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    L'Eté en pente douce
    Note moyenne
    3,6
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    67 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 399 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Un film franchement étonnant, à la fois triste, mélancolique, drôle, étouffant, crépusculaire, onirique, Un été en pente douce est clairement le meilleur film de Gérard Krawczyk, et dire que je ne le connaissais pas. De suite le réalisateur monte dans l’estime avec ce genre de réalisation.
    Déjà le casting est fabuleux, et, en tête, Pauline Lafont. Franchement quel regret qu’elle n’ait pas eu la vie et la carrière qu’elle méritait avec sa mort prématurée car elle fait preuve d’un talent exceptionnel. D’un charme incendiaire, elle joue remarquablement bien, se montrant d’une finesse brillante, et campant un personnage touchant, surprenant, détonnant. Elle est au sommet de son art, et bravo à elle. A ses côtés deux acteurs non moins convaincants, et surtout Jacques Villeret, qui hérite d’un rôle pas facile et qu’il dose à merveille, tout comme Bacri, à la fois brut et tendre. A côté de ce trio mémorable des seconds rôles pointus, en particulier Guy Marchand, semeur de trouble assez drôle il faut le dire !
    Le scénario est surprenant. On est clairement dans un drame plus que dans une comédie, mais le métrage ne se veut pas si réaliste que cela. En fait la force du métrage c’est de donner, sous des airs de drame réaliste, un résultat totalement surprenant, comme je l’ai dit aux limites de l’onirisme parfois. On a parfois l’impression d’évoluer dans un univers à part ou s’entremêlent des éléments déconcertants, jusqu’à la fin, pour le coup presque irréelle. Il en résulte un film souvent hypnotisant, crépusculaire, envoutant, sombre ou drôle, mélancolique ou tourné vers l’avenir. Un grand moment de poésie.
    Formellement c’est sublime. La photographie rend à merveille la canicule durant laquelle se passe le film. La chaleur semble en effet écrasante, et les décors sont très bons. En fait le film avec peu de chose entretient parfaitement cette ambiance irréelle perceptible dans le scénario, et sans maniérisme ou gros effets L’Eté en pente douce est un film fort et recherché avec une réelle esthétique. Krawczyk film tout cela avec sobriété, mais réalise quelques scènes érotiques d’une rare beauté. Le film est aussi magnifiquement servi par une bande son qui, dès le départ laisse se dire qu’on va pouvoir se faire plaisir avec elle.
    Au final L’Eté en pente douce est un très joli film, à la fois magnifique sur la forme et le fond. Un grand moment de poésie un peu sombre mais jamais trop, porté par des acteurs au sommet. Je donne un 5 mérité, d’autant plus que je n’espérai vraiment pas attribuer une telle note à ce film !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2019
    Pour Fane, Mo & Lilas! Pour l'ami Coluche, Pilou et la Haute-Garonne! Un hymne à la tolèrance, teintè d'un humour auquel Gèrard Krawczyk reste fidèle depuis ses tout premiers courts-mètrages primès et ses films de publicitè! Sur la pente naturelle du bonheur, ce très beau film au doux parfum des annèes 80, à la fois tendre et intimiste, est campè par d'excellents comèdiens dont la lumineuse et regrettèe Pauline Lafont qui trouve - un an avant de mourir tragiquement - le rôle de sa courte vie! A voir absolument...
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2011
    Dans ma série « Sorti des cartons », cinquième épisode : « L’été en pente douce ». Les films des années 80 ont une fâcheuse tendance à mal vieillir ou à vieillir trop vite. « L’été en pente douce » n’a pas vieilli (Est-ce objectif ?) ; tout ce que l’humain a de mauvais en lui est exposé dans ce film étonnant : mesquinerie, envie, jalousie, violence sourde, méchanceté, cruauté, avidité sont au rendez-vous et c’est toujours d’actualité. Pauline Lafont en femme enfant dégage une sensualité sexuelle torride ; Jean-Pierre Bacri qui se la pète se révèle fragile ; il est loin de ses rôles de râleurs à répétition ; Jacques Villeret en simplet est tout simplement détonnant. Quant aux seconds rôles jusqu’au discret curé joué par Claude Chabrol, ils sont détestables à souhait. Film où la bière s’ingurgite au même rythme qu’une cigarette, où la chaleur moite tape sur les systèmes nerveux. Film déprimant dans un cadre déprimant avec des caricatures de beaufs déprimants. Ce film est férocement réussi. Oui, la méchanceté n’a malheureusement pas pris une ride.
    reymi586
    reymi586

