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gimliamideselfes
Sade est un auteur que j'aime beaucoup, pour des tas de raisons, et voir un épisode de sa vie adapté au cinéma par un réalisateur que j'aime bien, même si je n'adore pas, je voulais voir ce que ça pouvait donner. Alors si j'ai bien compris le film est une fiction sur une partie de la vie du bonhomme qu'on ne connaît pas. Bonne idée je dirai, permettant ainsi d'inventer, sans être contraire à une certaine réalité.
Alors le casting est vraiment bon, Auteuil arrive donner l'impression qu'il est ce marquis déchu, luttant pour sa survie, tout en étant tenté par les désirs de la chaire, et les pires perversions possibles, ça se remarque dans son langage, dans son vocabulaire, on sent qu'il y a un réel travail pour rendre le personnage crédible. Ensuite, les autres personnages ne sont pas en reste, Le Besco étant très convaincante.
Le début du film m'a beaucoup surpris, très agréable, un rythme assez soutenu et l'histoire étant intéressante, mais sur la fin ça s'éternise sur la question : organisera t'il une giga partouse ou pas. Paradoxalement c'est peut-être le moins intéressant dans le film.
Sinon le côté révolutionnaire du film est bien rendu, on sent qu'on est dans une époque noire.
Du coup je suis partagé, j'ai beaucoup aimé le début, mais moins la fin, qui est elle un peu trop consensuelle finalement.
ça reste une petite curiosité à voir, un genre de biopic pas si classique que ça, et Sade est un vrai personnage, mais dont la perversité passe mal sur grand écran, on est obligé édulcorer.
Alors le casting est vraiment bon, Auteuil arrive donner l'impression qu'il est ce marquis déchu, luttant pour sa survie, tout en étant tenté par les désirs de la chaire, et les pires perversions possibles, ça se remarque dans son langage, dans son vocabulaire, on sent qu'il y a un réel travail pour rendre le personnage crédible. Ensuite, les autres personnages ne sont pas en reste, Le Besco étant très convaincante.
Le début du film m'a beaucoup surpris, très agréable, un rythme assez soutenu et l'histoire étant intéressante, mais sur la fin ça s'éternise sur la question : organisera t'il une giga partouse ou pas. Paradoxalement c'est peut-être le moins intéressant dans le film.
Sinon le côté révolutionnaire du film est bien rendu, on sent qu'on est dans une époque noire.
Du coup je suis partagé, j'ai beaucoup aimé le début, mais moins la fin, qui est elle un peu trop consensuelle finalement.
ça reste une petite curiosité à voir, un genre de biopic pas si classique que ça, et Sade est un vrai personnage, mais dont la perversité passe mal sur grand écran, on est obligé édulcorer.
Le personnage de Sade n'est absolument pas montré de manière crédible. Il a été rendu trop angélique. A part cela c'est correct et grande qualité on ne s'ennuie pas. Très décevant quand même.
Superbe jeux d'acteurs et d'actrices , ou l'on frole la vulgarité sans la franchir , j'ai passé une bonne soirée à voir ce film et suis content de l'avoir revu
Définitif grand bravo pour ce film infiniment réaliste consacré à ce rebelle pré-révolutionnaire & évidemment + lumineux qu’il n’y paraît, de plus rempli de détails ultra-justes et d‘époque, malgré un net laissez-aller pour ce « théâtre « reconstitué ; - celui-ci n’ayant en effet & bien sûr jamais existé pour les raisons que l'on sait… -Film bien sûr indispensable.
Je ne connais ni la vie du marquis de Sade, ni ses œuvres et on ne peut pas dire que sa m’intéresse plus que ça. De plus, j'ai une certaine aversion pour les films en costumes ainsi que pour cette époque peuplée de types poudrés qui pouffent derrières des éventails.
Autrement dit, je ne partais pas gagnant pour aimer ce film et je me demande encore comment il s'est retrouvé sur mon disque dur.
