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Bernard D.
111 abonnés
613 critiques
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4,0
Publiée le 24 mai 2023
« L’été en pente douce » de Gérard Krawczyk (1987). Le trio - Jean-Pierre Bacri, Jacques Villeret et Pauline Lafont – il fallait l’oser en termes de casting, trio auquel il faut ajouter Guy Marchand (toujours épatant dans ce type de rôle) et Jean Bouise dans un rôle plus classique, d’homme placide. Ce film se laisse toujours regarder avec un grand plaisir et pour ma part, les mimiques effarouchées de Jacques Villeret et sa fameuse réplique « C’est la nature » font partie du patrimoine du cinéma français !
Sorti en 1987, L’été en pente douce nous plonge dans une atmosphère particulière, à la fois poisseuse, sensuelle et merveilleusement vulgaire. Superbement porté par une brochette d’acteurs plus géniaux les uns que les autres – la regrettée Pauline Lafont, les regrettés Jean-Pierre Bacri, Jacques Villeret et Jean Bouise, ainsi que Guy Marchand – cette adaptation d’un roman de Pierre Pelot nous offre des personnages faisant preuve tour à tour d’une certaine tendresse et de la médiocrité la plus absolue. Portrait grotesque et outrancier d’une certaine France semi-rurale des années 80, cette ode à la liberté est aussi une critique au vitriol de la méchanceté crasse des petites gens. La lumière est très belle, la musique magnifique.
Le duo Bacri/Villeret nous régale , la belle Pauline Lafont nous ravi ( le film a été tourné 1 an avant son décès , ce qui donne une dimension toute particulière à cet excellent film... à ne pas manquer
Cette comédie grinçante dans le sud de la France par un été chaud nous fait découvrir un joli trio d'acteurs: Bacri, Villeret et Lafon. Tous les 3 donnent à cette histoire une belle énergie. Les sentiments y sont exacerbés par la chaleur: on y voit les comédiens tout en sueur. Avec des seconds rôles comme Marchand et Bouise le scénario est bien étoffé et nous raconte une histoire un peu bizarre de personnes en quête de sens dans leur vie. La vie de village est aussi détaillée avec ces petits cancans et autres. Un beau et bon film.
Un très bon film. Dur et réaliste. Puissant et déroutant. Le rythme et le cadre sont prodigieux. Les acteurs jouent de manière juste et l’humanisme du film est très forte.
J'ai détesté durant le visionnage mais en y repensant par la suite, je garde malgré tout une tendresse pour ce film.
Fane hérite de la maison de sa mère coincée entre deux garages dans un petit village. Après avoir enlevé Lilas des mains de son compagnon violent, il part vivre dans la maison avec cette femme qu'il apprend à aimer et y retrouve son frère, amoindri suite à une opération cérébrale. Leurs voisins les frères Voke ont des vues sur leur maison, et sur Lilas.
Jean-Pierre Bacri est très bon, forcément, et Jaques Villeret fait ce qu'il peut mais c'est toujours casse-gueule ce genre de rôle. Pauline Lafont est nue. Très souvent.
Ce que je retiens particulièrement de ce film, c'est cette chaleur étouffante. On sent que les protagonistes en souffrent et la tension du film en dépend pour beaucoup.
Je ne le regarderai probablement plus jamais mais je suis content d'avoir découvert Jean-Pierre Bacri dans un rôle torturé, plus triste que bougon.
Un de mes films préférés... Cultissime !!!! J’aime tout : l’atmosphère moite à souhait, la musique prenante, les acteurs tous excellents, l’histoire à la fois simple et touchante...
Film pas désagréable tenant surtout par son atmosphère pesante mettant en avant les effets nausébonts de la curiosité malsaine et du mépris d'une communauté villageoise sur ce ménage à trois et par le regard posé sur les illusions vaines de ces personnages attendrissants. Le film manque cependant d'une certaine justesse dans l'interprétation (malgrè le talentueux J.Villeret et la ravissante P.Laffont; seul J.P Bacri semble véritablement en adéquation avec son personnage et nous régale vraiment) et d'inspiration dans les phases charnières du films, les confrontations entre les principaux protagonistes n'ayant bien souvent que peu d'envergure.
Quelle idée faut-il se faire de l’humanité pour en brosser un portrait aussi méprisant que se le permet G.Krawczyk dans ce film indigne où, d’une certaine façon, seule la malheureuse Pauline LAFONT s’en sort avec les honneurs. Ainsi, Jacques VILLERET s’efforce (laborieusement) de composer un simple d’esprit, Jean-Pierre BACRI pas rasé se laisse aller sans peine à interpréter un bon à rien, employé indélicat de la supérette locale qui peut compter sur la complaisance (rémunérée) du vigile de l’établissement, Guy Marchand – qui vaut autrement mieux – n’est qu'un garagiste lubrique et vulgaire, Jean BOUISE- comédien de talent - campe ici, sans conviction, le père du précédent, Claude CHABROL, lui, exulte manifestement dans le rôle du curé du village et même Dominique BESNEHARD y devient, dans le même registre caricatural, un notaire apeuré promptement éconduit par le garagiste devenu héritier de sa mère. Ce n’est ni drôle, ni réaliste, et l’histoire du cinéma n’en retiendra rien. Les habitants du village (Martres-Tolosane, en Haute- Garonne) ont néanmoins fêté en juin 2016, sans la moindre honte, l’événement que fût le tournage du film trente ans auparavant.
très bon film. un directeur photos génial, tous les acteurs sont formidables, et Pauline Lafond dans le rôle de la bimbo blonde pas si nunuche que ça tiens ici un de ces plus beau rôle.
Film bien construit, et dont le titre est bien choisi. Les prestations de J. Villeret et de Pauline Lafont sont remarquables ! Descente inexorable jusqu'à la fin des projets et l'incendie du Café. Mais la pirouette finale, au barrage, montre que l'espoir demeure. Bien sympathique !