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Effy Stonem
26 abonnés
112 critiques
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5,0
Publiée le 5 juin 2019
Quel film!!! Unique en son genre, je n’en ai jamais vu de tel. Voir ce film est une vraie expérience, surtout que je n’avais vu qu’une seule fois la BA alors j’avais tout à découvrir. On passe crescendo d’une presque-comédie à un thriller. Les acteurs sont incroyables, gros coup de cœur pour la jeune femme qui joue la fille de la famille (Ki-jung). L’histoire est parfaitement ficelée, précise, tout est monté pièces par pièces pour avoir au final ce rendu d’une immense tristesse où chaque détail compte pour apprécier pleinement l’étendu de ce chef d’œuvre.
Ce film coréen, sorte d’allégorie de la lutte des classes, présente des personnages que tout oppose : d’un côté, les riches, froids, distants et de l’autre, les pauvres, vivant dans les bas-fonds mais qui se serrent les coudes et suscitant le plus d’empathie aux yeux des spectateurs. Comme d’habitude chez Bong Joon-ho, les protagonistes ne sont pas parfaits mais hyper débrouillards et c’est le cas ici, avec cette famille de prolétaires qui va tout faire pour que tous ses membres soient embauchés dans une famille bourgeoise, plus exactement dans leur maison, véritable personnage à part entière car recélant bien des surprises ! Mais réduire « Parasite » à cela serait réducteur, tant ce métrage regorge de qualités. Au premier rang de celles-ci, figure le scénario qui est parfaitement construit et nous tient en haleine jusqu’à une fin magnifique. Il faut également porter aux nues l’alternance des genres de ce long-métrage qui, en un clin d’œil, passe du drame intimiste à l’horreur pure en faisant un détour par la comédie et le thriller, c’est très fort ! Ainsi, grâce à cet amalgame d’acteurs incarnant magnifiquement de superbes rôles très attachants, de dialogues ciselés dans lesquels aucun mot n’est laissé au hasard, d’un script aussi fluide que prenant, d’une esthétique léchée qui magnifie la maison idyllique dans laquelle se déroulent les faits, « Parasite » est un grand film, véritable fable humaine et sociale alternant avec une facilité déconcertante les genres, mais surtout qui nous montre ce qu’est vraiment l’humain, à travers les envies, les doutes et les failles de cette famille pauvre, unie malgré tout.
Le célèbre réalisateur coréen revient avec un thriller teinté d'humour noir qui porte un regard attentif sur la société coréenne. Si l'on n'est pas au cœur d'une société aussi hiérarchisée que dans "Snowpiercer", Bong Joon-ho s'appuie tout de même sur cette séparation des classes sociales pour faire une satire politico-sociale qui met en scène deux familles, l'une riche et l'autre pauvre. Pendant tout le film, le père de la famille aisée parle de limites à ne pas franchir pour bien que chacun reste à sa place comme s'il avait peur de se mélanger ou tout simplement de perdre sa place. Ki-taek, lui, voit les choses différemment et veut tout faire pour justement avoir la même vie que ces gens-là. Quand Ki-woo, le fils, se fait embaucher chez les Kim, c'est comme s'ils avaient ouvert la boite de Pandore vers un engrenage qui va mener à un point de non-retour. S'il ne s'agit pas entièrement d'un huis clos, on a l'impression de voir une pièce de théâtre pleine de dramaturgie et parfaitement mise en scène avec une histoire bien huilée qui réserve de nombreuses surprises. On passe du drame social à un thriller intense et angoissant. Quand tous les éléments sont dévoilés, les moments dans la maison sont vraiment excellents. On assiste à une violence sociale qui ne se limite pas qu'aux faits au cours d'une histoire qui mélange les genres à la perfection. C'est à la fois amusant, intense et divertissant. On critique parfois les films qui remportent la Palme d'Or, mais pour le coup, c'est un film qui a tout pour plaire au grand public et c'est le cas comme on le remarque avec les retours. Bref, un très bon film qui allie le fond et la forme, et qui est porté par un casting vraiment impeccable.
Belle satire d’une fracture sociale et économique inéluctable, « Parasite » est un long-métrage non seulement réussi, mais surtout une peinture, une représentation fidèle de notre société contemporaine rongée par les inégalités et les différences. Outre le choc entre ces deux familles, il est intéressant de voir à quel point les apparences peuvent être trompeuses. On se laisse embarquer dans ce plan machiavélique mis au point par la famille de Ki-Taek pour évoluer vers un thriller plus dark que jamais qui renferme des secrets macabres de part et d’autre. L’ambiance est travaillée jusqu’au bout et le climax nous prend encore plus aux tripes ! Ce film est une bouffée d’air frais qui nous prouve encore une fois que le cinéma n’est pas mort et que certains réalisateurs peuvent se surpasser.
