Mon compte
    Parasite
    Note moyenne
    4,5
    29969 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Parasite ?

    1 464 critiques spectateurs

    5
    504 critiques
    4
    561 critiques
    3
    192 critiques
    2
    108 critiques
    1
    50 critiques
    0
    49 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    audouze81
    audouze81

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Je n'ai pas du tout aimé ce film. Dès le départ je n'ai pas accroché avec les personnages. Ruser, tromper, abuser, nuire. Puis se saouler et bouffer! Bof! Je me suis ennuyée et suis sortie nauséeuse et déprimée.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    186 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2019
    Sachez une chose: en cette pénible journée du 15 août, outrant à son habitude la sérénité de l'été, je ne me sens pas émotionnellement prêt à parler de "Parasite". Cependant, parler d'un film alors que son impact sur vous est encore immense, semble être la meilleure façon de rédiger un avis passionné. Mais que dire d'un film mettant en scène une famille de parasites, de la vermine parmi la vermine telle l'insecte écrasé par Song Kang-ho dans l'incipit, et dont la vie se résume à traîner sur le sol à la recherche de quoi vivre ?! Justement, c'est ainsi que débute le film: une famille vivant dans la misère, les Kim dont les ventes de pizza sont le seul moyen de se nourrir. Le fils, Ki-Woo, accepte par la demande d'un ami de donner des cours particuliers d'anglais à la jeune Da-Hye, fille de la richissime famille Park. De l'autre côté, sa soeur Ki-Jung s'engage à enseigner les arts plastiques au jeune fils Da-Song, enfant au caractère très particulier. Tombés sous le charme de leur grandissime demeure, véritable palace et source de mystères, les deux jeunes gens vont par la suite être suivis par leurs parents, y voyant l'opportunité de profiter des biens de la fiche famille. Ainsi le père, Ki-Taek devient le chauffeur familial et la mère, Chung-Sook fera office de gouvernante après une suite d'épreuves, qui leur vaudra finalement de risquer leur nouvelle vie, voire leur vie "tout court"... Les parasites peuvent-ils sortir malgré eux de leur nid d'insectes ? Peut-on échapper à ses pêchés ? Allons droit au but: "Parasite" est une claque. Et pas seulement une claque: une claque bien salée dont personne ne ressort sans bleus. Étant un adorateur modéré mais satisfait du travail de Bong Joon-Ho, je doutais fort de renier le lauréat de la Palme d'or de 2019. Mais pouvais-je m'attendre à recevoir une claque pareille de la part réalisateur sud-coréen, sans crier gare ?! Jusqu'ici, outre le troublant "Memories of Murder" (2003) et l'émouvant "The Host" (2006), il me manquait LE chef d'oeuvre du réalisateur, qui m'a habitué à des perles rares du cinéma coréens mais comprenant un petit quoi avec lequel j'étais circonspect. En l'occurrence, après une nuit de réflexion, aucun reproche ne me vient l'esprit. "Parasite" est tout simplement un chef d’œuvre authentique d'une puissance indescriptible et aux ressources hybrides, une véritable oeuvre d'art fouillée dans le moindre détail et qui atteint un niveau d'éclectisme inégalé. Ici nous assistons typiquement à l'autoportrait du cinéma de Bong Joon-Ho ; nous retrouvons chaque thématique commune et tout ce qui fait l'identité du cinéma de cet homme et à un niveau encore jamais atteint ! L'histoire, entre fable horrifique tantôt drôle et tantôt terrifiante, ne tombe nullement dans le piège du film cannois au propos lourd et surfait. Pourtant, un thème tel que la lutte des classes, ou autrement dit la richesse contre la misère, était extrêmement tabou et nous aurions pu nous attendre à un énième discours manichéen visant à valoriser une classe pour dévaloriser l'autre. Bong se tient à l'écart de ce type de discours, mais s'est arrangé pour que le thème de la lutte des classes devienne non seulement une toile de fond pour dénoncer considérablement les mauvaises passions de l'Homme (thème central des polars asiatiques classiques), mais en plus pour livrer une analyse sociologique des rapports humains dans la société coréenne.
    Nul n'aurait cru s'attendre une descente aux enfers mêlant aussi parfaitement l'humour de moeurs (c'est-à-dire rappelant le quotidien d'un groupe de personnes précis) et le ton horrifique, comme rarement les comédies horrifiques sont parvenues à le faire. Nan, il s'agit d'un film d'horreur réaliste, rappelant l'excentricité de "Funny Games" (1997) de Michael Haneke. Dans les deux cas est mise en scène l'horreur pure, nous rappelant à quel point les traîtres et les imprévus sont partout, et surtout jusqu'à quelle mesure l'Homme est capable de se dénaturer afin d'atteindre son but sans cas de conscience de frauder l'humanité d'autrui. spoiler: En l'occurrence, l'élément perturbateur principal de l'histoire va être déclenché lorsque la famille va voir son secret dévoilé par deux personnages inattendus, l'ancienne gouvernante et son mari qui vivait caché par dépit dans le bunker de la luxueuse demeure depuis quatre ans.

