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mateo-57
16 abonnés
38 critiques
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5,0
Publiée le 16 juin 2018
Une telle sensibilité, une telle authenticité, des destins liés mais déchirés par là fatalité... Et quel plaisir de se retrouver dans les années 90 ! Le call me by your name français. Bravo à toute l’équipe du film !
et quel plaisir de se retrouver dans les années 90 !
Dans le Paris des années 90 se joue une histoire d'amour impossible entre deux hommes. L'empêchement de la relation – habituellement causé par le motif de la fidélité – est cette fois dû à la mort prochaine de Jacques, atteint du Sida. Entre l'écrivain parisien mourant (Pierre Deladonchamps) et le jeune breton moniteur de colo (Vincent Lacoste) se construit une relation aussi intense que fugace, sensuelle et respectueuse, où le sexe a moins de place que les mots. Car le film frappe avant tout par sa dimension littéraire : les dialogues sont jubilatoires de par leur sophistication mais aussi parfois harassants du fait de leur flux quasi continu. Ils prennent une place prépondérante et, s'ils ont souvent pour fonction de dédramatiser les situations, ils n'en demeurent pas moins un frein à une émotion plus forte. Le film laisse en effet l’impression de ne pas vouloir pleinement accueillir le mélodrame en gardant une distance pudique vis-à-vis de ses personnages, hormis lors des dernières minutes absolument magnifiques où le personnage de Mathieu, incarné par un Denis Podalydès bouleversant, fond en larmes. C'est seulement à ce moment que le spectateur prend la véritable mesure du film : derrière son apparente légèreté, une belle méditation sur des êtres déchirés, voués à une solitude irrémédiable.
Un bon film touchant et porté par de très belles performances d'acteurs sans verser dans le pathos malgré un sujet qui s'y prête. On reste cependant sur notre fin et peu transcendé.
Ce film pourrait être un trait d'union entre 120 battements par minute et Call me by your name. Les dialogues sont fins, le film est joliment filmé et merveilleusement bien joué par un formidable trio d'acteurs très juste. Vincent Lacoste est rayonnant.
Ce film m'a beaucoup déçu. C'est trop long, trop ennuyeux, trop snob, trop prétentieux. La réalisation est désagréable. Dommage car le sujet est important, pertinent et intéressant.
Incohérent, ce film fait fit de la peur qui a régit les années 90. Le teaser est faux. Il ne s'agit pas de 2 hommes qui s'aiment pendant un été, mais d'un Parisien nombriliste, qui a perdu toute mesure et se plaît dans son propre cynisme. Le monde gay a besoin d'un reflet réaliste, positif et réfléchit de son histoire - pas d'un film mal recherché et mal dirigé - même la déco ne correspond pas à la période. A éviter car ce film n'apporte rien , ni au coeur , ni à la pensée. Un grand bravo pour la performance des acteurs.
Film à consonance autobiographique pour Christophe Honoré. Il nous replonge dans une jeunesse qui s'est épanouit dans les années 90 (rare encore au cinéma). C'est littéralement l'antithèse de "120 battements par minute". Un combat de l'intérieur sur la tolérance et l'amour brut. Le film est sensible et formidablement lumineux. Saturé d'un bleu très pale, l'image y est superbe et met en lumière le couple Lacoste-Deladonchamps. Pudique, intimiste, plus dans la douleur que dans la frénésie, le film n'occulte pas pour autant des airs de comédie qui allègent certaine scène.
Film avec un sujet pas très positif c'est sur et malgrè une fin un peu tirée part les cheveux et prévisible le film sans être original est bien les acteurs tous excellents , mais une fois de plus pourquoi Pierre Deladonchamps est cantonné à des rôles de ce type ne peu t'il ou ne peu on pas lui faire jouer autre chose j'aime bien après c'est chacun ses goûts mais c'est vrai qu'en lisant certaines critiques ont se pose des questions quelques longueur mais pas d'ennui pour autant
J'ai été un peu déçu par le film. J'aime pourtant beaucoup de films de Christophe Honoré. La bande annonce était très sympa et donnait envie mais elle résume vraiment l'ensemble du film. Le film connaît des longueurs pas forcément nécessaires et on a du mal à s'attacher aux personnages. J'ai trouvé Denis Podalydès particulièrement bon dans son rôle, Vincent Lacoste joue bien mais on ne le sent pas 100% à l'aise dans le rôle d'un gay. En revanche énorme déception pour l'interprétation de Pierre Deladonchamps trop théâtral (ce que je n'avais pas ressenti dans d'autres films). Enfin encore un film sur les gays et le SIDA, cela devient un peu répétitif.
