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    Parasite
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    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    145 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    -Parasite, ayant reçu la palme d'or du festival de Canne, est un film réalisé par Joon-Ho Bong sortie le 05 juin 2019 au cinéma avec plus de 259 237 entrées sur 38 semaines. Les acteurs principaux sont Kang-Ho Song (Ki-Taek) et Woo-sik choi (Ki-Woo) ainsi que Park-So dame (Ki-Jung)
    -Toute la famille de Ki-Taek est au chômage, ils s'intéressent fortement à la riche famille de monsieur Park. Un jour leur fils arrive à se faire embocher pour donner des cours particulier d'anglais chez les park. C'est le début de quelque chose d'incontrôlable dont personne ne sortira véritablement indemn.
    -Le scénario m'a vraiment plu, ce film mérite amplement la palme d'or ! Les images sont très belles, les acteurs sont très bons et l'émotion est forte.
    L'histoire est captivante, le réalisateur à réussi à nous faire plonger dans un univers très stressant !
    Le film tient en haleine jusqu'à la dernière minute !
    Un très beau travail cinématographique
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    33 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Ce qui hisse "Parasite" au rang de chef d'oeuvre, c'est la facilité apparente avec laquelle le film de Bon Joon-ho nous transporte du thriller aux atours tantôt du film d'horreur ou de la comédie vers une autre pièce beaucoup plus sombre de la satire sociale. Ses niveaux de lecture se superposent dans une virtuosité de mise en scène et un rythme la renverse, un voyage aussi dense et divers d'émotions qu'il nous ramène à l'essence même du cinéma. Qu'il est porté haut avec cette Palme d'or !
    andika
    andika

    107 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Parasite, film coréen de Bong Joon Ho, petit génie du cinéma, est d'une intelligence rare. Primé d'une Palme d'or unanime au Festival de Cannes 2019, il conte l'histoire d'une famille sans le sou, frappée par le fléau du chômage, qui va trouver son salut au travers d'une autre famille, riche celle-ci.

    Confrontation entre le confort de la richesse et la tristesse de la pauvreté. Entre d'un côté la débrouillardise d'une famille qui souffre, et l'ingénuité d'une famille vivant dans le confort. Il s'agit d'un terreau fertile pour la satire. Mais pas une satire grasse et démagogique, bien au contraire.

    Au fur et à mesure de la prédation de la famille riche par la famille de chômeurs, on ne cesse de mettre en avant la naïveté de ces "victimes" tout en soulignant combien le personnage de la mère de famille est gentil et ne fait de mal à personne.

    Et pourtant, malgré cette innocence, le darwinisme social ne laisse aucune place à la pitié. Pour survivre, il faut s'adapter coûte que coûte. Mais le prix de la préservation est parfois lourd. Et le tribu à payer peut s'avérer exorbitant. C'est ce que montre cette histoire.

    Avec un scénario implacable, alternant les styles, on en arrive à un climax qui marque, notamment grâce à ses contrastes. Et là est le talent de Bong Joon Ho, c'est la force des contrastes qu'il dépeint. En faisant cohabiter dans les mêmes séquence des genres diamétralement opposé. Contraste entre des scènes que des films d'épouvantes ne renieraient pas, et des moments de pure comédie. Contraste entre l'opulence d'une maison où rien ne manque, et un entresol occupé par une famille désœuvrée et vulnérable à la moindre petite inondation. Contraste enfin entre des hommes et des femmes qui même s'ils vivent à proximité les uns des autres, n'appartiennent pas au même monde. Mais à quoi cela tient ? A rien qu'une petite odeur sans doute.

    Comment ne pas mentionner cette réalisation en tout point parfaite. Avec une science du cadre absolument saisissante, où à travers ce que nous montre le metteur en scène, le registre du film change du tout au tout.

    Enfin, le casting est excellent. Même si l'on entend pas un seul mot de coréen, on ne peut être que touché par la performance de l'immense Song Kang-Ho, qui livre une belle composition, avec toutes les émotions que cela comporte.

