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tomPSGcinema
766 abonnés
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1,5
Publiée le 24 juillet 2010
western assez moyen de la part d'Alfred Werker. Dana Andrews est tout de même et comme à l'habitude très bon dans son rôle, mais le manque de relief dans le scénario fait de ce film un western plutôt quelconque. Un western très peu connu et qui ne peut rivaliser avec les meilleurs westerns de l'époque.
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2,5
Publiée le 5 décembre 2008
Solide western d'Alfred L Werker dont la filmographie rèvèle un rèalisateur au mètier èprouvè!Dana Andrews est parfait en homme "seul contre tous" et nous renvoie directement vers le film de Fred Zinnemann "Le train sifflera trois fois" ou Gary Cooper ètait dans une unitè de temps (trois heures ici) seul pour affronter les véritables coupables!La photographie de Charles Lawton Jr est belle ainsi que les dècors extèrieurs!On notera quelques bonnes scènes de bagarre et un chapeau de Dana Andrews curieusement mouillè du dèbut à la fin!De la belle ouvrage pour ce western des annèes 50 très agrèable à regarder...
Trois heures savoir si vous allez tenir jusqu'au bout d'un piètre western. Esprit revanchard d'un homme et ça tourne et tourne pas au galop. On avance petit à petit sous une intrigue pas stimulant du tout.
Western sans grandes stars mais de très très bonne facture. Bon scénario avec un suspense bien mené. La fin est assez surprenante aux vus des happy-end quasi obligatoires de cette époque. Le scéanrio tient plus d'un film noir que d'un vrai western classique des 50's et gagne ainsi en profondeur.
C’est le type même du film raté. Rien ne va : le scénario 100% policier ce qui est toujours une grosse erreur pour un western, trop de personnages habillés pareils avec des noms trop voisins, absence d’une véritable héroïne au comportement convaincant, habitants de la ville caricaturaux qui forcent leurs jeux d’acteurs, quasiment aucun extérieur digne de ce nom et aucun repère dans l’espace, dialogues longs et répétitifs. Seul Dana Andrews s’en sort, il a su faire sentir sa détermination pour connaitre la vérité et pour se venger de ses anciens faux amis. On aperçoit juste Carolyn Jones du ‘’Dernier train de Gun Hill’’ qui ne fait que passer, quant à Dona Reed elle est bien meilleure dans ‘’Coup de fouet en retour’’ grâce à Sturges et à Borden Chase. Werker mérite surement mieux car ‘’Il marchait dans la nuit ‘’ est un petit bijou de film noir, peu importe que A. Mann l’ai aidé.
Voilà un film qui n’a pas grande réputation alors qu’il a tous les atouts d’un très agréable divertissement de série. Western aux accents de film noir avec intrigue policière, ce « Trois heures pour tuer » n’invente rien mais il remplit parfaitement son cahier des charges. Revenu dans une ville où, trois ans plus tôt, on a voulu le lyncher pour avoir prétendument tué le frère de celle qui voulait épouser, Dana Andrews (pour qui j’ai une réelle affection même si je le préfère avec un feutre et un par-dessus) cherche à retrouver le véritable assassin. Son enquête (qui apparente le film à un whodunit) le ramène face à ses anciens amis, ses anciennes amours et ses anciens bourreaux. Autant dire que l’aspect psychologique de l’ensemble vaut autant que sa trame policière. On n’est évidemment pas dans un film d’une extrême finesse mais les portraits sont plutôt bien croqués, certaines situations sont audacieuses, quelques triangles amoureux évitent de tomber dans l’habituelle mièvre romance et les enjeux sont à la fois multiples et intéressants. Les décors, s’ils sont minimalistes, restent parfaitement exploités (la ville, la ferme, le lac), les personnages sont globalement attachants et la progression du récit ne ménage pas ses moments de tension. Certes, le film n’est pas dénué de maladresses. Certains raccords sont douteux, les scènes d’action sont parfois mal fichues et le coupable est bien bête d’avoir conservé une preuve accablante qui ne lui était d’aucune utilité. Mais le script est réellement bien fichu (on le doit à Roy Huggins, réalisateur du « Relais de l’or maudit » et créateur de séries) et la courte durée (1h17) est un atout supplémentaire pour donner du rythme à l’ensemble. Autrement dit, c’est un western de série comme je les aime. Il joue peut-être parfois la carte de la facilité mais la réalisation vaut bien mieux que ce qu’on en dit (la scène du bal ou la scène finale notamment), quelques surprises sont au rendez-vous (à plusieurs titres au moment du dénouement) et les thèmes classiques du western (lynchage, vengeance, amour perdu, reconnaissance) sont traités avec intelligence et originalité. Bien sûr, il est visible que la production a parfois manqué de moyens mais le résultat est tout à fait divertissant.
Un western de facture très classique : le retour d’un homme solitaire autrefois victime d’une injustice, le ressentiment d’une ville entière, une femme partagée entre le coeur et la raison, le tout au format Série B. Même si le film semble assez conventionnel, on suit sans s’ennuyer jusqu’au final qui sans développer un suspense exceptionnel, est relativement inattendu.