'Aldo Maccione, refait des promesses intenables (à Ophélie) et apparaît alors comme un personnage ridicule, presque jusqu'au malaise (la suite ne fera que confirmer cette impression). Kechiche ne porte plus alors sur lui ce regard mi-attendri mi-lucide qu'il avait dans le premier film : il est ici impitoyable envers ce mythomane à bout de souffle (on note au passage que pour un film dénoncé par certains de ses détracteurs comme misogyne, il est ironique que le seul personnage montré comme négatif soit un homme...). On comprend que le cinéaste ne cherche pas à mettre en place des enjeux dramatiques très importants : Marie et Aimé (ce dernier, monstre de puissance sexuel, voit son rôle nettement plus étoffé que dans le premier film où il n'apparaissait que brièvement) ne servent qu'à fournir la dose de fiction nécessaire pour alimenter le film en scènes et discussions souvent anodines, bien sûr, et parfois inaudibles - mixage inachevé (la version présentée à Cannes n'est sans doute pas définitive) ou choix stylistique visant à pousser à fond le curseur du naturalisme ?
    Ce que vise Kechiche avec cette œuvre, c'est une forme de transe procurée par la longueur et la répétition des scènes, de danse principalement, et on a peut-être jamais vu filmée ainsi, dans toute son intensité et sa vitalité, une dépense physique aussi absolue. Ces scènes sont évidemment d'une sensualité débordante, parce qu'on a rarement vu un cinéaste filmer avec un désir aussi contagieux ses actrices, et le film est déjà brûlant bien avant sa séquence de cunnilingus de treize minutes, d'une puissance d'incarnation vertigineuse.
    Ce degré d'incarnation rare au cinéma, mais si courant dans le cinéma de Kechiche, se retrouve évidemment dans les moindres détails : quand le personnage de Camélia, interprétée par Hafsia Herzi, bâille au milieu d'une conversation, on voit bien que la caméra capte le bâillement de l'actrice, que celui-ci n'est pas feint. Le naturalisme, comme écrit plus haut, est loin d'être abandonné ici, mais la longueur et la répétition des scènes, enflammées par l'électricité du décor (une discothèque pendant les trois quarts du film), font pencher l'œuvre vers une sorte de tournoiement ivre et abstrait, où les corps s'attirent, s'enlacent et s'épuisent, jusqu'à provoquer l'hypnose du spectateur, qui perd rapidement la notion de durée devant cette ronde dionysiaque - le film est trop long, oui, mais on se dit aussi qu'il aurait pu durer encore plus longtemps. Film hors-normes, d'une radicalité folle et donc pas forcément aimable, cet Intermezzo propose rien moins que d'assister à du jamais-vu. Un choc, vraiment.
     Kurosawa
    Kurosawa

    576 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2021
    Le festival de Cannes 2019 ne tenait pas son scandale jusqu'à l'arrivée de "Mektoub my love : Intermezzo" du sulfureux Abdellatif Kechiche. Le film est présenté mais n'est même pas fini (aucun générique, un mixage approximatif) et au moment où j'écris cette critique, il est à peu près certain que le long-métrage repassera en salle de montage d'ici sa sortie en salle; à cet instant, une nouvelle vision et un avis réajusté seront nécessaires. Pour l'heure, il faut toucher quelques mots de cette version provisoire qui aura suscité des réactions vives, contradictoires même si pour la plupart négatives. En italien, intermezzo signifie "intermède", c'est une "composition instrumentale intercalée entre deux parties d'une oeuvre" : l'erreur était de penser que le film serait une véritable suite au "Canto uno" alors que le titre indiquait qu'il s'agirait au contraire d'une parenthèse, d'une pause. Cette pause, Kechiche l'a filmée et elle dure près de 3h30 : lors d'une première demi-heure sur une plage qui rejoue les scènes de drague du "Canto uno", un nouveau personnage est introduit – Marie, jeune parisienne blonde en vacances à Sète avec ses parents –, et les principaux éléments qui pourraient être développés sont présentés. Mais ce qui pourrait faire fiction, nourrir du romanesque, en reste à son stade embryonnaire et sera répété en boucle selon différents points de vue lors de la séquence suivante en boîte de nuit pendant près de trois heures. Cette idée expérimentale consistant à enfermer ses personnages dans un lieu unique pour ne quasiment