    Oui à la satire, surtout lorsqu'elle est intelligente et qu'elle n'épargne personne. On rit de tout le monde, et on est en empathie avec tout le monde. Les pauvres ne sont pas les gentils innocents et les riches, les grands méchants capitalistes. Tout est plus contrasté... Après The Square en 2017, le festival aime définitivement les films satiriques !
    Travel S
    Travel S

    14 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Bong Joon Ho est pour moi le metteur en scène qui a mis en oeuvre un des films les plus incroyable en tant que thriller : MEMORIES OF MURDER.

    Découvert en salles au moment de la sortie de sa version restaurée, en 2017, ce film est sans doute le chef d'oeuvre du Cinéma Sud-coréen qui à éveillé passion que j'ai désormais pour le Cinéma asiatique dans sa globalité.

    Mais sa filmographie ne s'arrête pas à cet immense chef d'oeuvre et continuera à faire parler de lui comme un des réalisateurs les plus convaincants de son époque.

    THE HOST, SNOWPIERCER, OKJA, MOTHER feront aussi leur effet, dans un style à chaque fois différent.

    Et avec PARASITE, Bong Joon Ho enfonce le clou encore plus profond...

    C'est clairement le meilleur film de ce milieu d'année 2019 avec US de Jordan Peele (et GLASS de M. Night Shyamalan).

    Les 2 oeuvres ont d'ailleurs énormément de points communs, dont le sujet principal : Les différences sociales.

    Malgré la photographie et l'esthétisme parfait de la mise en scène de US, je trouve que l'oeuvre est moins réussie dans sa globalité.

    Tandis que PARASITE est à mon sens une perfection.

    Bong Joon Ho est un réalisateur génie remarquable mais surtout c'est un directeur d'acteur admirable.

    À chaque oeuvre, ses personnages sont passionnants et attachants.

    Sa mise en scène est maîtrisée et ses plans sont souvent d'une beauté saisissante.

    Dans ce long métrage, chaque membre de cette famille prête à tout pour arriver à vivre une vie aisée, est bluffant.

    Les scènes de tensions, mélangées à des moments qui prêtent à sourire ou rire, sont dosées d'un parfait équilibre.

    La bande originale est également efficace et nous fait ressentir la pression psychologique qui monte, chez certain personnage.

    La grande force de cette oeuvre et bien évidemment l'ingéniosité du scénario qui part d'un but assez simple mais qui fini en véritable drame famillial.

    Il y a également beaucoup de points en commun entre la famiĺle que nous suivons et certains personnages. Leur vie se refléte les uns aux autres, à des moments précis de leur existence.

    La famille richissime est également intéressante sur le point de vue des inégalités dans ce monde mais également le regard et le jugement que chaque niveau social a de l'autre.

    Certains plans de ce films sont magnifiques ! Comme la dernière scène du film où la neige tombe dans la ville illuminée. Tout cela vu de la fenêtre de l'appartement/sous sol, habité par la famiĺle.

    Le Cinéma asiatique est encore (et malheureusement) trop sous estimé ou méconnu de beaucoup de personnes...
    même de certains cinéphiles.

    Merci Bong Joon Ho ! C'est grâce à ces immenses oeuvres que le Cinéma d'Asie sera un jour reconnu, comme l'un des plus grands de la planête.

    Du très grand Cinéma comme on en voit peu...

    Merci !
    Franz A
    Franz A

    28 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juin 2019
    Parasité ! |

    Voilà un film qui a tout pour me plaire :

    1) Bong Joon Ho à la réalisation, dont certains films remarquables où Memories  of murder et Mother sont mes préférés, en font un éminent représentant de cette si prolifique école de cinéma coréenne ( Na Hong-jin : The chaser, The murderer | Park Chan-Wook : Sympathy for Mr Vengeance, Old boy | Jee-Woon Kim : A bittersweetlife, J'ai rencontré le diable | Sang-Ho Yeon : Dernier train pour Busan ! etc.

    2) Une critique presse et public unanimement dithyrambique

    3) La palme d'or du dernier festival de Cannes (accordons une valeur à ce critère évidemment discutable). Je pourrais rajouter la présence de Song Kang-Ho, acteur phare inoubliable... Bref, les raisons de se convaincre d'une promesse de bonheur cinématographique ne manquent pas.

    Et pourtant. La déception est immense. Décuplée sans doute par la force de cette légitime attente. Trois raisons de se rendre à l'évidence de cette totale déception : l'outrance, la vacuité, l'auto-complaisance.