Bien que Sade se situe à la fin de la période que j’exècre (celle avec des types poudrés qui pouffent derrières des éventails) et au début d'une époque un peu plus badass à base de guillotine et de bonnet de schtroumpfs, il souffre quand même d'un sévère académisme. Tant par l'écriture que par la mise en scène. Le sujet du marquis de Sade aurait pourtant mérité un peu plus d'originalité. Seul Daniel Auteil semble se placer au dessus de cet aspect "bien, mais sans plus" qui gangrène l'intégralité du film. Autrement dit, ça se regarde, mais ça ne mérite pas que l'on passe des heures pour en écrire une critique.
Autrement dit, je ne partais pas gagnant pour aimer ce film et je me demande encore comment il s'est retrouvé sur mon disque dur.
Bien que Sade se situe à la fin de la période que j’exècre (celle avec des types poudrés qui pouffent derrières des éventails) et au début d'une époque un peu plus badass à base de guillotine et de bonnet de schtroumpfs, il souffre quand même d'un sévère académisme. Tant par l'écriture que par la mise en scène. Le sujet du marquis de Sade aurait pourtant mérité un peu plus d'originalité. Seul Daniel Auteil semble se placer au dessus de cet aspect "bien, mais sans plus" qui gangrène l'intégralité du film. Autrement dit, ça se regarde, mais ça ne mérite pas que l'on passe des heures pour en écrire une critique.
De l'intensité, de la sensualité, de l'émotion, de l'intelligence, de la folie... autant de qualités qui manquent à cette reconstitution historique fade et de peu d'intérêt. Pour un tel film, le réalisateur aurait pû se lacher un peu plus.
Pas fameux, ce film de Benoît Jacquot. Un scénario assez plat pour être presque ennuyeux, une réalisation banale, sans style, des décors presque uniques, une belle photographie certes, des acteurs assez convenables, Cassel excellent, mais Auteuil, même s'il est un très grand acteur, ne convenait pas trop pour incarner Sade, Isild Le Besco est par contre une très mauvaise actrice et n'est pas très jolie en plus. Des dialogues quelconques, une vérité historique approximative, bref, un bien mauvais film pour un tel écrivain... (J'ai préféré Quills).
en un mot : décevant. des dialogues trop verbeux à la réalisation sans rythme en passant par une "édulcoration" de l'oeuvre du marquis...seul point positif : le casting est en forme.
On passe un agréable moment en compagnie de bons acteurs, mais il faut bien reconnaître que ce film benêt et gentillet ne correspond guère à l'image du brillant et sulfureux Marquis de Sade. La scène un peu corsée (celle avec le fouet) est plus risible qu'autre chose. Le propos de ce Sade, ressemble beaucoup à celui du 9 semaines 1/2 d'Adrian Lyne. Le film aurait valu deux sous de plus si Isilde le Bescot avait été remplacée par Kim Basinger (jeune) et Daniel Auteuil, par Billy Idol ou Iggy Pop !
Julien D
Une fois de plus on ne pas reprocher à Benoit Jacquot d’avoir rendue sa reconstitution historique particulièrement belle à voir, essentiellement grâce aux splendides costumes d’époque que portent ses acteurs. Mais comme trop souvent chez le réalisateur, la magnificence du contexte peine à nous faire oublier la pauvreté de son propos. Le marquis de Sade n’apparait pas comme le manipulateur cruel qu’il fut mais plutôt comme un philosophe édoniste, certes mais alors qu’est ce que cette histoire a à nous apprendre à propos du plus célèbre des libertins de France ? Si peu de choses en somme, sinon replacer sa sulfureuse réputation au cœur d’une période de profonds bouleversements, et encore même la partie leçon d’histoire est confuse dans sa construction. Daniel Auteuil non plus n’offre pas une prestation mémorable, ne faisant que réciter des paroles déclamatoires, tandis que le directeur photo s’efforce constamment à diviser son visage entre l’ombre et la lumière au risque de faux-raccord lumières hasardeux. Face à lui, seule l’élégance innocente d’Isild Le Besco donne du charme à ce récit sans rythme ni suspense.
