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Fabien D
178 abonnés
1 137 critiques
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2,5
Publiée le 14 mai 2018
Bon je m'attendais à mieux surtout en vue des d critiques mais le dernier Honoré ne m'a pas convaincu. Long à se mettre en place, verbeux à l'excès et parfois prétentieux dans ses excès de références culturelles bobo, plaire, aimer et courir vite est certes cohérent dans l'œuvre du cinéaste mais peine à faire croire en l'histoire qu'il conte. Alors certes il y a de belles scènes, un refus du pathos qui est salutaire et Pierre Deladonchamps est excellent, contrairement à Vincent Lacoste qui en fait toujours trop, mais l'ensemble manque d'intensité. Une sorte de film gay tragi-comique pas désagréable mais assez peu inspiré. Un peu déçu de la part d'Honoré surtout après l'excellent les malheurs de Sophie.
Film très référencé pour raconter une histoire d'amour qui n'a pas le temps de se vivre . Le rythme est lent , avec des dialogues trop écrits , sous forme d'explication de texte . Vincent Lacoste est inattendu , mais ne convainc pas. Il récite son texte qui lui semble étranger .Cependant , Pierre Deladonchamps est sobre , très incarné et Denis Podalydès est déchirant . J'aurai tellement voulu être bouleversé par ce film : je n'y ai vu que des intentions , mais heureusement quelques moments burlesques , goguenards , accolés à des instants de détresses très intenses , ont contrebalancé un sentiment d'ennui .
Je n'ai pas du tout aimé ce film, il est ennuyeux, superficiel, il y a trop de longueurs, les scènes de sexe n'apportent rien, j'en suis sortie très déçue.
Grosse déception mais en même temps je ne suis pas étonnée car je n'aime pas le style pompeux de ce réalisateur. Mais j'avais l'espoir malgré tout que ce film serait bien. Non malheureusement. La faute au style vraiment désagréable du réalisateur. Sinon, je mets une étoile pour l'acteur Podalydès, excellent comme toujours.
J'y allais à reculons, j'ai subi les 20 premières minutes en me demandant ce que je faisais là, et avec un peu de patience, la magie a fini par opérer. La magie, en l'occurrence, ça veut dire de la mise en scène et des dialogues. La première, loin de ce contenter d'une captation téléfilm de l'action, réserve quelques beaux moments de grâce cinématographique. Quant aux dialogues (parfois pesants), ils brillent souvent d'une densité peu commune. Bref, c'est un film inégal mais qui devient chaque minute plus beau. Pierre Deladonchamps n'a jamais montré une si large nuance de son jeu (même si son plus grand film sera éternellement L'inconnu du lac, film éternel...), Denis Podalydès est drôle et émouvant, et Vincent Lacoste est en train de muer, dans 10 ans, il pourra passer le permis et cotiser à la sécu ;-) . Enfin, la bande son est très belle. Sur le fond, le récit proposé par Christophe Honoré forme un pendant tout aussi juste et poignant à 120 battements par minute de Robin Campillo. L'amour et la mort s'enlacent avec la même ardeur dans la chronique d'Act-up et dans le parcours de cet écrivain qui vit ses dernières aventures. Maintenant que je sais où sont les pépites de ce film, j'y retourne bientôt pour mieux les apprécier !
Un des plus films de Christophe honoré. Les acteurs sont formidables une très belle BO. Le film nous plonge dans les années 90 entre rencontres sentiment plan
Trop lent, ennuyeux pour rester polie... Pas d’amour de romantisme, pourquoi nous montrer toujours l’homosexualité avec des relations sexuelles et le sida. Tout ça est réducteur avec la drague autour des bars glauques.., c’est désespérant comme dans 120 battements par minute, d’ailleurs. Je préfère des films sur une histoire d’amour homosexuelle comme call me by your name, ils sont beaux, séduisants et ils s’aiment et ça se voit! le cadre est paradisiaque...Là tout est glauque et nul. J’ai pensé à deux mots en regardant ce film : SORDIDE et SINISTRE.