    1) L'outrance traverse toutes les couches de ce film. Scénario, direction d'acteurs, mise en scène, bande son : l'excès est partout avant d'étouffer dans le grotesque et l'aberration. Une famille riche mais très naïve rencontre une autre famille pauvre extrêmement machiavélique qui la manipule et l'exploite. Cette idée sans doute bonne (mais anecdotique, stéréotypée et finalement indigente) croît lentement à la manière d'un organisme  naturel-le parasite- au gré de péripéties plutôt maîtrisées et attendues exceptée la dernière, totalement imprévisible spoiler: (l'irruption d'une 3ème famille)
    . Avec elle, l'Everest du grotesque est atteint. Après un crescendo épuisant et bavard (le film de 2H12 m'a paru interminable), décliné ou plutôt éparpillé sur tous les modes narratifs (de l'humoristique au drame), il faut redescendre à contre cœur vers un final horrifique déplaisant.

    2) S'il y a une morale, elle n'a rien d'évident et le doute pèse. Ce film se veut-il humaniste ? il n'y parvient pas ; Est-il réactionnaire ? par maladresse, c'est possible. Les riches pas vraiment méchants mais naïfs sont indisposés par les pauvres eux-mêmes violents, intéressés, sales et soûlographes...  Et alors ? J'abdique à me prononcer, assailli par l'impression tenace d'avoir été dupé par un objet aussi rutilant que malfaisant, ambigu, vain et inepte.

    3) Pour une dose d'excès, ajoutez-en deux d'autosatisfaction : vous obtenez le carburant du film. La mise en scène frénétique file droit en vociférant du vide sur l'autoroute de la certitude. Le voyage est forcément agréable et la destination éminemment désirable. Sauf que le passager est tenu à la bienveillance et plus encore, à accepter avec complaisance et sans discuter la relation de connivence qui lui est imposée. S'il trouve la forme tapageuse et le propos indéchiffrable, comme moi, il n'a d'autre place que la contemplation d'un film narcissique, fat, imprégné d'une ferveur envers lui-même.

    C'est  cette vaniteuse superficialité qui donne alors au film sa véritable identité et peut expliquer son succès : le même culte de la futilité égotique anime nos sociétés ultralibérales biberonnées au "bling-bling" et soumises à la dictature du "selfie".

    Vive le cinéma !