    470 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2010
    Une super comédie avec Bacri et Villeret et l'étonnante Pauline Lafont. Ce film trop méconnu à mon goût est une petite merveille!
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    "L'Eté en pente douce"(1986)conserve sa force intacte.Drame étouffant,épinglant les moeurs de la France profonde,c'est aussi un réquisitoire contre le sectarisme et l'occasion de voir Jean-Pierre Bacri et Jacques Villeret dans des registres étonnants.2 frères,l'un irascible et bercé d'illusions,l'autre gentiment demeuré,héritent d'une maison dans une bourgade de Haute-Garonne.Toutefois,ils se heurtent à l'hostilité locale,surtout quand l'aîné s'installe avec une jeune blonde ingénue et sculpturale,faisant tourner les têtes des villageois frustrés.On voit assez bien,où mène le fonctionnement autarcique de ces hameaux perdus,celui-ci étant de surcroit écrasé par la chaleur d'un été irrespirable.Gerard Krawczyk réalise là son seul film valable(le reste de sa filmo est un scandale:Taxi 2,3,4,Wasabi...)en captant bien une humeur générale,avec les idées brouillés,les envies et jalousies malsaines,le malheur qui se noue inexorablement.Bacri,laisse la porte ouverte à une vulnérabilité rarement vue chez lui.Villeret confirme qu'il était,contrairement aux apparences,l'acteur le plus complet de sa génération.Et Pauline Lafont trop tôt disparue étalait sa beauté flagrante et douce ainsi que sa fraîcheur.Une approche judicieuse pour un film entièrement réussi.
    aldanjah
    aldanjah

    66 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2010
    Une œuvre très touchante, portée par le duo Bacri-Villeret, impeccable. Il a de la vie dans ce film. A l'opposé des préoccupations d'apparence, de richesse matérielle, ou de représentation sociale, les personnages cherchent leur bonheur dans la simplicité. L'atmosphère est lourde, avec un arrière goût dramatique. Parfait pour intriguer le spectateur qui en ressortira un peu sonné. C'est du beau cinéma. 4 étoiles car les films comme ça sont trop rares.
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2010
    Une mise en scène épatante, des acteurs sur mesure et une affinité touchante se dégagent de ce magnifique film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2008
    Tiens, je me surprends moi-même en voyant que ce film a été réalisé par Gérard Krawczyk, comme quoi un réalisateur peu être bon quand il veut. Eh oui, ce film est vraiment très réussi à tout point de vue. D’abord je me suis dit que ça allait être un film plutôt banal mais en fin de compte c’est un vrai film dramatique qui se démarque d’autres long-métrages. Comment ne pourrais-je pas aborder la prestation des acteurs ? D’abord un sacré bravo s’impose pour la regrettée Pauline Lafont qui nous a quitté bien trop tôt et qui aurais méritée une bien plus longue carrière dans le milieu. Ensuite j’ai bien trop rarement vu Jean-Pierre Bacri dans une telle interprétation, si bien jouée et si dure et dramatique. Et puis là le top du top, un grand monsieur qui s’appelait Jacques Villeret et qui est partit bien trop tôt également. Mais quelle prestation ! Comparez « Le Dîner de cons » et « L’été en pente douce » et là vous voyez à quel point il peut être excellent comme acteur. Bien, après l’éloge sur les acteurs je dois dire que le scénario suit bien aussi et qu’il permet de nous tenir en haleine jusqu’au bout car, c’est tellement dramatique et triste qu’on se demande bien comment toute cette histoire touchante va se terminer. En clair, un très bon divertissement à voir au moins une fois si ce n’est plus, et notamment rien que pour ses acteurs formidables, très grande émotion garantie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un magnifique film. Des acteurs qui se completent parfaitement, une musique de Roland Vincent extrémement prenante et touchante. Un film qui aurait mérité beaucoup plus de reconnaissance étant donné la performance remarquable des acteurs.
    Cet été la, caniculaire, ces routes de France roties (..), cette transpiration, l'atmosphere y est formidablement reconstituée.
    Des seconds roles parfait ( Dominique Besnehard, Jean Bouise, Claude Chabrol)
    Un film a voir, a revoir..a rerevoir aussi..
    pierrre s.
    pierrre s.

