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Maelle D.
1 abonné
7 critiques
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3,0
Publiée le 17 mai 2018
Bon film. Mais... comme un air de déjà-vu...un mélange de 120 bpm et Call me by tour name, en moins bien. je suis restée assez passive, j’ai eu du mal à ressentir de l’émotion. Pourtant tout y est. L’alchimie n’a juste pas prise.
Une tranche de vie et d'amour pendant les années sida, un très beau film, très sensible sur la dernière et seule histoire d'amour d'un écrivain parisien de quarante an et la premiere vraie d'un étudiant breton, on ne peut s'empêcher de penser aux Nuits Fauves. Vincent Lacoste se révèle etre un très grand acteur, totalement habité par son role qu'il joue avec une incroyable justesse et la meme aisance que celle de Timothée Chalamet dans Call me by your name. J'irais le revoir ! Nota Bene : un surprenant flot de mauvaises critiques soudaines, cela ne plait pas à "certains" manifestement...
J'ai du mal à comprendre comment Ch. Honoré ait pue faire un si mauvais film après tous ses oeuvres. Le film est long, les dialogue parfois exagéré et le jeux d'acteurs pas crédible. Je ne le recommande pas.
Nous sommes dans les années sida. Vivre son homosexualité n'est pas forcément une chose évidente. La maladie guette en permanence. La rencontre entre un trentenaire et un "minet" d'une vingtaine d'années est le sujet majeur du film. L'un veut vivre et profiter de la vie avant de mourir, il sait qu'il est séropositif. Le jeune adulte n'a pas du tout le même point de vue, il est vraiment amoureux, il le montre. Il y a beaucoup de tendresse mais aussi de l'humour notamment la scène où ils se retrouvent à trois dans le même lit.
Mon dieu que j'étais bien en en compagnie des personnages du film. J'ai souri, ri, pleuré. De bout en bout, un film d'une incroyable justesse, pas de longueurs, non, jamais... Un voyage dans les années 90, comme un cadeau ... Bravo aux comédiens qui sont tous excellents ! Merci Monsieur Honoré et toute ma gratitude .
Magnifique, touchant, une belle histoire sur fond de maladie qui va affecter ce bel idylle. Des jeux d’acteurs absolument extraordinaires qui nous font vivre la passion entre les deux acteurs principaux. Merci pour ce beau divertissement.
Un film grave avec malgré tout une belle histoire d’amour Le film est un peu trop long à mon goût mais il se suit avec plaisir du fait de l’excellence des acteurs Mention spéciale à Vincent Lacoste qui au fil des années se bonifie de manière impressionnante et qui fait preuve de beaucoup d’audace dans ses choix de films
Formidable, émouvant et les acteurs sont remarquables La mise en scène est très bien conçue et les dialogues sont intelligents Mention particulière à Vincent Lacoste
J'avoue que je suis d'assez loin la carrière de Christophe Honoré, dont le seul titre m'ayant plu remonte aux « Chansons d'amour ». La réconciliation n'a pas été d'avoir lieu ici : je pourrais même écrire qu'elle est en suspens, tout en restant lucide quand au fait que les titres que j'aimerais du monsieur resteront rares. Pourtant, la première partie m'a séduit : belle photographie, réalisation souvent inspirée, vraie sensibilité dans le regard, personnages intéressants et un minimum complexe : même si je n'ai pas été totalement convaincu par Vincent Lacoste, la présence de Pierre Deladonchamps compense largement, les seconds rôles s'avérant dans l'ensemble de belle qualité. Jamais simple d'aborder la question de l'homosexualité (et du Sida) sans tomber dans la lourdeur ou le démonstratif : le réalisateur y parvient bien, entre douceur, léger humour et relations complexes entre les différents protagonistes : sans être enthousiaste, je trouvais ça vraiment cohérent et plein de sens, que l'on soit plus ou moins réceptif à ce genre de films. Seulement, c'était sans doute trop beau pour être vrai, la dernière demi-heure s'avérant invraisemblablement longue, sans que cela soit justifié par les enjeux ou le récit : tout pourrait être bouclé en un gros quart d'heure, mais non, ça parle, les scènes n'apportent plus grand-chose, on ne voit plus où Honoré veut en venir, heureusement ponctuée par de jolis moments et une sensibilité toujours palpable. Sincèrement, vu que je n'attendais pas énormément de « Plaire, aimer et courir vite », je ne m'en sors vraiment pas si mal. Il y a de belles qualités, des moments forts, une vraie dramaturgie, un élégant éloge de la littérature... Maintenant, difficile de m'emballer pour un film m'ayant presque ennuyé pendant près de 30 minutes (qui plus est les dernières), mettant quelque peu à mal le bon bilan qu'était le sien jusqu'alors. Élégant et assez frustrant.
