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Arthus27
97 abonnés
593 critiques
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4,5
Publiée le 11 décembre 2021
Un film brillant et sans compromis. Transposition au premier degré des lynchages en ligne, Assassination Nation nous plonge dans son univers sombre et violent grâce à une réalisation extrêmement soignée. La puissance de son message politique et féministe en est d'autant plus puissant, preuves en est les vives réactions qu'il suscite. A voir absolument !
Pas la peine de tourner autour du pot : j’ai adoré. Assassination Nation est un film qui brocarde la société moderne, l’hyper connectivité qui paradoxalement entraîne un individualisme exacerbé. Sa première partie (la plus soft visuellement) est la plus effrayante finalement, nous décrivant un microcosme où les jeunes filles doivent toujours être dans le paraître et doivent constamment jouer un rôle; ou le tribunal public agit vite et quasi aveuglément, ou tout le monde est prêt à juger son voisin tout en posant un mouchoir sur ses propres turpitudes. En fait on nous décrit un univers totalitaire ou l’on se met volontairement. Monté comme un teen Movie dans sa première partie il enchaine des plans très cutté et des musiques très pop. La seconde partie ultra violente qui fait beaucoup penser à American Nightmare s’interroge sur la violence qui semble incrustée dans un pays et qui se déchaîne régulièrement quelque soit l’étincelle qui la déclenche. Bref un portrait trash et peu reluisant de la société numérique bien loin de ses promesses.
Il y'a des films qui comme ça vous surprennent, sans au fond que ce dernier soit en fin de compte si " bon " que cela mais qui viennent creuser le fillon qu'il faut, au moment opportun. Il y'a d'ailleurs dans Assassination Nation une pluie de références explicites et d'autres d'une filiation plus comptemporaine pour suscité le malaise un peu moins nommé mais assez identifiable. Comme ça, a la volée me vienne Get Out, The Purge, Joker et évidemment le film totem par excellence, Spring Breakers signé de la main d'un Harmony Karine au coeur du Game !
Sortie des comparaisons, Assassination Nation trouve le moyen de démarquer à sa guise de tout ces appuits pour filer a son rythme. Son inscription dans l'espace temps et le regard porté sur la condition de son époque et notamment de son engeance aux forceps gagne à être vécu dans des conditions plus que saines. La vrai force de ce film est qu'il ne se prive de rien et carbure, on rentre dans le tas tout en posant de bonnes questions. Son réalisateur tiens la une sacrée recette et refilé de bons tuyaux a ses comparses. Le choc générationnel a belle et bien lieu !
Le constat va dans ce sens pour ses interprètes. Odessa Young entre dans une cour de prestige. Son personnage à tout d'une icône dans son registre de guerrière 2.0. Quand aux vernis superflus, il est évidemment dans la lignée de faire grandir la batterie de détails démesurés. On tiens la une déclaration d'indépendance qui se doit d'être assimilés au risque de se faire dénoncé ou dégommé ... Il y'a dans toute cette histoire une drôle d'idée de la justice et de l'hypocrisie qui s'en découle dans une image de porcelaine qui n'en a au fond rien que le nom. J'en reviens au. acteurs et actrices de cette démesure, leurs implications est extrêmes, totales, fantasques et jouissifs !
Un film qui a du coffre, une expérience pas vraiment agréable mais que j'aime parfois vivre tant dans ses bousculades ressort un intérêt de bien commun à analyser et à comprendre qui donne de sacrée lettre de noblesse à un Art qui s'en gave pour mon plus grands plaisir.
Les méfaits des réseaux sociaux, après un pirate de grande ampleur....sujet moderne, mais étudier de façon malsaine. Petit film sans relief, trop américanisé.....
Sam Levinson (connu depuis par ses séries « Euphoria » et récemment « The Idol ») réalisait en 2018 ce film choc pourfendeur du puritanisme américain et ancré dans l’époque des échanges numériques (et de leur danger sous-jacent de fuite de données). Bourré d’idées de cinéma (plans séquences, split screen, inversion, tout y passe brillamment) et de références (on ouvre avec un clin d’œil à « Shinning », on cite Carrie, la ville US s’appelle Salem, etc), faisant une place importante aux dialogues très crus et aux excès de violence, ça secoue brutalement et le brio du réalisateur s’impose. Seul bémol possible, qui suivra d’ailleurs Sam Levinson par la suite suscitant la polémique, on peut s’interroger sur l’ambiguïté des messages. En effet si la charge est, sans équivoque, féministe dans le propos, la complaisance à filmer le corps des jeunes filles peut irriter (comme cela sera repris à sa charge par de nombreux détracteurs lors de ses séries). De même la dénonciation de la culture des armes est présente mais les dernières séquences, de par l’esthétisme de leur mise en image, peuvent brouiller le discours. Cette ambivalence sur la violence fait penser aux polémiques suscitées par le « Tueurs Nés » d’Oliver Stone (autre grand film choc enraciné dans son époque), celle sur la perversion supposée de l’exposition des corps de jeunes filles aux débats sur le sous estimé « Sucker Punch » de Zack Snyder. Si on accorde le bénéfice du doute sur ces quelques points, en ne retenant que la puissance de l’argumentaire féministe et la folle audace de la mise en scène, on passe un vrai bon moment de Cinéma (parfois avec des petits morceaux d’anxiété dedans).