rien raconter sur une durée aussi conséquente (on est presque en temps réel) avec musique entendue sans interruption est radicale : à l'instar des paroles d'un des tubes passés – le "Voulez-vous" de ABBA, repris trois fois –, la proposition est à prendre ou à laisser ("Take it now or leave it"). S'apparentant à une expérience physique éprouvante – on finit vraiment rincé à la sortie du film, comme si on avait passé le temps de la projection en boîte avec les personnages –, "Intermezzo" assume totalement son attirance pour le corps féminin, constamment regardé, désiré. Les plans sur les seins et surtout les culs sont innombrables, la caméra ne se substitue même plus au regard d'Amin (c'était le cas dans la séquence de boîte à la fin du "Canto uno"), le jeune homme apparaissant assez tard dans le film. Cette caméra qui s'attarde sur des jeunes femmes qui dansent ardemment jusqu'à l'épuisement, c'est le regard de Kechiche et ses personnages masculins en général. Le corps de l'homme n'est pas filmé parce que c'est celui qui observe, qui désire, qui drague; pour le cinéaste, seul le corps séduit et érotisé mérite d'être montré, et ce de manière très frontale. On connaît le style de Kechiche et il est encore étonnant que certains ne comprennent pas que la longue scène de sexe soit explicite alors que la mise en scène dans sa globalité n'est jamais timorée : la question n'est pas de savoir si l'on doit souscrire ou non à ce procédé mais bien d'admettre qu'il est logique de filmer uniquement le sexe féminin et l'assouvissement d'un désir quand pendant l'heure et demi qui a précédé n'ont été filmées que des femmes en contre-plongée ou en gros plan, la caméra pas loin de se frotter aux t-shirts et aux mini-shorts. La forme de cet "Intermezzo" ne permet donc pas de creuser les personnages mais se plie à la volonté de Kechiche de réaliser, selon ses propres mots, un exercice de cinéma libre et de plonger dans une zone inconnue, donc dangereuse et excitante. Objet peu aimable, parfois irritant, "Mektoub my love : Intermezzo" n'en demeure pas moins une expérience littéralement incroyable, électrisante et étourdissante. De très loin le film le plus radical de son auteur.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    410 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Pour ceux qui aiment les films qui ne traînent pas trop au même endroit et qui vont vite au but, passez votre chemin. Kechiche propose une immersion dans un groupe de jeunes qui font la fête toute la nuit dans une boîte. Alors, si on le présente ainsi, cela peut faire un peu peur, mais finalement si on se laisse engouffrer par ce défi expérimental, il en ressort un sentiment de voir la vie – la vraie, pas une réalité de cinéma – à l’écran. Chose peu courante, il faut l’admettre.
    Poète de la nuit
    Poète de la nuit

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2019
    J'ai vu "Mektoub my love, intermezzo" lors de sa projection à Cannes.
    Et je me devais de réagir suite aux nombreux commentaires qui ont déferlé dernièrement!
    J'ai aimé le film!
    J'en suis ressorti assommé mais il ne m'a pas laissé insensible!
    Je devais enchaîner avec le film " Le traître" mais j'étais au bout de mes forces!
    Je me revois, hébété, et étrangement d'une démarche dynamique, vivante, filer droit chez moi, éviter une caméra en quête d'interview et la foule qui s'agglutine aux abords du palais des festivals.
    Et c'est ça que j'attends du cinéma!
    Ça faisait longtemps qu'un film ne m'avait provoqué un sentiment aussi percutant!
    J'avais déjà vu le premier volet ( Canto uno ) qui m'avait touché et j'attends de voir l'épilogue ( Canto due) qui est déjà tourné.
    En voyant le film, je comprends parfaitement ce que Kechiche à voulu retranscrire.
    Une soirée en boîte de nuit. Une jeunesse libre qui profite, un soir...
    Une jeunesse, certe dévergondée, mais une jeunesse... et vivante!
    Nous ne sommes pas dans un romantisme échevé mais simplement dans un moment de fête, un jeu où les corps n'ont vocation qu'à se toucher, s'emboiter, s'exulter!
    Cela choque certains mais c'est aussi une réalité que vous le vouliez ou non!
    Le réalisateur ne fait que saisir, montrer une époque.
    Un intermède qui pourrait se dérouler aussi aujourd'hui, d'ailleurs.
