AlloCiné
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Votre avis sur Marlowe ?
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Aussi bien que les précédents avec Robert Mitchum
Il est normal que Liam Neeson incarne un Philipp Marlowe fatigué.
Il est normal que Liam Neeson incarne un Philipp Marlowe fatigué.
Il faut être bien réveillé pour suivre ce film où "tout n'est que manipulation et chantage" comme le dit un personnage (à la fin, ce qui montre que le suivre est chose faisable, mais à quel prix !). Les dialogues y sont pour quelque chose évidemment, c'est une logorrhée d'ironies et traits d'esprit qui fatigue.
Il faut beaucoup aimer Liam Neeson aussi, qui n'a pas là le rôle de sa vie, mis à part quelques castagnes discrètes de-ci de-là, et une façon de répondre à une question en en posant une autre à lui. Quant à sa collègue Diane Kruger, on peut presque dire qu'elle joue mal.
Ce film fait penser au film Balylon qui se passe presque à la même époque. C'est comme un post-scriptum de Babylon. On y croit d'ailleurs davantage parce que c'est plusieurs crans en dessous du délire invraisemblable de Balylon. Mais à part le défilé de voitures d'époque, les images restent ternes, comme l'intrigue du film, qui se veut noir, comme les reflets de lumières dans les flaques de pluie.
A.G.
Il faut beaucoup aimer Liam Neeson aussi, qui n'a pas là le rôle de sa vie, mis à part quelques castagnes discrètes de-ci de-là, et une façon de répondre à une question en en posant une autre à lui. Quant à sa collègue Diane Kruger, on peut presque dire qu'elle joue mal.
Ce film fait penser au film Balylon qui se passe presque à la même époque. C'est comme un post-scriptum de Babylon. On y croit d'ailleurs davantage parce que c'est plusieurs crans en dessous du délire invraisemblable de Balylon. Mais à part le défilé de voitures d'époque, les images restent ternes, comme l'intrigue du film, qui se veut noir, comme les reflets de lumières dans les flaques de pluie.
A.G.
Film hommage au grand détective Philip Marlowe, le privé le plus célèbre du cinéma sans doute, incarné ici par l’emblématique Liam Neeson, entouré d'un casting quasi mythique sur le papier : Diane Kruger et Jessica Lange excusez du peu !!!!! Du très bon, avec ces autos limousines rutilantes d'il y a .... un siècle ( si si ), de magnifiques décors et lumières, et du beaucoup moins bon, un scénario soporifique, une lenteur dans les dialogues, dans les prises de décision, dans les réparties se voulant drôles, mais on est loin du compte !!! Vous devinez ma déception non feinte, et mes encouragements à l'éviter....!!**
Un film noir hommage au detective Marlow beaucoup trop classique, bien bavard et ennuyant. Rien à dire sur la représentation des années 30 et sur l'intrigue (quelconque) en elle-même. Mais il n'y a aucune tension pour le spectateur, les quelques rebondissements font pschiit. La musique jazzy sur tout le film est une fausse bonne idée. Le casting est en partie raté : Liam Neeson fait la même tête pendant tout le film, sans nous procurer aucune émotion, et Diane Kruger en femme fatale c'est NON. Le rythme est lent, soyez en forme si vous le regardez.
Un film noir reproduisant les codes du genre sans grande passion et entrain.
Une enquête des plus classiques avec son lot de rebondissements attendus et sa galerie de personnages vus et revus.
Un film très figé à l'intérieur duquel surnagent la réalisation de bonne tenue de Neil Jordan et le flegme de Liam Neeson.
Une enquête des plus classiques avec son lot de rebondissements attendus et sa galerie de personnages vus et revus.
Un film très figé à l'intérieur duquel surnagent la réalisation de bonne tenue de Neil Jordan et le flegme de Liam Neeson.
Marlowe est un film noir dans la plus pure tradition du film noir puisqu'il met en scène Philipp Marlowe d'après une œuvre ( The black eyed Blonde) signée Benjamin Black , alias John Banville, célèbrissime et multi-primé auteur irlandais.