L'idée de base est géniale : comment réagirait le peuple si tout sa vie numérique privée était balancée en public ! A croire le film TOUT le monde a quelque chose a caché ! et du coup 4 pauvres filles trinquent. La séquence de home invasion est superbement bien faite, les actrices se défendent moyennement, et le sujet est un peu baclé et traine en longueur .. C'est vraiment dommage. J'aurais aimé un ton plus acide façon The Purge avec 2 clans bien prononcés
Le plan de fin montre à lui seul qu'un vrai cinéaste est aux manettes, et qu'il faudra le surveiller. Sinon le film est plein de défauts, notamment une exposition bien trop longue (en fait ça démarre au bout de 45 minutes) avant que tout parte en sucette. Mais, même les scènes sans intérêts sont toujours bien filmées, et on va suivre le fils de Barry Levinson.
Petite pépite du cinéma indépendant américain, ce long-métrage de Sam Levinson, réalisé en 2018, constitue un thriller tout droit sorti de l’univers de la série « Black mirror ». Si l’aspect film d’action présente quelques défauts avec notamment des séquences de violence parfois saugrenues, la critique de l’influence des réseaux sociaux est particulièrement efficace. Le réalisateur n’oublie pas non plus de brosser un portrait sans concession des suprémacistes blancs puritains et homophobes. La mise en scène assez pop confère un rythme soutenu et les discussions très crues entre filles donnent un ton vraiment décapant auquel on n’est peu habitué. Bref, une peinture au vitriol de la société américaine qui émancipe la cause féministe.
La rencontre de Mister Robot et de American Nightmare... Le film commence comme un mélo, puis subitement vire au thriller psychologique, avant de prendre un accent horrifique et de se conclure en action movie version féministe. L'histoire et ses dérives font réfléchir et en cela, le film est réussi. Les actrices sont convaincantes. Attention, sang et violence peuvent en rebuter certains. La mise en scène est également parfaite. Une belle surprise.
Audacieux et surprenant ! Sam Levinson nous propose là quelque chose de frissonnant… Le rythme est très bon, j’ai étais complètement absorbé par l’histoire, les actrices principales tiennent le file et sont convaincantes. Le dénouement est bien, même très bien. De très bons plans. Film qui peut laisser perplexes certains, moi il m’a fasciné. À découvrir à l’occasion !
Curieux, un film qui dénonce le puritanisme américain , alors que toutes les scènes "hot" de Sam Levinson, le metteur en scene, sont censurées, les couples font l'amour tout habillés, pas une poitrine est dénudée, pas un sexe non plus, ce qui n'est absolument pas le cas dans Euphoria,
Assez laide visuellement, cette chasse aux sorcières à l'époque du hacking et des réseaux sociaux peut intéresser par son caractère expérimental, mais manque d'un supplément d'âme pour être vraiment aboutie.
La première partie est assez brouillonne et on ne comprend pas très bien où l’auteur veut en venir. puis tout bascule dans la deuxième partie où tout y passe: le danger des réseaux sociaux, le machisme, la beauferie, la délation, la pullulation des armes... C'est trash et l'explosion de violence me fait un peu penser à Tarantino.quand les choses partent en vrille avec force d'hémoglobine.. C'est brutal mais efficace.
Un film qui change qui exprime le ras le bol du machisme conservateur. Qui replace la femme en tant qu'actrice de sa vie. Un film sur les dangers des réseaux sociaux et des sectes. Un film montrant aux jeunes filles que ce n est pas elles qui sont désirées à travers les sextos mais juste leur il filme à faire regarder aux adolescentes! Soit belle mais tais-toi pas trop sexy sinon tes une pure, soit gentille mais pas naïve sinon jabuserais de toi, soit la femme idéal mais ce ne sera jamais assez!
super film a voir !! très riche et perturbant. très bien inspiré par Stanley Kubrick. l'idée est plutôt inattendu bien quil manque d'audace et ne sont pas allé au bout de leurs idées.