    428 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Un joli film, à l'univers décalé mais aussi très agréable. Un vent de nostalgie souffle sur cet Été, et on prend plaisir à suivre les aventures de ce trio peu commun.
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2011
    Une histoire de gens simples voire simplets magnifiquement interprétés par l'ensemble des acteurs. Aucun ne fait de la figuration. Une vraie réussite.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2020
    Ce film est à voir ou à revoir pour ses acteurs (Pauline Lafont, Jean-Pierre Bacri, Jacques Villeret, Guy Marchand...) dont la plupart jouent le rôle de leur vie, ainsi que pour son atmosphère torride et malsaine. La superbe et candide Pauline Lafont fait flotter un parfum d’érotisme tout le long du film (ah ! ses seins nus sous son débardeur…). Les hommes qui gravitent autour peuvent difficilement rester insensibles au charme de la belle... tout comme le spectateur ! Evidemment, par sa simple présence, elle attise la curiosité, la jalousie et l’hostilité des villageois du pays. La tension (pas que sexuelle) est omniprésente du début à la fin. C’est pour cela (et les appâts naturels de l’actrice) qu’on ne lâche pas le film avant son dénouement particulièrement réussi. Voilà un film des années 80 qui contrairement à beaucoup d'autres n'a pas pris une ride.
    Pierre.L
    Pierre.L

    15 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    L'histoire de trois personnages qui tentent de vivre simplement, au jour le jour, dans un village méridional écrasé par la chaleur. A travers des scènes insolites et des dialogues directs comme on en voit rarement, ce film dresse le portrait féroce d'une France profonde où les commérages vont encore bon train. Guy Marchand interprète très bien le garagiste ambitieux et machiste.
    cinéman
    cinéman

    41 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2020
    Alors qu'elle allait bientôt mourir par accident, Pauline Lafont resplendit dans cette comédie légère et quelque peu érotique, au point que tout semble graviter ici autour d'elle : les mâles autant que le scénario. Mais à part sa beauté quoi d'autre ?
    Bien sur on a plaisir à retrouver Jean-Pierre Bacri, Jacques Villeret ou Guy Marchand mais l'histoire reste bien trop simpliste , voire puérile, sans vraiment compenser par un humour de qualité.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2007
    Deux frères mutilés par une grenade, une pulpeuse jeune femme qui veut épouser le plus grand, un garagiste désirant à tout prix acheter la maison dont ils ont hérité, un décor de bord de route à la sortie d’un village, l’été en pente douce a tout du drame social.
    Dans cet environnement triste et laid, volontairement restreint à une cité HLM, un café et à la maison des héros, les relations sont tendues, et la violence court à fleur de peau. Néanmoins, on s’attache peu à peu à ce trio qui tente de surmonter ses dissensions internes et invente une manière de survivre dans un contexte hostile. Au fil des scènes leur désir de sortir de l’enfermement du village se révèle, maladroitement, inconsciemment, tel le désir mythique d’un ailleurs où tout serait différent, et ainsi grandit le thème de la quête, sous-jacent, mais donnant au film un souffle intéressant.
    Est-ce le huis clos ? Est-ce l’incongruité de cette bicoque coincée entre les deux parties du garage ? Est-ce la musique entêtante ? Est-ce justement le thème de la quête ? Toujours est-il que l’ensemble fait penser à « Bagdad café » tourné la même année par Percy Adlon, la niaiserie et la tendresse en moins.
    Alors un grand film ? Pas vraiment, car vulgarité et violence verbale sont omniprésent et gâchent en grande partie le plaisir. Situer l’action d’un spectacle dans un milieu populaire n’implique pas nécessairement une grossièreté et une tension permanente.
    Dommage.
    Les meilleurs films de tous les temps
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