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    Parasite
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    1 464 critiques spectateurs

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    Rhumcoco
    Rhumcoco

    8 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juin 2019
    C’est lourd, pas drole, et super ennuyeux. Film caricatural, le discours politique ne l’est pas moins.
    negsa
    negsa

    6 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Je suis allée voir ce film avec un vrai enthousiasme – quasi infantile.
    Je m’attendais à un effet « waouh ». Au bout de quelques minutes j’ai senti que ça allait faire « splash »… et ce fut le cas.
    J’ai à peu près tout détesté dans ce film.
    - une bande son absurde et un recours à la musique baroque dont je ne m’explique toujours pas la présence égarée. L’univers musical d’un film dit beaucoup de l’intention de son metteur en scène. En l’occurrence, la bande son ne sert qu’à créer des effets faciles et sans contenu autre qu’un bruit désordonné.
    - des personnages douteux, non par leur absence de moralité pour les pauvres et leur naïveté condescendante pour les riches. Non ! ce qui est très douteux, pour ne pas dire suspect est la pseudo revendication sociale du film, qui ne rend que plus criante la vacuité louche du propos. Quand nos amis italiens dépeignent des « affreux, sales et méchants », ils y vont à fond : tout le monde est affreux, sale et méchant, personne n’est épargné ! la satire est radicale. Là… comment dire… les pauvres donnent l’impression de se complaire dans la laideur et la crasse, même quand ils squattent une maison magnifique. Les riches…. Hmm…. Que dire des riches ? D’abord ils sont d’une naïveté incompréhensible, notamment le père, censé être un super businessman. Ensuite… certes, ils ont un mépris de classe olfactif manifeste, mais ils sont surtout bêbêtes, vides, ce qui par contraste avec le goût pour la crasse des pauvres et sans les rendre sympathiques, les rend neutres, absents de l’histoire avec un grand H que sous-tend une critique sociale un peu réfléchi. Leur disparition ne dit rien sur le monde et n’inspire que l’oubli.
    - Enfin, je n’ai pas ressenti la moindre émotion face à ces personnages, qui paraissent davantage être des prétextes grossiers à une succession d’images léchées et/ou gores, que l’expression sensible d’individus vibrants. La palme d’or 2017 (Un air de famille) n’était pas un chef d’œuvre, mais il y avait une humanité qui finissait par émouvoir. Ce film, dont je ne m'explique pas l’unanimité dont il fait l’objet, est un vulgaire navet mal cuisiné par un chef prétentieux.
    Redzing
    Redzing

