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Un visiteur
4,5
Publiée le 17 mars 2020
Excellent film. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi surpris devant un film. Au début, je pensais que ça allait être une comédie. Mais non! Au moment où le public est le plus à l'aise, le réalisateur change complètement de genre et l'histoire tourne au thriller. Très certainement mon film étranger préféré. Oscar largement mérité!
Balayant un large éventail d'émotions, ce film arrive à dresser une critique sociale aussi drôle qu'angoissante avec une véritable virtuosité. Surprenant.
Bong Joon Ho tricote son intrigue avec malice et minutie, nous offre des plans superbes, une anxiété qui monte en puissance pour un final en apothéose. Un chef d'œuvre.
Une claque. Un mélange de genre absolument bien écrit . Une critique sociale sous couvert d'un triller rondement bien mené. Vous resterez scotché du début à la fin. À voir sans hésiter
Par chance, rediffusion dans mon cinéma de quartier. PARASITE n'a pas volé sa Palme d'Or au festival de Cannes 2019 tant le film de B. Joon-Ho est un véritable diamant, d'une maîtrise parfaite. Je ne rajouterai rien au risque spoiler tant le film regorge de surprises jusqu'à un final... Bien que la durée du film soit longue = aucun ennui
C’est avec beaucoup d’impatience que j’ai découvert le nouveau film du sud-coréen Bong Joon Ho, après les très bon Mother et Okja, le réalisateur nous livre une performance de haute-volée. Les personnages sont présentés comme une famille pauvre, vivant dans la précarité et n’étant pas très intelligent pour la plupart. Mais par un concours de circonstance, le fils de la famille va réussir à se faire embaucher pour travailler chez une famille très riche. Va s’en suivre une série de “manigance” pour que toute la famille puisse trouver du travail. Encore une fois comme après ses précédentes réalisations, Bong Joon Ho aime mettre l’accent sur les qualités et défauts de ses personnages principales. Cela les rend très attachants, on prend un malin plaisir à les voir évoluer aux seins de cette société qui n’est pas là leurs. Parasite est un pur régal, on voit avec quelle facilité le réalisateur mélange les thèmes, il arrive à nous faire passer de la comédie à la satire sociale en passant par de l’épouvante, le tout saupoudré d’un peu de triller à la Hitchcock. Rajouter à cela une bande son exceptionnel et un suspense haletant, et vous tenez l’un des meilleurs films de cette année (2019).
Original, certaines situations inattendues (mais pas toutes, loin de là). Et la force du cinéma coréen : cette sensation d'être étriqué. Action un peu sanguinolente comme parfois. On aime ou on n' aime pas le genre mais à petite dose Ça change vraiment.
Le temps de la reconnaissance et des récompenses festivalières est donc venu pour Bong Joon-Ho, apparu timidement sur la scène internationale en 2003, avec le très innovant "Memories of murder", film policier poisseux inspiré d'un fait divers réel où l'humour affleure à chacune des scènes mettant en jeu les tempéraments opposés des deux flics chargés de l'enquête. Après le très inspiré "The Host" (2007), il propose en 2009, "The mother" qui confirme sa capacité à marier drame intimiste, intrigue policière et chronique sociale. "Snowpiercer, le Transperceneige" en 2013 marque une étape avec l'octroi d'un budget important et d'un casting international pour une adaptation un peu vaine de la BD éponyme de Jean-Marc Rochette et Jacques Lob. Il participe enfin avec "Okja" à la réalisation du premier long métrage produit par Netflix avant de proposer "Parasite" qui recueille une flopée de prix internationaux prestigieux comme la Palme d'or à Cannes, l'Oscar puis le César du meilleur film étranger. Sur plus de deux heures, Bong Joon-Ho y déploie une mécanique parfaitement huilée (un peu trop?) qui a fortement influencé les jurys faute d'être totalement convaincante sur la durée totale du film. Une demi-réussite semble le mot juste pour qualifier "Parasite". Le film captive tout d'abord avec l'activation d'une fratrie de marginaux entassée dans les faubourgs de Séoul et vivant d'expédients qui saisit l'occasion du remplacement par le fils aîné du professeur d'anglais de la fille d'une très riche famille des quartiers chics pour introduire par un procédé d'élimination méthodique chacun de ses quatre membres dans la somptueuse demeure. La caméra de Bong Joon-Ho transformé pour le coup en entomologiste, nous expose sur un rythme empreint d'une sérénité qui sonne faux, l'emprise progressive que ceux qui sont devenus des envahisseurs instaurent de manière insidieuse sur des bourgeois semblant particulièrement naïfs et compatissants. Cette première partie quoique déjà très artificielle par l'enchaînement parfait qu'elle propose, reste néanmoins convaincante grâce au jeu de séduction déployé par ceux qui n'ayant plus rien à perdre font preuve d'une capacité d'adaptation jamais prise en défaut. La fascination opère, teintée d'une sensation de malaise inhérente à l'incongruité de la situation . Choisissant d'opérer une rupture dans cet entrelacs malsain avec l'introduction de nouveaux personnages et d'une intrigue parallèle, Bong Joon-Ho débordant du cadre parfait qu'il s'était tout d'abord imposé, tombe petit à petit dans la facilité et dans le convenu, les frontières entre possédants et démunis redevenant tout d'un coup plus traditionnelles voire même caricaturales. Le petit effet magique de la première partie s'effiloche très vite pour aboutir à une conclusion grand guignolesque qui déçoit forcément, donnant l'allure de grosses ficelles aux invraisemblances du début que nous avait fait accepter le réalisateur. Ce manque d'équilibre dommageable du scénario rédigé par Joon-Ho lui-même rend donc le déluge de louanges dont a été affublé "Parasite" un peu incompréhensible.
Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne...
Tout a été dit et rabâché sur parasite ... je vais pas en rajouter une couche mais c'est vrai que c'est un très grand film ... pas le chef d'œuvre de son auteur ( Boon Joon ho a placé la barre tellement haute en même temps ... l'un des meilleurs de sa génération.) mais clairement beaucoup au dessus que 99.5 % des productions actuelle .
je mets 3 étoiles objectivement mais d'après moi il n'en mérite que 2. le scénario du film est intéressant, j'ai trouvé l'ambiance très dérangeante (ça plaît ou ça plaît pas) pour ma part ça me plaît moyen. j'accroche pas trop avec les personnages faisant preuve d'une grande ruse et intelligente parfois, et d'une énorme débilité et naïveté à d'autres moments. de plus selon moi certaines scènes ou même parties du film sont complètement rocambolesques et invraisemblables... La morale du film est intéressante mais les erreurs du déroulement m'ont fait plus ou moins décrocher.
Une satire sociale sur fond de lutte des classes filmée avec panache et subtilité. Un véritable jeu "du chat et de la souris" qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Touchant par moments, violent à d'autres et rempli de suspens. Un très bon film à ne pas rater !
Thriller social au scénario de base intéressant avec quelques bonnes scènes et plusieurs rebondissements. Malgré tout je m'attendais à quelque chose de beaucoup mieux, de plus profond, plus subtil. De plus ce n'est pas toujours bien joué.