On retrouve toutes les recettes qui ont fait du film noir (" film noir" en anglais selon l'expression française consacrée ) sa propre marque:
Le "hard boiled detective", le détective dur à cuire, blasé et un peu sur le retour d'âge, toujours honnête;
L''intrigue complexe type "Le grand Sommeil" ou "Le faucon maltais ", flottante qui occupe le deuxième plan du film;
La focale sur les personnages qui ont tous quelques fêlures psychologiques qui sont le premier plan de l'histoire;
Les très méchants (Lou Hendricks et Floyd Hanson qui dirige le Club Cobata), des gangters pour la plupart, cyniques toujours;
La blonde héroïne (Diane Kruger), aussi belle que dangereuse, à la Veronica Lake ;
La mère (Jessica Lange) dont on se demande ce qu'elle cherche,
l'une et l'autre dérangées au point de tuer...
Enfin, la fin, parfaitement immorale, puisque Philipp Marlowe, par discrétion et par lassitude, choisit de passer son chemin, malgré l'invite qui lui est faite de s'associer à ce milieu riche et dévoyé qu'il déteste, mais sans dénoncer personne... y compris les criminels , souvent des criminelles d'ailleurs ...
Je note que Philipp Marlowe quitté sans demander l'internement de Clare Covendish comme dans l'épilogue du Grand Sommeil de Raymond Chandler..
Pourtant globalement la production. americano-irlando-espano-francaise réalisée par Neil Jordan ne prend pas vraiment ... j'ai même été déçu d'avoir été déçu... pour avoir visionné tant de films noirs de John Huston (Le faucon Maltais ) à Robert Aldrich (En quatrième vitesse) .... puisque "le film noir" concerne surtout cette période (1939 à 1955, en fait selon les experts...).
Bien sûr Liam Neeson en Philipp Marlowe n'est pas Humphrey Bogart mais il est bien en détective ténébreux . Diane Kruger (Clare Cavendish) est tout à fait crédible dans son rôle de blonde fatale sérieuse et cynique . Jessica Lange est mieux que dans "Le facteur sonne toujours deux fois" (1981) et pas mal du tout dans cette mère ex actrice qui ne veut pas vieillir et qui couve sa fille on-ne-sait-trop-pourquoi... Les décors sont top, les grosses voitures suralimentées splendides et les plans façon années 40 (au volant notamment ) superbes ... En plus le film comporte de l'action plus que les modèles du passé... alors... ???
Je pense simplement que le genre "Film noir" est simplement passé de mode et que faire un film sur le modèle de ce qui a correspondu, il y a 70 ans, à un "must", n'est peut être tout simplement plus de mise.
Marlowe de Neil Jordan est de ce fait un film en costume qui appartient aux archives et sent un peu la naphtaline.... Mieux vaut revoir "la clé de verre" , "Les tueurs" ou "Assurance sur la mort" et "Les passagers de la nuit ", mon préféré....
Il n'est toujours bon de vouloir faire revivre les heures de gloire du passé en voulant le copier à l'identique. Le film noir est sans doute à réinventer .
On retrouve toutes les recettes qui ont fait du film noir (" film noir" en anglais selon l'expression française consacrée ) sa propre marque:
Le "hard boiled detective", le détective dur à cuire, blasé et un peu sur le retour d'âge, toujours honnête;
L''intrigue complexe type "Le grand Sommeil" ou "Le faucon maltais ", flottante qui occupe le deuxième plan du film;
La focale sur les personnages qui ont tous quelques fêlures psychologiques qui sont le premier plan de l'histoire;
Les très méchants (Lou Hendricks et Floyd Hanson qui dirige le Club Cobata), des gangters pour la plupart, cyniques toujours;
La blonde héroïne (Diane Kruger), aussi belle que dangereuse, à la Veronica Lake ;
La mère (Jessica Lange) dont on se demande ce qu'elle cherche,
l'une et l'autre dérangées au point de tuer...
Enfin, la fin, parfaitement immorale, puisque Philipp Marlowe, par discrétion et par lassitude, choisit de passer son chemin, malgré l'invite qui lui est faite de s'associer à ce milieu riche et dévoyé qu'il déteste, mais sans dénoncer personne... y compris les criminels , souvent des criminelles d'ailleurs ...
Je note que Philipp Marlowe quitté sans demander l'internement de Clare Covendish comme dans l'épilogue du Grand Sommeil de Raymond Chandler..