    1 157 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2019
    Famille de ratés au chômage et vivant dans un taudis, la vie des Ki-taek change lorsque leur fils a l'opportunité de devenir professeur particulier pour la jeune fille des Park, famille très aisée occupant une maison de maître. C'est le début d'un engrenage et d'une invasion très lucrative... Débutant comme un comédie grinçante pour se finir comme un thriller malaisant, "Parasite" est surtout un portrait au vitriol de la société coréenne, où tout le monde en prend pour son grade. Des riches qui accordent énormément d'importance à des détails superficiels mais qui sont bien trop crédules et dépassés sur le fond, et qui pensent posséder leurs employés parce qu'ils les paient. Et des pauvres qui profitent de leurs failles pour leur ponctionner un maximum... Le tout porté par des personnages nuancés, dont aucun de sortira indemne d'une intrigue comportant pas mal de rebondissements inattendus, d'ironie, et d'idées tordues qui servent le propos du film. Les acteurs sont particulièrement en forme, dont surtout Song Kang-ho en père de famille au fond du trou, dont le masque de chauffeur respectable s'effritera peu à peu devant un écart abyssal de situation entre les deux familles. Quant à Bong Joon-ho, il nous livre un réalisation impeccable, pensée pour donner un maximum d'espace à l'interaction entre ses personnages : plans séquences de dialogues, décors épurés, travelings malins dans la maison. Tandis que les séquences les plus mouvementées, qui se rapprochent du thriller, prennent aux tripes. Une jolie réussite !
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    638 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Première Palme d'Or décernée à la Corée du Sud, "Parasite" a su se distinguer parmi les oeuvres de grands réalisateurs internationaux. L'oeuvre raconte la cohabitation de deux familles issues de milieux sociaux opposés, l'une riche et l'autre pauvre, au sein d'une maison luxueuse. Mais derrière ce huis-clos contemporain se cache une parabole acide sur la lutte des classes, en Corée du Sud, certes, mais aussi à l'échelle universelle... Comment cohabiter dans un monde où les inégalités sont de plus en plus violentes ? Où le capitalisme transperce littéralement l'humanité ?
    Ce récit limpide rend accessible ces réflexions sur notre société, mais tout en gardant sa part de complexité et de mystère. Car "Parasites" ne va jamais là où on ne l'attend... Il surprend, bouscule, dérange. Au début, on ne sait pas trop ce qu'il raconte, quel est son point de vue, mais par l'effet d'un boomerang scénaristique, il met la barre très très haute. Bong Joon Ho passe d'un genre à un autre sans jamais se contenter de "déjà-vu" efficaces. Par sa virtuosité cinématographique et son gout pour les rebondissements, il assure un thriller dramatico-comico-horrifique où le burlesque du récit dresse un constat alarmant sur notre rapport à la société et aux autres. D'une extrême justesse, loin de tous clichés, de tout pathos, on se laisse emporter par cette satire revigorante, inspirante et truffée de subtilités narratives.
    J'ai essayé d'être le plus objectif possible, surtout face à une Palme d'Or que tout le monde adule. Force est de constater que la maitrise aiguisée du rythme, l'image et les lumières impeccables, l'imprévisibilité du scénario et la richesse de confrontation des personnages dans ce huis-clos doré rendent jubilatoire et bluffant ce "Parasite". Les origines et la solidarité de cette famille face aux aspérités du monde sont brillamment mis en scène, notamment au début lorsqu'on les découvre lors d'un plan séquence dans leur habitat exigu à moitié sous terre à la recherche désespérée d'un réseau qu'ils trouveront juste à côté des toilettes... Rage et douceur s'entremêlent dans ce mille-feuilles où chaque couche est porteuse de sens, qu'il soit politique ou totalement tragique... Une chose est sûre, il ne l'a pas volé sa Palme d'Or !
    Ti Nou
    Ti Nou

    511 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Bong Joon-ho, cinéaste coréen de génie sachant mêler l’angoisse et l’humour comme personne, fait mouche une nouvelle fois avec ce réjouissant "Parasite". Son regard acerbe sur la société coréenne et ses inégalités n'a rien perdu de son acuité.
    Laurent C.
    Laurent C.

    261 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2019
    Un film de Bong Joon-Ho est toujours un phénomène. Comme tout le cinéma coréen, le cinéaste façonne un cinéma qui mêle avec adresse, le fantastique, la drame familial, la dénonciation sociale et la satire. "Parasite" n'échappe pas au savoir-faire du réalisateur. On assiste à un cocktail réjouissant de joie, de cynisme, de peur, et de tristesse, le tout dans une atmosphère ultra-stylisée, en dépit des presque deux seuls décors, une maison aristocrate, sublime et fascinante, et à l'opposé, un appartement de fortune, aménagé dans les caves d'une rue populaire. Ces deux lieux sont peut-être le Ying et le Yang d'un état de la Corée, pays émergent, qui a vu une partie minoritaire de sa population exploser ses revenus, et la majorité continuer de survivre.