Vu en avant-première ce mardi 28 Mai. Parasite est à mes yeux le film le plus accessible et abouti de la filmographie de Bong-Joon Oh Après la révolte postapocalyptique de Snowpiercer et le cri d'alerte fantastique d'Okja, Parasite est un thriller sociale qui se découvre. Rare sont les films qui peuvent comme Parasite faire passer aussi vite de l'éclat de rire au cri de stupeur... Les plans don't magnifiques. Le message bien qu'un peu trop appuyé à mon goût passe très bien. Les acteurs sont exceptionnels. La mise en scène est magistrale. Une belle et grande palmé d'or cette année.
Incroyable film dans lequel la réalisation, les acteurs et la photographie sont tout simplement impeccables. Satire féroce tout en étant subtile et également touchante, plusieurs genres en un seul film. Du grand art.
Y'a un truc que j'ai du louper (la fin peut être ?) .. Oui parce que je suis parti au bout de 3 quarts d'heure. De belles images, mais des personnages complètement in-attachants, une 1ère moitié de scénario sans mystère .. Un film en carton pâte, sans âme ..
J'ai été surprise par ce film qui ne me tentait pas, déjà par ce que j'ai du mal avec le jeu des acteurs asiatiques (quand on sait qu'en changeant l'intonation d'un mot on en change la signification on comprend mieux le coté un peu figé) mais au final j'ai réussi à trouver des expressions différentes sur les visages et j'ai beaucoup aimé l'histoire et la tournure qu'elle prend.j'irai en voir d'autres à l'avenir :-)
J'avoue ne pas comprendre l'engouement autour de ce film... Le scénario est plutôt simpliste, certains rebondissements sont intéressants mais le film se noie entre les différents genres qu'il aborde.
Visuellement, je le trouve réussi. Les plans sont beaux, et c'est d'ailleurs pour cela que je lui accorde 2 points.
j ai vu le film d'Almodovar , intimiste, joli, poétique. j'ai pensé qu'il pouvait être primé et non! c'est le Coréen qui a été choisi. Un vrai mystère? Peut-être pas, le cinéma occidentale espère sans doute s'ouvrir les portes du marché asiatique? vu dans un cinéma de quartier, (Omnia Republique, Rouen) car il ne passe pas dans les grands complexes? L'image est mauvaise, annoncé comme une bombe de trouvailles et d’ingéniosité, vous risquez de rester en plan. Une petite vanne sur King Jong-Un ne suffit pas à le rendre vraiment séditieux. L'histoire a peu d'intérêt, l'avant dernière scène est une boucherie, plutôt classique dans ce genre. La dernière nous narre le rêve d'un des acteurs principaux qui serait censé remettre un peu d'ordre dans ce bazar et nous laissé rentrer chez nous sur une note positive. Que nenni, c'est un navet....Désolé!
Comme l'an passé, une Palme d'Or de bonne facture, filmé très proprement, qui se laisse regarder avec plaisir, malgré (selon moi) quelques passages poussifs dans le scénario (et un message ambigu) MAIS Quand ce festival de cinéma, l'un des premiers du monde, nous offrira-t-il un film qui se propulse directement parmi les classiques, comme le Troisième homme en 1949, Othello en 1952, La Dolce Vita en 1960, Le Guépard en 1963, Taxi Driver en 1976, La Ballade de Narayama en 1983... (merci wikipedia) et j'en passe. Mais pas tant que ça... Un bon film donc, mais pas époustouflant.
Si c'est un chef-d'oeuvre, alors je n'ai rien, mais absolument rien compris. La salle était bondée et je ne suis pas partie car il m'aurait fallu faire lever mes voisins qui avaient l'air captivés. Certes tous les acteurs sont beaux et la maison du huis-clos est sublime mais l'histoire n'est pas subtile, les dialogues sont lourds au possible, les personnages sont caricaturaux et il y a zéro émotion, aucune, nada, même la scène gore qui tombe comme un cheveu sur la soupe n'arrive pas à épouvanter le spectateur tellement elle est grotesque. D'aucuns ont vu un message social dans ce film, moi j'ai juste vu un gros navet. Très très déçue.
Une vraie déception... Une jolie comédie satirique qui s'esssoufle avant de virer au gore. Mais pourquoi donc les réalisateurs coréens ont cette fascination pour l'hémoglobine ? Alors oui le message politique sur la lutte des classes, bien faiblard quand même : les riches sont parfois ridicules mais toujours gentils, les pauvres sont très intelligents mais le plus souvent méchants ! Et puis le sentiment d'être passé à côté d'un vrai coup de théâtre, d'une alliance potentielle ( je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler). Pour le reste c'est maîtrisé : bien filmé, bien joué, bien mis en scène. En tout cas aucun rapport avec le délire critique lu et entendu au moment de Cannes ! Du cinéma grand public qui ne passera pas à la postérité !