    Franz | https://latlas.paris
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 361 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Quand j’ai appris que Bong Joon Ho avait reçu la Palme d’Or pour ce « Parasite », je n’ai pas pu m’empêcher de me dire : « Ah tiens ! Cannes a décidé de se remettre à récompenser le cinéma. » Bah oui. J’avais beau ne pas avoir encore vu ce film, pour moi récompenser Bong Joon Ho c’était forcément récompenser le cinéma avant tout. Le vrai cinéma. Le cinéma de la richesse technique au service du regard hors pair. Et maintenant que j’ai vu « Parasite », je peux désormais vous confirmer mon a priori. Oui, « Parasite » est bien un film remarquablement mis en scène, brillamment mis en forme et somptueusement mis en mouvement. C’est beau. Très dynamique dans son intrigue. Il y a une idée à chaque plan. Tout matche à merveille. C’est vraiment du très bel ouvrage. Là-dessus, je n’ai pas été déçu… Et pourtant. Pourtant – je dois bien l’avouer – j’ai apprécié ce film sans me sentir transporté pour autant. La magie n’a pas opéré. J’ai vu un spectacle propre et minutieux mais sans qu’à aucun moment une flamme ne vienne m’embraser. Pourquoi ? Eh bien peut-être justement parce que « Parasite » ne se réduit en grande partie qu’à ça : à son talent plastique et métrique, mais sans pour autant que cet art ne soit mis au service d’un propos du même acabit. Car franchement, où veut vraiment en venir Bong Joon Ho avec cette intrigue ? Des riches. Des pauvres. Des pauvres qui spolient les riches. Mais en retour des contreparties pour rappeler que si les pauvres sont aussi vilains c’est surtout parce qu’ils ne sont pas riches. spoiler: Et à la fin une petite galipette pour sous-entendre que la perversité du système repose sur le fait que cette violence physique des pauvres contre le riches est aussi stimulée par les violences symboliques des riches sur les pauvres, et qu’au fond les pauvres resteront toujours esclaves du système puisqu’en définitive ils chercheront à le reproduire pour eux-mêmes.
    Ma foi oui – pourquoi pas – mais non seulement je trouve ça un peu court, facile et réducteur, mais surtout je trouve ça assez malsain. Parce que l’air de rien, derrière un discours qui semble critiquer un certain ordre social (plus qu’il ne l’analyse d’ailleurs), on se retrouve quand-même régulièrement avec une démarche très rétrograde et droitière, posant très souvent le riche en victime et le pauvre en parasite. Les premiers sont benêts quand les seconds sont fourbes, manipulateurs et peu respectueux. Et même si le film essaye d’opérer une bascule lors de son dernier tiers, il est néanmoins discutable sur sa démarche. Pourquoi partir d’une situation initiale où on vient confirmer le préjugé « les pauvres viennent tondre la laine sur le dos des riches » ? A qui s’adresse Bong Joon Ho au juste avec ce film ? Et si son but était de s’adresser à une certaine bourgeoisie dans le but de casser ses préjugés, pourquoi opérer une bascule aussi molle ? Au fond, à la fin, le film nous dit juste : spoiler: « Le fossé entre les riches et les pauvres est trop grand. Il est plus qu’économique. Il est aussi culturel. Il est aussi dans l’habitus. Même une fois dans les belles maisons, les pauvres seront toujours chassés par la première pluie et renvoyés dans les égouts. OK. Mais c’est tout ? Parce qu’au final c’est quand même à une belle résignation qu’on assiste là ! Cette idée du « bon bah après tout c’est comme ça. C’est triste mais il faut l’accepter. »
    Pour le coup Bong Joon Ho livre un propos incroyablement conservateur, se réduisant à un simple constat, à mille lieues de la passion révolutionnaire et sanglante de son compère Park Chan Wook. Or, pour le coup, cette démarche discursive ne pose pas souci qu’au dangereux gauchiste que je suis, elle perturbe aussi le cinéphile. Parce qu’au fond, la mécanique a beau être belle et huilée, elle tourne un petit peu à vide dans la mesure où, au lieu de creuser une situation, « Parasite » s’arrête au simple constat enrobé de symboliques assez lourdes. Tout est d’ailleurs finalement à l’image de cette grosse pierre allégorique que Min offre à la famille de « Kevin ». spoiler: Min est celui qui fait rentrer tout ce petit monde dans ce grand jeu de parasitage social. Il est celui qui est à la fois l’initiateur de l’ascension puis celui de la chute. Chute qui entraîne l’hécatombe familiale au point qu’elle suscite chez le héros un rire autant chirurgical que cynique. Le rire de celui qui a compris qu’en définitive il aurait encore mieux fallu ne pas lutter socialement. Un rire causé par le fracas de cette même pierre symbolique. Celle qui lui est retombée sur la face et qui finit au fond de l’eau, là où est sa place.
    Cette pierre est certes bien ouvragée, elle sait nous coller à la peau, mais au fond elle ne reste qu’une grosse pierre un peu lourde alors que moi, spectateur, j’étais un petit peu comme le personnage de la mère : j’attendais qu’on m’offre quelque-chose à me mettre sous la dent. Du coup tant pis. Je me suis contenté d’admirer la finesse de l’ouvrage à défaut d’admirer la finesse de la vision. Parce que, oui, malgré une certaine déception je n’en perds pas pour autant l’essentiel : au jeu des Palmes cannoises, au moins celle-ci a su mettre en avant ce qu’il y a de plus précieux dans un film : le cinéma. Mais bon, encore une fois, tout ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Chris46
    Chris46

    518 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    " Parasite " très bon film sud-coréen de Bong Joon Ho .

    C’est l’histoire de la famille Ki-Taek qui est au chômage et qui ne sait plus comment faire pour gagner de l’argent et se sortir de leur situation difficile . Ils s’intéresse alors fortement au train de vie de la richissime famille Park . Un jour leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park . Il va alors avoir l’idée de faire engager toute sa famille en montant des stratagèmes pour évincer le personnel actuel . C’est alors le début d’un engrenage incontrôlable , dont personne ne ressortira indemme ...