    Le récit est articulé autour d'une famille tout autant attachante que redoutable. Ils vivent à l'image des cafards immondes qui courent dans leur appartement, et se sauvent pour se cacher dès que la lumière apparaît. C'est une bande de comédiens affamés, qui voudraient bien de la richesse des autres, et qui, faute de possibilités, vivent par procuration, aux dépends de familles riches auxquelles ils s'accrochent comme de véritables parasites. La cruauté règne en maître dans ce film et on reconnaît le désarroi comme la lutte qui caractérisaient le sublime personnage principal de "Mother". Ils cherchent à échapper à leur condition pauvre, tous les moyens sont bons et il faut admettre qu'ils sont brillants dans les stratégies qu'ils déploient pour assouvir leur projet. La mise en scène méritait bien le Graal de Cannes, tant elle est précise et brillante. L'écriture est parfaite, donnant au détails narratifs une portée et une cohérence, rarement si aboutis dans la fiction.

    Au bout du compte, "Parasite" est un film profondément mélancolique. Il donne à voir un état de la Corée absolument dramatique, où l'ombre de son rival, celle du Nord, pourrait faire des envieux.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Le mystère qui entoure ce film est un peu surfait. Je m'attendais à un film d'horreur, un film fantastique, un film de science-fiction, etc. C'est avant tout un film social. Et en cela, il s'avère extrêmement proche du récent Burning. Le film se démarque par sa mise en scène extrêmement fluide qui met en valeur des comédiens au sommet. Mention spéciale à la mère fortunée, complètement barrée. La maison pourrait elle-même recevoir un prix d'interprétation tant elle occupe une place cruciale. Reste que le scénario ne m'a pas totalement convaincu. Ce n'est pas une ligne droite qui nous mène vers un but clair. Plutôt un zigzag où le spectateur perd un peu en tension à chaque bifurcation. La morale de l'histoire, donc, est sociale. Et ça, c'est plutôt salutaire dans notre monde où les inégalités sont devenues insupportables.
    tifdel13
    tifdel13

    90 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Est-ce que Parasite méritait la palme d’or ? Sans doute. Il faudrait avoir vu tous les films en compétition au dernier festival de Cannes pour réellement se faire une idée. Le film de Bong Joon Ho (Snowpiercer, Okja, Mother, Memories of Murder, The Host…) n’en reste pas moins, un savoureux thriller tragicomique sur fond de drame social. On s’amuse de la percée de la famille de “prolos” chez les riches Park tout en sachant que le caractère...

    Venez lire ma critique sur ScreenReview !
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2019
    Après deux films moins personnels, Bong Joon-ho revient à son plus haut pour livrer avec Parasite, ce qui est peut être son plus grand film. Tout à la fois film de genre (horreur, thriller, catastrophe) et chronique sociale acérée, Parasite ne se départit jamais d'un humour très noir tant sont drôles les personnages (sans jamais être caricaturaux), les situations, parfois comiques et les allusions à la Corée du Nord et à son chef. Le cinéaste oppose deux milieux sociaux, sans jamais les juger sur le fond, par la monstration de leurs lieux d'habitations, beau, lisse, hermétique et froid pour les riches, serré, en sous sol et à la merci des intempéries pour la classe laborieuse. Bong Joon-ho ne juge pas de manière péremptoire et superficielle les personnages ; les riches ne sont pas antipathiques mais seulement lisses et aveugles de l'environnement extérieur. Les pauvres, manipulateurs et escrocs, peuvent aussi se comporter de manière humaine, faire preuve d'amour et de compassion. La réussite du film tient aussi de la qualité des interprètes dont la gestuelle du corps, les expressions du visage sont rendues au mieux ; un vrai travail d'artiste. Saluons en particulier Song Kang-ho, l'acteur fétiche du cinéaste et Cho Yeo-jeong. La mise en scène est éblouissante : qualité des décors, de la photographie et des somptueux mouvements de caméra, virtuosité dans la façon de faire mouvoir les corps des personnages dans le plan : la caméra suit avec une grande fluidité les corps dans cette maison magnifique. Il ne ressort en conséquence aucun temps mort dans un film dont il faut nécessairement un certain temps d'adaptation mais dès que la manipulation est en route avec une telle fluidité dans le récit, on ne lâche rien. Si Parasite brasse plusieurs genres, aucun ne prend le pas sur l'autre, tant l'osmose fonctionne. Parasite ne renie pas ses références : La cérémonie de Claude Chabrol, Théorème et d'autres films de Pasolini, le cinéma comique italien de Dino Risi.... Un film choc à la fois monstre et monde dont la conclusion est d'une inventivité scénaristique rare.
    ouadou
    ouadou