Christopher Honoré est de retour après une longue absence qui a su place le spectateur en attente d'un film de qualité. Avec son pitch Plaire, aimer et courir vite avait tout pour plaire mais le résultat final est grandement décevant. Oui les acteurs sont excellents, Pierre Deladonchamps, Vincent Lacoste et Denis Podalydès incarnent leurs personnages avec grande justesse et les font vivre le mieux possible à chaque instant. Mais on en revient à un constat évident, le personnages incarné par Deladonchamps est détestable au possible ce qui laisse son spectateur en dehors du film dans des moments cruciaux qui demanderaient toute son attention ou qui provoqueraient chez lui une grande émotion. Autre point fort du long-métrage, la bande originale qui est vraiment pertinente et qui sait apporter quelque chose à chaque instant. Pour ce qui est du scénario, il est très bien écrit c'est indéniable mais que de longueurs dans les dialogues qui se veulent philosophiques à souhait mais qui n'ont que pour seul effet d'abandonner le spectateur en cours de route.L'histoire est bien racontée et surement emplie de réalisme (le récit étant en partie autobiographique), il n'empêche que l'émotion que l'on devrait ressentir à chaque instant est finalement traduite par une distance étrange. La mise en scène de Christopher Honoré y est pour beaucoup, celle-ci est très froide, très distante et apporte un nombre impressionnant de lenteurs qui n'ont pas leur place dans l'histoire. Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu'une bonne demie-heure aurait pu être enlevée compte tenu du nombre de plans inutiles. Les décors sont très beaux, la gestion de la photographie est excellente et la ville de Rennes comme de Paris sont mises à bon escient pour accompagner une histoire qui se veut tendre et sentimentale. Avec Plaire, aimer et courir vite, Honoré fait son grand retour sur la scène cinématographique mais c'est un retour sur lequel on avait peut-être trop misé et qui au sortir du film se révèle loin des standards intimistes et amoureux auxquels il nous avait habitué.
très touchant, ému, sentimental, et drôle, voilà, tout qu'il y a dans ce film. Ce film raconte un adulte écrivant-âgé qui veut chercher un vrai d'amour dans sa vie après avoir échu plusieurs repris. Un jour qu'il trouve un jeune qui est son bon allure, malgré tout, il est trop tard pour dire à ce jeune qu'il l'aime beaucoup pour sa vie et le seul homme avec qui cet écrivant attendait presque sa vie pourrie. Cas sa vie est dramatiquement effectuée par sida.
Ce film m'a beaucoup touché et beaucoup imaginable car il m'a rappelé une vraie histoire d'amour, mon mari et moi. Même si on n'a pas le même âge, on s'aime vraiment. Je pense que Jacques, est une personnalité de mon mari et ce jeune homme est la mienne. Pourquoi j'ai dit que ce film est comme le nôtre? Mon mari, avant, il avait beaucoup essayé de trouvé un quelqu'un dans sa vie. En revanche, il y n'avait que des gens qui voulaient profiter bien sur son sentiment. Comme Jacques en a essayé.
Je me souviens une scène qui est exactement comme la nôtre est un moment où Jacques est hospitalisé. Jacques est en état critique et fatigué, mais il embrasse le jeune homme dans le lit en disant que "je suis fatigué et qu'on dort" cette phrase a été utilisé la même chose quand mon mari était hospitalisé et il a dit que je suis fatigué et qu'on dort en m'embrassant dans le lit.
En revanche, le final, le film et notre histoire n'est pas le même, les deux; Jacques et le jeune homme n'est pas ensemble cas Jacques est décédé à cause du sida. Mon mari et moi, on est ensemble.
Je prends cette occasion de vous raconter notre histoire. On s'est rencontré depuis 2012, et on est ensemble en 2013. Et voilà, en 2018 on s'est marié avec une galère d'attente de 6 mois (dossiers, procès administratif, procès d'avocat, procès de procureur...) c'était un peu long non et un racisme non? Malgré tout, on a fait beaucoup la force et avec patience pour que notre vie en couple soit marchée.
C'est un peu perso, mais si vous êtes dans la même situation que la nôtre, vous comprendrez que la vie en couple est spéciale et souvent dramatique. S'il est possible, aimez beaucoup un quelqu'un que vous pensez que celui est le vôtre dans la vie, et satisfaites tout que vous avez avec cette personne. Ensemble pour que le racisme soit éliminé, entre les femmes, les hommes, les gay, et les lesbiens.
J'ai aimé ce film qui parle de l'homosexualité et fait état du sida mais sans arrière pensée politique mais plutôt avec une plus grande sensibilité et de l'amour
Une écriture magnifique, un très beau travail sur l'histoire, et la vie, des personnages... Des répliques déjà cultes (en toute modestie ;-) ). Le film nous fait entrer, deux heures durant, dans une histoire vraie. Importante. Et l'on sort grandi, riche de ce vécu, incarné par des acteurs conquis, sublimes, proches, qui nous font entendre, et accepter... l'intimité, le partage, le sel de la vie, le meilleur de nous-même, la seule chose qui compte, ce qui reste de nous après la mort... Un film de Christophe Honoré, un film qui compte, un de plus.
Un bon film touchant et porté par de très belles performances d'acteurs sans verser dans le pathos malgré un sujet qui s'y prête. On reste cependant sur notre fin et peu transcendé.