    À cet instant de l'intrigue, une impitoyable descente aux enfers est déclenchée, et le mécanisme atteindra son paroxysme dans une seconde partie à couper le souffle, et dans laquelle la cruauté inouïe et les effusions de sangs émanant de la mise en scène rencontrent un humour noir réjouissant, nous faisant passer du rire aux larmes d'une minute à l'autre et sans temps mort. La peur émane de l'immensité du cadre spatial central de l'intrigue, un espace dérangeant dont les longs voire étroits couloirs nous marquent profondément et faisant par ailleurs appel très incisivement à nos peurs ancestrales. spoiler: La plus marquante est bien-sûr le bunker caché derrière la cave de la demeure, et dans lequel sont enfermé l'ancienne gouvernante et son époux bien décidé à se venger de leur sort.
    Au même titre que les enfants craignant que le loup sorte du placard de leur chambre, la famille de Ki-Taek craint le dévoilement de leur secret par deux individus enfermés derrière une porte secrète, source de malheur qui n'était pas incluse dans le plan machiavélique conçu au fil de la première partie du film. L'esthétique tient une place primordiale dans le film où nulle couleur éclatante ne subsiste, renforçant davantage les craintes de la famille Kim et nous mettant ainsi à la même place que cette véritable famille de bêtes humaines. L'image est belle, sobre, n'est jamais excessive et de très nombreux plans resteront dans nos mémoires parmi les plus beaux jamais vus dans un film de genre thriller. La mise en scène brille de mille feux par la mise en valeur des visages des acteurs principaux tels que les délicieuses Park So-dam (la jeune Ki-Jung) et la minuscule mais surprenante Jung Ziso (Da-Hye, mystérieuse et mystique), complétée par une bande originale incroyable signée Jeong Jae-il, retentissant même bien après la fin du film. Dieu que je t'aime Bong Joon-Ho, tu es tout bonnement l'un des plus grands génies de toute l'histoire du cinéma. Personne auparavant ne m'avait ainsi transporté dans son univers, au point de ne plus savoir si c'était des larmes de joie ou de peur qui se déversaient sur moi. J'aurais encore tant de choses à dire mais à ce stade, le film parle de lui-même ; il faut le voir. Plus belle Palme d'or depuis une vingtaine d'années (outre "Dancer in the Dark" de Lars von Trier, aucun film cannois n'a pu obtenir une telle qualification de chef d'oeuvre à mes yeux), "Parasite" est un film choc, un véritable ras-de-marée émotionnelle décuplé par le nouveau maître coréen, bienvenu parmi nos salles obscures françaises. En dépit d'une violence (jamais gratuite, mais âmes chastes abstenez-vous) barbare à côté de laquelle Kubrick et Haneke font pâle figure, Bong est parvenu à atteindre la quintessence d'un cinéma en puissance mondialement reconnu, une énorme baffe cinématographique comme on en voit tous les dix ans. Le mélodrame et les sous-entendus politiques ne sont pas le moins du monde altérés par l'aspect comique dégageant de l'histoire, et c'est suffisamment rare pour être souligné. Enfin la question se pose à moi: pourrais-je un jour me remettre de ce qui fut l'une des expériences de cinéma les plus extraordinaires que j'ai vécues ?! "Parasite" est bien plus qu'un grand film: il s'agit de l'une des raisons pour laquelle le cinéma à été inventé.
    Aimerico
    Aimerico