Le sujet du film est intéressant mais alors cela donne à l'écran un résultat snob, mal foutu, pénible, bavard. Plusieurs personnes sont sorties en cours de route et je les comprends.
" plaire, aimer et courir vite " en compétition au festival de Cannes est une romance subtile. En effet même si la thématique abordée (le sida ) n'a rien original, j'ai trouvé ce film au final attachant, drôle et émouvant dans cette belle histoire d'amour entre un jeune étudiant ( Vincent lacoste ) et un trentenaire atteint du sida (pierre deladonchamps) . A voir pour ne jamais oublier que ce fléau est toujours actualité et fait encore de nombreux morts dans le monde.
Formidable, émouvant et les acteurs sont remarquables La mise en scène est très bien conçue et les dialogues sont intelligents Mention particulière à Vincent Lacoste
Horriblement décevant. Aucun rythme, démarrage poussif ( au moins 3/4h - j ai pensé sortir de la salle, ce que je ne fais jamais), de nombreux dialogues sonnent faux, trop d artifice dans les échanges, peu de sincérité. Bref je suis pas rentré dedans. Seconde partie de meilleure facture, quelques jolis moments amoureux ( sans blabla). le Sida s insinue très ( trop ) tôt dans le scénar et il est très très mal traité ( n arrive pas à la cheville d un 120 battements). Seule lumière : Lacoste, très très bon, classieux, magnétique.
Une écriture magnifique, un très beau travail sur l'histoire, et la vie, des personnages... Des répliques déjà cultes (en toute modestie ;-) ). Le film nous fait entrer, deux heures durant, dans une histoire vraie. Importante. Et l'on sort grandi, riche de ce vécu, incarné par des acteurs conquis, sublimes, proches, qui nous font entendre, et accepter... l'intimité, le partage, le sel de la vie, le meilleur de nous-même, la seule chose qui compte, ce qui reste de nous après la mort... Un film de Christophe Honoré, un film qui compte, un de plus.
Quelle déception ! En lisant les critiques des spectateurs je ne comprenais pas ce grand écart entre la perception du chef d'oeuvre et les reproches rudes. Je me suis retrouvé dans le second groupe. Le jeu des acteurs sonne faux ; on ne croit pas une seconde ni à l'homosexualité ni aux sentiments de Vincent Lacoste et de Pierre Deladonchamps, pas plus qu'au rôle de maman de Loulou. On perçoit plutôt, derrière un humour de qualité parfois très moyenne, une forme de ricanement dérangeant. J'espérais beaucoup mieux sur un thème aussi romanesque et au potentiel émotionnel si élevé. Tous les clichés sur l'homosexualité de façade (celle perçue par l'extérieur au regard critique et sans profondeur) sont présents : la jeunesse triomphante et sure d'elle qui enchaîne les aventures, l'âge et ses misères physiques qui fait inévitablement appel à la prostitution, black bien sûr....., les rues glauques et les bars à déprave... Bref un microcosme réduit donne le la. On se serait volontiers passé également des fausses scènes de sexe mimé si peu réalistes et apportant une moins-value évidente. Les longueurs, l'insuffisance de construction, lassent en dépit de quelques belles scènes aux images recherchées(plan des nuques par exemple, ou scène de la rose) et en dépit de quelques sentiments puissants, réalistes, crédibles comme la peur de la mort inéluctable. Même la fin, après des longueurs inutiles, laisse perplexe en dépit d'une belle scène devant la cabine téléphonique. Il suffit de regarder les spectateurs de la salle autour de soi, une fois les lumières allumées, pour voir qu'ils sont un peu surpris, parfois médusés. La critique est chose aisée, chacun le sait, mais on est loi de "120 battements à la minute", de "Contracorriente" ou de "Call me by your name". Dans ces trois films, malgré des défauts, notamment le second au scénario plus faible et plus "casse-gueule", le jeu des acteurs est juste et il laisse filtrer la sensibilité, l'amour, la passion, la déception, l'angoisse. Ils rendent l'histoire d'amour entre deux hommes réaliste et prenante ; c'est une différence majeure.