    " Parasite " est un très bon film venu tout droit de Corée du Sud mis en scène par le réalisateur Bong Joon Ho à qui l’on doit des films comme " The Host " ou " Snowpiercer , le Transperceneige " . Ce film a fait sensation lors du festival de cannes de 2019 en remportant pas moins que la palme d’or . Porté par ce prix somptueux , par des critiques dithyrambiques et un joli succès à l'internationale ( surtout pour un film coréen ) le film avait de quoi attirer la curiosité . Alors que vaut ce " Parasite " dont on a pas mal entendu parler ? Et ben que c’est vraiment un très bon film . Je pense qu’on peut le dire sans exagération que c’est l’un des meilleurs films de l’année 2019 . Ce film coréen est une bouffée d’air frais par rapport à tout les films actuels formater qu’on bouffe toute l’année . L’histoire est vraiment prenante et originale avec cette famille de chômeurs qui aimerait sortir de leurs situation morose . Et pour cela ils vont tenter de mettre en place des stratagèmes pour tenter de faire embaucher chacun des membres de leurs famille chez une famille riche à la place du personnel en place sans se faire démasquer . Évidemment tout ne va pas se passer comme prévu et à partir de la ils vont être embarquer dans des situations tragi-comiques pas possible avec son lot d’humour et de drame et on va se demander comment va se terminer cette histoire qui va nous tenir en haleine jusqu’à la fin grâce à un très bon suspense et pas mal de rebondissements dont certains franchement inattendu . Le film démarre doucement et plus on va avancer dans l’intrigue plus sa va monter crescendo pour atteindre son paroxysme dans la dernière heure .
    Je pense qu’on aurait quand même pu exploiter un peu plus le délire mais bon la je chipote un peu le film reste très bon .
    Le film mélange avec brio plusieurs genres cinématographiques comme la comédie , le drame , le thriller pour virer également sur le film d’horreur . La première partie est plutôt amusante avec la mise en place des différents stratagèmes pour faire virer le personnel de la maison des Park qui est très amusant . La où la seconde partie vire plus au thriller

    spoiler: quand la famille Ki-Taek risque de se faire démasquer et qu’ils vont tout faire pour pas se faire découvrir avec un suspense qui se met en place

    . Avant de terminer limite sur le film d’horreur

    spoiler: quand tout part finalement en vrille et que sa se poursuit dans des couloirs sombres et que sa termine en boucherie dans le jardin pendant l’anniversaire avec tout le monde qui zigouille tout le monde

    . J’aime bien quand un réalisateur arrive à jongler avec plusieurs genres cinématographiques dans le même film comme c’est la cas ici .
    Tout les acteurs du film sont vraiment très bon et interprètent tous très bien leurs rôles respectifs aussi bien les acteurs qui incarnent les membres de la famille Park que ceux qui incarnent les membres de la famille Ki-Taek . Ils sont vraiment tous crédibles dans leurs rôles .
    Je trouve sa très bien qu’il n’est pas doubler les acteurs en français et qu’on est laisser le film dans sa langue originale ( sous titré ) car sa nous immerge encore plus dans le film et dans la vie de ses deux familles coréenne .
    Le film aborde le thème de la différence entre les riches et les pauvres . Un thème que semble affectionner le réalisateur Bong Joon Ho qui abordait déjà ce thème dans l’un de ses précédents films ( " Snowpiercer " ) . Et il nous montre vraiment les trains de vie très différents des deux familles au travers de quelques séquences très marquantes

    spoiler: comme la séquence mémorable de l’inondation de l’espèce de cagibi qui sert d’appartement à la famille Ki-Taek à cause d’une forte pluie tandis qu’au même moment la famille Park profitait tranquillement de leur luxueuse maison sans être inquiété par la moindre inondation