C’est un réalisateur de film en dent de scie, il est capable d’en faire un chef-d’œuvre, du très mauvais et du bon, ça surprend. Le contexte historique national est son domaine de prédilection, les beaux costumés fin du 18ème siècle à l’honneur. Une élancée de mise en scène déroulée vers ces cours étalées maison promenade de santé qui prennent la largeur de cette réalisation. Ce vieux briscard de marquis pervers enfermé depuis sa prison de société d’hypocrite, un acteur contemporain littéraire de Pierre Choderlos de Laclos, son regard impassible libertin sans croyance dogmatique particulier sur l’histoire de France en ces temps troublées. Une révolution qui porta ses fruits vient la Grande Terreur, les fervents partisans révolutionnaires fût pris au piège victimes guillotinés, un nom tel Robespierre n’y échappa. La putréfaction envahit l’environnement de son odeur nauséabonde qui s’entasse ensevelie malgré. Le scénario prend un certain temps à comprendre et son intrigue interessante, des anecdotes culturelles comme la période des rois héritiers des seigneurs, ce droit féodal existentiel cuissage des aristocrates régnant sur la paysannerie. Des histoires venues d’ailleurs s’incruster dans cette pièce de théâtre érotique expérience des sens imposants règles à observer et limite licite, d’homme à femmes et jeune homme Adonis de sa poésie par ses mots perplexes. Le rôle joué par l’eunuque d’orient turc à l’extrême-orient soleil couchant, toute une histoire marquante dans ces régions de harem souverain, postulant au physique hideux d’handicapé à l’influence poids politique grandement importante, bonne analyse définition venant d’une culture cinématographique française. Pour une fois que je vois surtout de bons acteurs, passionnés de virulence interprétant une mentalité de l’ancien régime et les actrices ne les oublions pas, c’est bien joués. Un film de cochon voyeur immoral qu’est ce célèbre inspirateur du vocabulaire sadisme entrée dans les langues modernes, à déconseiller aux mineurs quand même, ça fouette grave. Ce serait fort dommage aux réfractaires de le manquer, je ne me plains pas de sa pertinence.
Un film intéressant sur la vie du Divin marquis aux moeurs libérées. La photographie, les dialogues ainsi que la réalisation sont soignées. Auteuil campe là un assez bon Sade.
C est dans l actuel 12ème arrondissement de Paris, aujourd'hui festif et touristique que 200 ans avant, l un des plus grands malades de l histoire résidait, le marquis de Sade, qui de son nom, nous a apporté la thématique du sadisme dans le cinéma. A part ça, le film est un biopics intéressant qui a parfaitement reconstitué le decor de l époque. Un court drame a la française qui captive l attention et paralyse meme de temps a autres par ses scènes de malaise. Bon film de Jacquot avec Daniel Auteuil. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
ferdinand75
Un bon film, à la mise en scène forte et luxuriante. Le récit mène en paralléle l'aspect historique de l'époque, et la vie personnelle du "divin marquis" ..Cette alternance du récit est très réussie. Les acteurs sont excellents , et le réalisme des scénes historiques ( guillotine) est bien maîtrisé. Une agréable surprise. Les scénes érotiques sont aussi très abouties.Un excercice très réussi pour Benoit Jacquot.
Daniel Auteuil fait un excellent marquis de Sade (encore meilleur que Geoffrey Rush dans Quills) dans ce film intelligent de l'un des meilleurs réalisateur français Benoit Jacquot. Contrairement au film de Philip Kaufman susmentionnée qui examinait la question de la censure en utilisant Sade et son travail comme toile de fond. Ce film entend explorer les côtés de l'infâme pornographe en tant que philanthrope. Alors qu'elle est détenue prisonnière dans un grand château avec de nombreux autres nobles après la Révolution française Sade se lie d'amitié avec une jeune femme curieuse et lui apprend une ou deux choses sur la croissance. La relation qu'ils développent est authentique et finalement très émouvante principalement parce qu'en lui demandant de se détendre elle lui apprend comment il peut récupérer son moi émotionnel et réapprendre à aimer la société qu'il a rejetée comme conventionnelle et étroite. Ce n'est pas le meilleur film de Jacquot mais un travail digne d'intérêt...
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