    20 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Je ne recommande pas du tout. La deuxième moitié est chiante. Teintée de politique lourd dingue. C’est dommage parce qu’on n’est pas passé loin d’un bon scénario. ATTENTION SPOILER: la morale de ce film est lamentable: il est permis / recommandé aux pauvres de tuer des riches gentils s'ils sont incommodés par l'odeur du pauvre. C'est sans nuance et aussi stupide et simpliste que ça.
    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    77 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Aucun personnage n'est réellement sympathique (même le gosse – aussi mal élevé que les gamins d'ici), sans être vraiment odieux. Ce qui en fait une farce sociale autrement plus ciselée que ce que l'on a l'habitude de voir. Cela rappelle certaines comédies italiennes, le grotesque en moins, le génie en plus. Remarquablement écrit, filmé, joué.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 novembre 2019
    Attiré au début par toutes les critiques que j'ai pu voir, les gens criaient au chef-d'oeuvre ! Moi n'étant pas vraiment un expert du cinéma de Bong Joon Ho, je me suis un peu forcer à regarder ce film à vrai dire...
    Et quelle claque, un vrai coup de génie, là où les produits filmiques américains ont maintenant tendances à tourner en rond, le cinéma dit international évolue et apporte une fraîcheur au milieu. Le scénario ingénieux, la mise en scène élégante et efficace, les acteurs en forme. Tout est là, dans la dernière œuvre du Monsieur pour emmener le spectateur dans une histoire bien folle.
    Ce qui peut s'avérer au début comme un énième drame social, est bien plus que ça, le film est une sorte de mise en scène de l'opposition des classes sociales. C'est drôle tout en restant sérieux, c'est intense par moment, on suit ici un développement de personnages très intéressant sans tourner en rond et perdre le spectateur.

    Ce film est sans doute l'un des meilleurs de l'année, et une vraie expérience cinématographique.
    Nisrine A
    Nisrine A

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    ⚠� Alerte chef d'oeuvre ⚠� Parasite est une vraie expérience de cinéma, un film particulier et difficile à classer dans un genre (comédie, thriller...). Peu importe où il se situe, peu importe son genre, peu importe sa langue, Parasite est une satire universelle qui explore les fins fonds des contradictions de l’intelligence et de la misère humaines. Le scénario est ficelé comme une belle pièce de boucher, les acteurs sont rigoureux dans le jeu et le réalisateur (de formation sociologue) est plus qu'ingénieux dans sa narration et évolution de ses protagonistes. Parasite est une gifle cruelle de beauté, est d'une violence poétique avec sa belle métaphore de l'escalier et ce genre de phrases que vous devriez retenir « l’argent, c'est comme un fer à repasser, il efface tous les plis ». Bref, vous savez ce qu'il vous reste à faire ce weekend !
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juin 2019
    Nul. Palme d'or incompréhensible. Que vient faire ce film dans une liste où figure Winter Sleep ou Uncle Boonmee? D'ailleurs, je croyais que le festival de Cannes était un festival de cinéma, pas de théâtre filmé.
    Certains ont été bluffés par le message politique du film. Pour ma part, je n'ai pas appris grand chose à part que les pauvres se complaisaient dans leur crasse (même dans une maison d'architecte ils ne peuvent s'empêcher de mettre des cochonneries partout) et qu'il sentaient mauvais, quand ils ne sont pas alcooliques ou les 2 à la fois. Une fois de plus, (comme dans Snowpiercer) Bong Joon Ho nous démontre que pour préserver l'équilibre du monde les pauvres doivent rester dans leur bouge infâme. Morale douteuse s'il en est et qui semble échapper à la critique, qui confond de plus ce qu'elle souhaite voir avec ce qu'elle voit vraiment (pathologie hélas pas réservée aux journalistes...)
    Le film manque cruellement de rythme, on s'ennuie ferme pendant deux heures. La première partie est austère et décrit l'intrusion par la ruse d'une famille au sein d'une autre. La deuxième est grand guignolesque et n'est pas sans rappeler Alex de la Iglesia, par exemple dans El Bar. Mais ce dernier est beaucoup plus haletant et porte une dimension sociologique réelle. Certains qualifient à torts Parasite de thriller. Il faudrait déjà pouvoir s'angoisser pour le sort de cette famille pauvre mais si malhonnête et antipathique. A moins qu'il ne faille s'angoisser pour le sort de ces riches sans le moindre relief. Pour ma part, je ne me suis stressé que pour l'heure qui n'avançait pas...
    Enfin, je pointerai les incohérences scénaristiques: Pourquoi Min introduit il Kevin au sein de cette famille? Pourquoi Kevin qui semble pourtant intelligent participe-t-il à cette orgie tellement risquée? Pourquoi donner une chance au père de famille chauffeur qui sent mauvais, conduit comme un chauffard alors même que le chauffeur précédent était un chauffeur idéal et qui n'a bénéficié d'aucune indulgence?
    A éviter...
    velocio
    velocio