    Pour ce qui est de la durée, il est resté dans sa logique, l'essence même de son cinéma.
    Le temps et le réel!
    Ce rapprocher du réel pour mieux le dépasser!
    Il a filmé cela comme en temps réel!
    L'image, comme toujours naturaliste, quasi documentaire.
    La force du film tient du fait que l'on était avec eu dans cette boîte de nuit!
    J'y étais!
    Nous sommes dans une boîte de nuit et que se passe t'il en boîte de nuit?
    On danse, on drague, on discute avec néanmoins la musique assourdissante en fond sonore!
    Kechiche l'a très bien retranscrit.
    Certains ont trouvé que les dialogues étaient superficiels.
    Je suis d'accord.
    Mais c'est aussi difficile en Club de tenir des discussions profondes.
    Que fallait t'il?
    Qu'ils tiennent des conversations métaphysiques pour vous convaincre?
    Ces personnages ne se posent pas de questions, d'ailleurs!
    Ils vivent tout simplement!
    Mis à part Amin qui comme dans Canto uno, observe et reste dans la passivité.
    J'ai beau avoir aimé le film mais je regrette comme bcp d'entre vous, une chose.
    Le déferlement de plans sur les culs des filles!
    Cela à desservi le film car ce n'était pas le regard subjectif d'un des personnages qui matte ces fesses mais celui de la caméra!
    Donc, celui du réalisateur.
    Cela m'a rappelé que j'étais dans un film alors que je n'aspire qu'à oublier ça lorsque je rends au cinéma!
    Le film peut, donc, donner l'impression de flirter avec une vocation masturbatoire et contraste avec le jeu des acteurs, impliqués, d'une justesse incroyable!
    Car je ne le répéterai jamais assez, ce sont de bons acteurs!
    La fameuse scène de cunnilingus dans les toilettes du Club ne m'a pas dérangé!
    J'étais quelque peu soulagé qu'elle intervienne car je finissais par suffoquer dans cette boîte de nuit!
    Ne pas simuler l'acte sexuel est un parti-pris qui correspond parfaitement au naturalisme de l'oeuvre!
    Il trouve son origine de l'underground.
    On se rapproche là encore du réel pour mieux le dépasser!
    Ce film reste tout de même un trip et son réalisateur, un grand réalisateur!
    Il me hante aujourd'hui encore et je suis heureux de sa sélection à Cannes!
    Une sélection particulièrement haut vol cette année!
    "Mektoub my love, intermezzo" est fort, intense, beau, déroutant, hypnotique, éprouvant!
    Un trip à vivre. Avec le coeur!
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 347 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mai 2019
    En 2018, « Mektoub my love : canto uno » nous présentait un film de trois heures sur la frivolité de la jeunesse. Mais sa générosité compulsive avait fini par tomber dans du voyeurisme. Un an plus tard, nous découvrons la suite de ce film dans le Grand Palais Lumière du Festival de Cannes. Nous sommes en 1994 et une fille lit « Le Tonneau de Diogène », un recueil de mythes philosophiques. Abdellatif Kechiche va-t-il donner un fond à son récit que nous abordons avec réticence ? Il faut dire que les belles fesses féminines déjà découvertes dans le premier épisode ont déjà dandinées sur la plage. Après trente minutes de bronzage et d’étalage de crème sous le soleil de Sète, nous retrouvons la joyeuse bande de potes dans une boîte de nuit et ce, pendant les trois restantes du film. « Mektoub my love : intermezzo » est un film de fesses qui bougent de haut en bas et de gauche à droite. Des fesses qui vivent, qui profitent de l’instant présent sans se soucier des autres. Voilà, Kechiche s’en fout et se moque clairement de son public. Il ne se passe rien d’autre qu’une exhibition de corps de femmes et jamais d’hommes. Le comble, c’est lorsque pendant plus de treize minutes, le réalisateur de « La Vie d’Adèle » se complait à nous imposer un cunnilingus en gros plan, dans tous les sens et sans simulation. A quoi bon ? Quels en sont les objectifs ? Alors que les quelques hommes sont filmés avec respect, les femmes ne sont ici que de la chair masturbatoire et c’est clairement une honte pour le Festival d’avoir sélectionné cet écœurant montage en compétition officielle, qui d’ailleurs a même fait fuir l’actrice principale avant la fin de la projection et qu’on a jamais revu…
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