Pourtant globalement la production. americano-irlando-espano-francaise réalisée par Neil Jordan ne prend pas vraiment ... j'ai même été déçu d'avoir été déçu... pour avoir visionné tant de films noirs de John Huston (Le faucon Maltais ) à Robert Aldrich (En quatrième vitesse) .... puisque "le film noir" concerne surtout cette période (1939 à 1955, en fait selon les experts...).
Bien sûr Liam Neeson en Philipp Marlowe n'est pas Humphrey Bogart mais il est bien en détective ténébreux . Diane Kruger (Clare Cavendish) est tout à fait crédible dans son rôle de blonde fatale sérieuse et cynique . Jessica Lange est mieux que dans "Le facteur sonne toujours deux fois" (1981) et pas mal du tout dans cette mère ex actrice qui ne veut pas vieillir et qui couve sa fille on-ne-sait-trop-pourquoi... Les décors sont top, les grosses voitures suralimentées splendides et les plans façon années 40 (au volant notamment ) superbes ... En plus le film comporte de l'action plus que les modèles du passé... alors... ???
Je pense simplement que le genre "Film noir" est simplement passé de mode et que faire un film sur le modèle de ce qui a correspondu, il y a 70 ans, à un "must", n'est peut être tout simplement plus de mise.
Marlowe de Neil Jordan est de ce fait un film en costume qui appartient aux archives et sent un peu la naphtaline.... Mieux vaut revoir "la clé de verre" , "Les tueurs" ou "Assurance sur la mort" et "Les passagers de la nuit ", mon préféré....
Il n'est toujours bon de vouloir faire revivre les heures de gloire du passé en voulant le copier à l'identique. Le film noir est sans doute à réinventer .
selenie
Le film débute très classiquement avec cette désagréable impression que ça ne pas être terrible, d'abord la faute à l'absence totale de climax, d'une atmosphère digne d'un Film Noir entre mystère sous-jacent et élégance vénéneuse. On s'ennuie ferme malgré une intrigue alambiquée (forcément) mais dont le véritable enjeu reste bien mince pour un tel plan et de telles conséquences. Le pire reste sans doute Marlowe/Neeson lui-même ! Rappelons que le détective est normalement bagarreur, cynique, alcoolique, et a un goût pour la poésie et à même une propension à la philosophie tandis que Raymond Chandler disait de son héros : "Je pense qu'il peur séduire une duchesse et je suis quasiment sûr qu'il ne toucherait pas à une vierge." Dans cette version 2023, rien de tout cela mais plutôt un mister "Taken" usé qui ne dit qu'une chose valable dans cette nouvelle histoire : "je suis trop vieux pour ça" ! Eh bien on est d'accord...
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Vu hier soir et..déception! Bien réalisé mais sans saveur, sans action, sans surprise! Une petite scène de bagarre mais ça se voit trop que Liam a pris de l'âge.. Heureusement que le pop-corn était bon :-)
C’était long, long et ennuyeux. Dur de passer après Howard Hawks et Robert Altman mais rien ne justifie une telle fadeur, un film aussi générique. Neil Jordan ne s’intéresse pas à cette enquête, ni les tirades des suspects ni les révélations ne créer la moindre surprise, le moindre drame, la moindre réaction. Rien ne semble atteindre les personnages. On suit le détective passer d’un interrogatoire à l’autre en tentant vainement de s’accrocher aux bribes d’informations noyées dans un trop plein de dialogues faussement sophistiqués. Et pour un film qui porte enfin le nom du héros de Raymond Chandler, on ne s’intéresse jamais à Marlowe lui-même. Liam Neeson ne peut apporter quoi que ce soit tant son personnage est générique. Où est la dimension ? C’est ça qui aurait mérité une enquête.
Marlow est un film où l'on suit un enquêteur privé à la recherche d'un homme présumé mort dans une enquête policière captivante qui comporte quelques rebondissements intéressants. Malheureusement, le scénario est un peu trop complexe et certains personnages sont bizarres ou stupides, avec une fin particulièrement décevante. Malgré tout, les points forts du film résident dans l'ambiance de l'enquête, l'intelligence de son personnage principal, l'écriture de certains dialogues ainsi que les magnifiques paysages et costumes qui rappellent ceux de "Babylon". Bien que le film ne soit pas mauvais, il peut s'avérer difficile à comprendre et à suivre, nécessitant une réflexion approfondie de la part du spectateur. 14/20
Aïe.. Très mauvais.