    1 324 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2019
    Il est toujours très délicat d'aller voir un film dont vous savez qu'il a conquis tout le monde : le jury du Festival de Cannes, les critiques, les simples cinéphiles, en clair, un film dont vous n'avez jamais entendu la moindre critique négative. Et pourtant ... ! Depuis 2014 et "Winter sleep", pas une seule Palme d'or pouvant être considérée comme un très grand film et la Palme d'or 2019, une fois de plus, n'est pas un très grand film ! Ni même un grand film. D'accord, le jury a dû faire avec ce qu'on lui a proposé, c'est à dire, une fois de plus depuis 5 ans, pas grand chose d'exctaordinaire. On peut penser, toutefois, que "Le traitre" de Marco Bellocchio ou "Sorry we missed you" de Ken Loach sont de meilleurs films que "Parasite". Après tout, Ken Loach avait bien été couronné il y a 3 ans pour un film au sujet aussi fort que "Sorry we missed you" mais cinématographiquement plus paresseusement réalisé. Mais revenons à "Parasite", bien inférieur à "Mother", le meilleur film de Bong Joon Ho. En fait, ce film sur la lutte des classes dans la Corée du sud contemporaine est plutôt prometteur pendant une heure, puis s'essouffle et passe par une séquence digne du Grand Guignol plutôt mal filmée. S'il montre assez bien la condescendance des fortunés par rapport à la "classe inférieure", avec, en particulier, une grande insistance sur les odeurs, il est beaucoup plus maladroit sur la lutte qui oppose entre eux les membres de cette "classe inférieure" pour avoir droit à une part du gâteau, fut elle modeste. Pour Bong Joon Ho, en particulier au travers des rêves qu'il évoque, l'espoir des "classes inférieures" n'est manifestement pas d'aboutir à un partage plus équitable des richesses mais de se retrouver purement et simplement à la place des fortunés. Par ailleurs, le film, au sujet par ailleurs très universel, fait appel à deux ou trois reprises à des clins d'œil que seuls les coréens peuvent vraiment apprécier, par exemple lorsqu'une protagoniste se lance dans une imitation d'une émission de propagande en provenance de la Corée du Nord.
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2019
    Palme d'or ? Voilà qui est incompréhensible. Qu'est-ce qui a bien pu passer dans la tête du jury cannois et de son président, Pedro Almodovar, un des plus grands réalisateurs de son époque ? Voilà un film où les protagonistes sont plus antipathiques les uns que les autres, les pauvres sont odieux, profiteurs, manipulateurs, sales, les riches arrogants, insupportables. Si la première partie est acceptable, la deuxième est du grand n'importe quoi. Le scénario dérive complètement vers le grotesque, le grand guignol, le gore. Que veut-on nous raconter ? Je n'ai pas la réponse. Qui plus est, on s'ennuie ferme.
    willy holden
    willy holden