    . Je pense que le réalisateur a vraiment voulu nous montrer les trains de vie très différents en Corée entre les riche et les plus pauvres et le contraste est vraiment frappant . Ce qui est bien dans ce film c’est qu’il n’y a pas de manichéisme avec d’un côté les méchants riches et de l’autre côté les gentils pauvres comme sa peut être le cas avec certains films qui aborde le contraste riche / pauvre . Non riche ou pauvre ils sont tous de gros enfoir** on va pas se mentir . D’un côté t’a la famille Park avec le mari qui méprise au plus haut point ceux qui sont en dessous de lui en commençant par son personnel . De l’autre côté tu à la famille Ki-Taek qui font des choses franchement immorale pour s’incruster dans la vie de cette famille riche et pour profiter de leur train de vie . Des gros profiteurs en sommes avec aucune morale . Et si sa ne suffisait pas

    spoiler: on découvre au cour du film d’autres pauvres qui vont se fritter avec la famille Ki-Taek pour profiter du train de vie de la famille Park et qui n’on aucune morale non plus

    . Bref il y en a pas un pour rattraper l’autre .
    Le film est très bien mis en scène par le réalisateur qui nous offre d’ailleurs de très beau plan .
    La fin du film est

    spoiler: terrible avec le père de la famille Ki-Taek qui est rechercher par toute les polices et qui est contraint de se cacher dans le sous sol de la maison des Park . Avec son fils qui fait la promesse de devenir riche pour pouvoir racheter un jour la maison afin que son père puisse un jour quitter le sous sol tranquillement et vivre dans la maison sans être inquiété . Une fin à la fois positif qui laisse un message d’espoir sur le destin du père mais très triste et mélancolique à la fois car avant qu’il ne devienne riche sa risque de prendre un sacré bout de temps et son père va donc devoir patienter dans le sous sol un sacré bout de temps . Il peut même ne jamais devenir riche et son père est alors condamné à ne jamais quitté son sous sol

    .
    Pour résumer " Parasite " est un très bon film nord-coréen très prenant qui nous tient en haleine du début à la fin qui mérite à la fois son succès et sa palme d’or .
    vidalger
    vidalger

    327 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Encore une fois, la Palme d’Or est une grosse déception. Pour un réalisateur qui avait tellement réussi ses films précédents dans des genres aussi éloignés l’un de l’autre que Mother ou Snowpiercer, on ne peut qu’être surpris de l’attribution de la récompense suprême à un film aussi peu subtil, même s’il est formellement très correct. Comment s’enthousiasmer pour cette énième confrontation entre maîtres et valets où les maîtres sont naïfs et gentils et où les valets sont fourbes, niais et sentent affreusement mauvais ? C’est le niveau de subtilité de ce conte qui évolue entre hyperréalisme et fantasmagorie de façon désordonnée - voir le retour délirant dans le sous-sol inondé - et qui se termine dans une apothéose ( !) grand-guignolesque aussi peu soutenable que drôle.
    MediaShow
    MediaShow

    146 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2019
    « Parasite », nouveau thriller de Bong Joon Ho, est un long-métrage renversant. Le scénario est bluffant avec une touche humoristique maîtrisé, une histoire remplie de rebondissements inattendus et surtout avec une critique sociale marquante. N’oublions pas la mise en scène qui est soignée avec de magnifiques plans et un casting étonnant ! Palme d’or méritée ! La suite de la critique sur MediaShow : https://mediashowbydk.com/2019/06/14/critique-film-parasite/
    pfloyd1
    pfloyd1

    136 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    J'adore les films Coréen, bijoux du cinéma à la réalisation souvent très soignée. Parasite est une perle, ce film raconte l'histoire d'une famille pauvre, pas franchement distinguée, vivant dans les bas fonds de la ville, qui a du mal à se sortir des galères financières du chômage..jusqu'à ce que le fils se fasse recommander par un ami pour donner des cours d'anglais chez une riche famille. De là l'engrenage et l'ingéniosité de l'histoire se met en place, il s'agit de profiter de cette nouvelle vie de riche et d'y embarquer toute la famille. Scènes angoissantes, parfois drôles ou dramatiques, c'est un savant mélange d’émotions que ces très bons acteurs nous font vivre, un très bon film à la réalisation impeccable.
    Ufuk K
    Ufuk K

    526 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2019
    " parasite " palme d'or au dernier festival de Cannes n'a pas volé son prix et c'est une véritable pépite coréenne. En effet pendant plus de deux heures cette histoire m'a hypnotisé par ses fulgurances, changement rythmes et registres dans un scénario qui dénonce avec force et noirceure les inégalités sociales dans notre société en dépit de quelques longueurs.
    Shephard69
    Shephard69