Pas grand chose à se mettre sous la dent, dans cette tentative de ressusciter un personnage iconique.
Philip Marlowe, le privé le plus célèbre du cinéma, prend cette fois les traits de Liam Neeson, et franchement, on se demande « POURQUOI » pendant toute la séance.
Déjà, le scénario, inutilement emberlificoté, devient très vite soporifique. L’intrigue ne nous ayant pas cueilli dans les premières minutes, on se fiche un peu des personnages, de l’enquête, du mort, un certain Nico Peterson, sujet de toutes les conversations…
La reconstitution historique (Hollywood, 1939) se limite aux voitures, sublimes, mais le reste (décors, costumes) n’est pas très réussi.
Les dialogues, un peu ampoulés, manquent de fluidité et alourdissent une intrigue déjà laborieuse.
Mais surtout, et c’est le plus gros problème, les 3 acteurs principaux ont TOUS 20 ans de trop pour le rôle.
Alors certes, ça change! D’habitude on fait jouer les grand-mères à des actrices de 37 ans, mais partir dans un excès inverse aussi extravagant, c'est pas beaucoup plus judicieux.
Expliquez-moi comment, en 1939, Jessica Lange, 73 ans, peut être une ANCIENNE star hollywoodienne....... Même en admettant qu'elle ait été une vedette à partir de 1915, ça coince un peu, je vous laisse calculer.
Bref, des scènes d’action bien molles, comme filmées sous Prozac. Des filatures en voitures quasi pare-choc contre pare-choc, pas très crédibles… Ça manque de nerfs, tout ça.
Autant se refaire un bon Bogart, ou n’importe quel film noir des années 40, avec tous les codes de l’époque, beaucoup plus séduisant pour sûr que cette copie, bien pâle et dispensable.
Pas grand chose à se mettre sous la dent, dans cette tentative de ressusciter un personnage iconique.
Philip Marlowe, le privé le plus célèbre du cinéma, prend cette fois les traits de Liam Neeson, et franchement, on se demande « POURQUOI » pendant toute la séance.
Déjà, le scénario, inutilement emberlificoté, devient très vite soporifique. L’intrigue ne nous ayant pas cueilli dans les premières minutes, on se fiche un peu des personnages, de l’enquête, du mort, un certain Nico Peterson, sujet de toutes les conversations…
La reconstitution historique (Hollywood, 1939) se limite aux voitures, sublimes, mais le reste (décors, costumes) n’est pas très réussi.
Les dialogues, un peu ampoulés, manquent de fluidité et alourdissent une intrigue déjà laborieuse.
Mais surtout, et c’est le plus gros problème, les 3 acteurs principaux ont TOUS 20 ans de trop pour le rôle.
Alors certes, ça change! D’habitude on fait jouer les grand-mères à des actrices de 37 ans, mais partir dans un excès inverse aussi extravagant, c'est pas beaucoup plus judicieux.
Expliquez-moi comment, en 1939, Jessica Lange, 73 ans, peut être une ANCIENNE star hollywoodienne....... Même en admettant qu'elle ait été une vedette à partir de 1915, ça coince un peu, je vous laisse calculer.
Bref, des scènes d’action bien molles, comme filmées sous Prozac. Des filatures en voitures quasi pare-choc contre pare-choc, pas très crédibles… Ça manque de nerfs, tout ça.
Autant se refaire un bon Bogart, ou n’importe quel film noir des années 40, avec tous les codes de l’époque, beaucoup plus séduisant pour sûr que cette copie, bien pâle et dispensable.
Yves G.
Une riche héritière, Clare Cavendish (Diane Kruger) recrute Philip Marlowe (Liam Neeson), un détective privé, pour retrouver la trace de Nico Peterson, son amant disparu. L’enquête mènera l’inspecteur au Club Corbata, lieu de toutes les turpitudes, sur les traces d’un trafic de cocaïne dans le Los Angeles des années 30.
Mais quelle mouche a piqué Metropolitan pour sortir de la naphtaline Neil Jordan (72 ans), Liam Neeson (70 ans) et Jessica Lange (73 ans) pour leur faire réaliser et interpréter un remake improbable d’un des plus grands chefs d’oeuvre du cinéma, "Le Grand Sommeil" de Howard Hawks ? Robert Mitchum s’y était déjà essayé en 1978. le film fut un flop.