Une histoire plate et sans fondement sans aucun but précis. On s'égare pendant plus de deux heures en se demandant ce qu'on est venu faire là. Les acteurs sont pourtant bons mais c'est le seul point positif de ce film.
C. Honoré a su substituer au temps qui manque- l’espace- . Si l’unité de temps est rétrécie, les lieux offrent toutes les possibilités : des grands appartements, des trottoirs de passe, des routes -on roule beaucoup- un cinéma rennais, la mer…Les figures du passé de Jacques réapparaissent symbolisant chacune un morceau de vie que, dans sa soif inaltérable d’absolu il n’a jamais quittées. Aussi, il y a de la place pour Pierre qui vient presque mourir dans ses bras, pour Marco, l’éternel amant, pour l’ex, le voisin plus que bienveillant, interprété par le brillant et très juste Podalydès. Il y a aussi de la place pour son fils, pour la mère de celui-ci, une des premières à son chevet. Mais surtout pour une ultime rencontre dont l’intensité se mesure a contrario au peu de temps que la vie lui offre. Arthur, dans l’effervescence de ses 20 ans apparaît comme la promesse d’une joie. Ce renouveau se lit à deux vitesses dans la même histoire. Arthur prend son temps et profite d’un bonheur qu’il voit se profiler, il s’organise. Pendant que Jacques, à partir des paroles d’Anne Sylvestre (« j’aime les gens qui doutent ») fait finalement demi-tour, comme pour se résigner à l’absence de sursis et colore ce film d’une « tristesse toute suicidaire ».
Désolé, moi j’ai trouvé ça chiant à mourir. Le pire je crois que ce sont ces moments où Pierre Deladonchamps n’en finit pas de débiter des phrases qui se veulent intellectuelles , dignes d’un bobo du 11 ème. Verse dans le pathos trop souvent, un sujet globalement mal traité. Et par contre mes cheveux se dressent sur la tête quand je lis des critiques qui comparent le film à l´excellent Call me by your name... faut tout de même pas mélanger les torchons et les serviettes
Bien mais sans plus. Peut être même moins que bien. Après les brillants 120 bpm et CMBYN, Plaire Aimer et Courir vite, est une grande déception. L'histoire en elle-même est touchante et intéressante, mais le film demeure creux les 3/4 du temps: ennuyant, tellement cliché, pas de rythme. Le film est donc touchant certes, mais le serait davantage si les personnages étaient plus exploités : le garçon du début au restaurant, le vieux voisin, l'ex, la mère de Loulou... On ne sait RIEN sur eux, mais ce qui est encore plus dommage c'est l'état des relations, elles ne sont pas construites. Quant à la relation entre les deux garçons principaux, elle est ennuyante, il n'y a pas de passion, on ne peut pas percevoir la souffrance ou autres sentiments. Et c'est bien dommage... De la première moitié du film, je ne retiens rien, je trouve qu'elle ne sert à rien. La seconde moitié rectifie un peu le tir, mais rien d'extraordinaire. Ensuite j'ai été un peu dérangé par la mise en scène: les changements d'images et les coupures de musique brutales, copiés sur CMBYN. Ou encore les images fixes quelques instants sur des éléments de décors, copiées sur Xavier Dolan. La musique n'est pas marquante et ne colle pas selon moi avec la tonalité du film. Bref j'ai l'impression d'avoir vu un mix raté entre plusieurs œuvres... En définitive je suis vraiment déçu de ce film, qui avait pourtant un gros potentiel. Impression d'inachevé, narrations pas assez travaillées, relations inexistantes et donc transmission de sentiments plutôt faible, mise en scène moyenne, trop cliché... Bref finalement j'ai du mal à trouver des bons côtes... À voir une fois, pas plus.