    342 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Palme d'Or du dernier festival de Cannes, un nouveau long-métrage signé par le réalisateur coréen Bong Joon-ho qui se situe à mi-chemin entre "Funny games" de Michael Haneke ou le plus récent "Us" de Jordan Peele pour cette histoire d'intrusion mais adoptant cette fois le point de vue des agresseurs et "Panic room" de David Fincher pour ce huis-clos extrêmement riche en rebondissements. Avec en toile de fond, une peinture de la lutte des classes, un thriller diablement excitant, parfaitement maîtrisé tant au niveau de son écriture que de son rythme sans failles ni temps morts. Une première partie qui met lentement en place le canevas de son intrigue et du plan machiavélique, génialement tordu de la famille d'antagonistes puis une seconde moitié orientée vers l'inévitable confrontation due à l'enfermement. Un dernier segment qui tourne presque au film d'épouvante gore, violent mais toujours impeccablement contrôlé. Un scénario extrêmement malin, surprenant, touffu mais sans jamais proposer trop de pistes. Une perle de mise en scène dans la lignée des précédentes oeuvres du réalisateur, un humour noir caustique à souhait franchement très drôle, des acteurs très inspirés, l'excellent Song Kang-ho au jeu toujours aussi juste en tête. Une sacrée claque.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    59 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Excellent, profond, drôle et dérangeant.
    Un peu comme des « nouveaux sauvages » Coréens.
    Un film qui fait « rire avec » et pas « rire de », qui amène une réflexion sociale et sociétale, dans la Corée du sud dans laquelle on peut très bien se projeter.
    Tous les acteurs sont crédibles, humains, c’est un film d’arnaque, c’est parfois du grand guignole, c’est aussi tragique.
    Un des films 2019 qui laisse le plus de traces.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    1 003 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2019
    Après la déception Okja, Bong Joo-ho revient sur grand écran et nous livre un septième film traitant une fois n'est pas coutume sur les classes sociales. L'histoire d'une famille de chômeurs vivant laborieusement dans un entresol miteux et qui va petit à petit s'immiscer dans la vie des Park, richissimes cadres reclus dans une villa high-tech. Le fils chômeur va donner des cours d'anglais à leur fille puis va conseiller d'intégrer sa sœur en tant que art-thérapeute, puis son père, etc... Une famille de faussaires et d'arnaqueurs de haut niveau, des parasites aussi intelligents qu'insouciants. Mais le mieux avec un plan, c'est de ne pas en avoir... Présentant une comédie amère déjantée, le réalisateur parvient à nous introduire sans peine dans une folle aventure humaine peuplée de personnages à la fois attachants et vicieux, vivant moult rebondissements où le spectateur est tenu en haleine comme un asthmatique à sa Ventoline. Garni d'une interprétation sans faille allant du fidèle Song Kang-ho (présent un film sur deux depuis Memories of Murder) aux nouveaux venus Cho Yeo-jeong, Park So-dam et le génial Choi Woo-sik, le long-métrage alterne efficacement entre comédie, drame, thriller et fantastique, le metteur en scène coréen usant allègrement de son lexique pour délivrer un film complet, comme une apothéose de son style. Finalement peu "asiatique" dans la forme, Parasite est d'une élégance rare, plans léchés et mouvements de caméra fluides se mouvant dans une gestion de l'espace exemplaire. En un temps record, le spectateur parvient à identifier clairement les lieux, personnages et enjeux pour mieux se laisser piéger dans la suite des événements. Ainsi, sans être le chef-d'œuvre annoncé ni une claque de haute volée, Parasite reste en soi une superbe comédie dramatique incroyablement maîtrisée, visuellement époustouflante et l'un des meilleurs films coréens de la décennie. De là à obtenir une Palme d'Or "à l'unanimité"...
    moket
    moket

    544 abonnés 4 352 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2020
    Bong Joon Ho tricote son intrigue avec malice et minutie, nous offre des plans superbes, une anxiété qui monte en puissance pour un final en apothéose. Un chef d'œuvre.
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