Certes, objectera-t-on, il ne s’agit pas d’une nouvelle adaptation du roman de Chandler de 1939, mais de celui, écrit en 2014, par John Banville. Mais la nuance est trop subtile. Et le constat demeure. Accablant.
Marlowe est un film calamiteux. Certes, ses décors et ses costumes restituent un peu de la magie et de la folle élégance de la Californie des 30ies. Mais c’est sa seule qualité – qui d’ailleurs n’arrive pas à la cheville de l’exubérance des décors et des costumes de "Babylon".
Le reste est d’une affligeante médiocrité. À commencer par l’histoire dont on se demande si l’incompréhensible complexité tient à la maladresse du scénariste ou à une vaine tentation de plagier les intrigues filandreuses de Chandler.
Mais c’est surtout le numéro des acteurs qui fait peine à voir. Liam Neeson a passé depuis longtemps l’âge de courir et d’encaisser les uppercut. Quant à Jessica Lange, je préfère garder d’elle les images de "Le facteur…" que celles du lifting raté qu’elle dévoile ici (Madonna ! Sors de ce corps !)
Mais quelle mouche a piqué Metropolitan pour sortir de la naphtaline Neil Jordan (72 ans), Liam Neeson (70 ans) et Jessica Lange (73 ans) pour leur faire réaliser et interpréter un remake improbable d’un des plus grands chefs d’oeuvre du cinéma, "Le Grand Sommeil" de Howard Hawks ? Robert Mitchum s’y était déjà essayé en 1978. le film fut un flop.
Certes, objectera-t-on, il ne s’agit pas d’une nouvelle adaptation du roman de Chandler de 1939, mais de celui, écrit en 2014, par John Banville. Mais la nuance est trop subtile. Et le constat demeure. Accablant.
Marlowe est un film calamiteux. Certes, ses décors et ses costumes restituent un peu de la magie et de la folle élégance de la Californie des 30ies. Mais c’est sa seule qualité – qui d’ailleurs n’arrive pas à la cheville de l’exubérance des décors et des costumes de "Babylon".
Le reste est d’une affligeante médiocrité. À commencer par l’histoire dont on se demande si l’incompréhensible complexité tient à la maladresse du scénariste ou à une vaine tentation de plagier les intrigues filandreuses de Chandler.
Mais c’est surtout le numéro des acteurs qui fait peine à voir. Liam Neeson a passé depuis longtemps l’âge de courir et d’encaisser les uppercut. Quant à Jessica Lange, je préfère garder d’elle les images de "Le facteur…" que celles du lifting raté qu’elle dévoile ici (Madonna ! Sors de ce corps !)
Je ne vais pas assassiner le film car il est simplement ce qu'on attend de lui : un énième film policier à l'intrigue soporifique. Liam Neeson traîne ses 70 ans dans une enquête sans intérêt, totalement dépourvue de tension. La faute à un scénario très convenu et franchement pas intéressant à mettre en scène pour une sortie au cinéma...On lutte contre le sommeil, d'autant plus que les dialogues pourraient être beaucoup plus directs.
Malgré tout, Marlowe dispose quand même d'une mise en scène pas mauvaise sans qu'elle soit renversante. L'effort de reconstitution est lui aussi louable (décor et musique, un peu moins sur les costumes). Sans gros défaut mais juste ennuyeux donc.
Malgré tout, Marlowe dispose quand même d'une mise en scène pas mauvaise sans qu'elle soit renversante. L'effort de reconstitution est lui aussi louable (décor et musique, un peu moins sur les costumes). Sans gros défaut mais juste ennuyeux donc.
Ce film de Neil JORDAN qui a pour sujet une enquête du détective Philip MARLOWE est très bien réalisé. Neil NEESON y incarne ce célèbre personnage de roman policier avec talent et justesse.
Le cadre du Los Angeles en 1939 est aussi fort bien reconstitué, ce qui contribue à rendre ce film policier intéressant à visionner.
Bernard CORIC
Le cadre du Los Angeles en 1939 est aussi fort bien reconstitué, ce qui contribue à rendre ce film policier intéressant à visionner.
Bernard CORIC
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