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 janvier 2020
    Parasite mérite largement la Palme d'or de la plus grosse daube de 2019. Si à la limite ce machin avait eu la flamboyance de certains navets...mais il n y a strictement rien dans ce film. Les critiques dithyrambiques sont incompréhensibles. Parasite n est ni subversif ni novateur. Les amateurs de cinéma polar/fantastique des années 80/90 ont déjà vu ça mille fois et même le surcoté Tarantino nous a déjà infligé des pastiches du genre auquel se rattache peniblement Parasite. A fuir !!!
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    602 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juillet 2019
    A partir du moment où il devient impossible de classer un film dans un genre spécifique, qu’il n’obéit à aucune règle essentielle de l’art cinématographique, qu’il triche avec la vraisemblance sans jamais évoquer le fantastique, qu’il n’apporte rien au spectateur sur le plan intellectuel ni qu’il n’enrichie ses connaissances documentaires, il devient inutile. Si en plus, il ne travaille que sur les vices des hommes sans respecter la moindre morale et par voie de conséquence sans positiver quelques vertus, il devient malsain, pervers et dangereux pour les jeunes générations. Tout cela se trouve dans ‘’Parasite’’ avec de la laideur en plus qu’une mise en scène roublarde parvient mal à cacher par moments. Ce film est indéfendable sauf si son but est de remplir les salles ou vendre des copies, quitte à utiliser les racolages, ce que des centaines de réalisateurs âgés ou disparus ont refusé de pratiquer dans leurs vies. Pour ma part, il m’a fait très mal, attachant une grande importance à l’art cinématographique et aimant les êtres humains qu’ils soient riches ou pauvres, je suis sorti de la salle accablé.
    elodieeve
    elodieeve

    3 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2019
    Le scénario est original et on est tout de suite embarqué dans l’histoire de cette famille prête à tout pour travailler et s’en sortir, quitte à laisser de côté la morale. Toute la première partie du film est plutôt enlevée, drôle et plonge le spectateur dans l’attente de ce qui va se passer ensuite, de l’ampleur que vont prendre les événements. J’ai un peu moins apprécié la fin très axée sur ce qu’il y a de plus mauvais chez l’homme, notamment pauvre, qui perd tout sens moral et n’éprouve même aucune compassion pour ceux qui connaissent les mêmes difficultés. Je trouve que les personnages sont trop déshumanisés et cruels et que c’en est un peu dérangeant, surtout lorsque tout dégénère et vire quelque peu au bain de sang... Dans l’ensemble, je trouve quand même que c’est un film qui vaut le coup de par son originalité et ce qu’il peut dénoncer sur les problèmes de la misère dans certains quartiers de certains pays.
    selenie
    selenie

    6 378 abonnés 6 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Palme d'Or au dernier Festival de Cannes. Le scénario ne tombe pas dans l'écueil d'un prologue trop explicatif de présentation des protagonistes, le récit se mets en route dès les premières minutes pour ne plus jamais nous lâcher. En effet, pas de temps mort il se passe toujours quelque chose. La force du film réside dans ce scénario implacable, toujours en constante évolution et qui explore plusieurs genre au fur et à mesure que l'intrigue se dévoile. Le tout dans une fluidité remarquable et un suspense efficace. C'est assurément la Palme d'Or qu'il fallait cette année, une Palme d'Or incontestable, jouissive et stimulante.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2019
    Réalisateur émérite et déjà auteur de plusieurs films remarquables (Memories of Murder, en premier lieu), Bong Joon-ho revient avec une farce sociale matinée de thriller particulièrement jouissive. Ou comment une famille modeste et maligne va tenter de profiter de la naïveté d'une famille riche pour... Vous le découvrirez vous-meme ! La film a remporté une Palme d'Or unanimement saluée au festival de Cannes, grâce à sa mise en scene de classe mondiale, à l'excellent Kang-Ho Song et consorts qui nous en font voir de toutes les couleurs, en plus d'offrir une profondeur remarquable. Et qu'importe que certains enchaînements soient parfois un peu "facile", on boit du petit lait devant la démonstration cinématographique qui se déroule sous nos yeux. Le cinéma Coréen, en plein forme depuis une vingtaine d'année, accueille une nouvelle oeuvre majeure !
    miouze
    miouze

    58 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Ici la lutte des classes est prétexte à un thriller burlesque et dramatique qui nous happe du début à la fin, en suivant le plan machiavélique d'une famille pauvre et opportuniste qui parasite une famille riche et perchée. De surprises en rebondissements le film, impeccable de maîtrise, est fascinant. Un pur bonheur .
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top