    86 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2019
    Encore une claque de ce merveilleux réalisateur. Un des plus grands actuellement. Huis clos, genre, social, comédie... La Palme de cette année est un bijou, un film fou et génial, d'une beauté saisissante, d'une intelligence et d'une ironie incroyables. A ne pas louper
    Dora M.
    Dora M.

    67 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Le fils d’une famille pauvre se fait engager par une famille riche, en se faisant passer pour un étudiant en anglais, il donnera des cours à la fille. Il s’arrange ensuite pour faire embaucher sa sœur comme professeure de dessin pour le fils. Tout semble facile et s’imbrique à la perfection.
    Très beau esthétiquement, chaque plan est soigné, les acteurs sont parfaits. Le film commence avec de l'humour et des situations cocasses, pour partir ensuite dans quelque chose de plus mystérieux, sans forcément qu'on s'y attende. Sans en avoir l'air, c'est une critique sociale dure. La fin est très belle, poétique et touchante.
    novemberromeo
    novemberromeo

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Le cinéma sud-coréen révèle souvent d'excellentes surprises....et plus rarement les palmes d'or du festival de Cannes. Pourtant, là, il s'avère que les deux coïncident parfaitement. Ce film est une perle...à la fois comédie, drame et thriller, il est servi par de très bon acteurs, une belle photographie et une musique tout aussi juste. Le scénario nous surprend constamment et la tension est constante. Pour finir, l'intelligence des personnages soulignent une morale bien présente amenée avec finesse. Chapeau.
    philhag
    philhag

    28 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2019
    je ne savais rien du film en allant le voir. J'avais vu un très bon film. pas nécessairement génial, mais très bon. Rien qu'une critique aussi neutre soit-elle peut spolier ... Ce film a une intensité dramatique croissante et surprenante ce qui en fait son premier charme. le second est la beauté et le jeu des acteurs, beauté un peu décalé pour la famille de ... parasites .... Et puis c'est très bien emmené, très bien filmé. Un très beau moment de cinéma. Du vrai cinéma. Une Palme d'Or de Cannes méritée (ce qui n'est pas toujours le cas).
    Donne envie de revoir le fil japonais : un air de famille.
    📞 Appelez-moi Jo
    📞 Appelez-moi Jo

    32 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2021
    La maison de Parasite n’était donc pas réelle ! Ce dernier a été nominé dans la catégorie des meilleurs décors aux derniers Oscars pour son travail sur le bâtiment était en fait un décor créé de toutes pièces, et non une réelle maison déjà existante avant le tournage. 😱👌🏼👍🏼
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2019
    Il est impossible de parler de ce film dans son intégralité sous peine d'en révéler l’essence même, le raisonnement profond d’un réalisateur véritablement habité par son histoire, ses personnages et les répercussions qui en découlent plus ou moins joliment. Un sujet ahurissant, extravagant et parfois horrifique et toujours la même mise en scène. Une élégance décalée dans ce monde de faux semblants, où l’on s’approprie les histoires, les identités . Deux récits en parallèles, l’un ignore l’autre, mais se complètent peu à peu subrepticement pour aboutir à cette somme d’images inouïes par leur beauté, leur cruauté, leur humour et leur pertinence. Un humour mortifère en quelque sorte dont on sort indemne si l’on croit aux vertus du septième art et à la résonance de ses images. Ce que Cannes a pu entrevoir. Et que le cinéma nous confirme, grandeur nature.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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