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    Monos
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    John Henry
    John Henry

    102 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2020
    Il y avait un véritable potentiel dans cette version sud-américaine de sa majesté des Mouches. Il y avait une identité visuelle, des acteurs saisissants, un décor étouffant. Et pourtant, comme ses jeunes soldats qui semblent jouer à faire la guerre plutot qu'à la faire vraiment, on a parfois l'impression que le réalisateur ne parvient pas à ne faire plus que théoriser son film. On comprend tout à fait les intentions et on aurait tant aimé les ressentir, mais on les constate sans les ressentir. Les jeunes enfants sombrent dans la sauvagerie sans nous embarquer avec eux. Et si les références à Apocalypse Now sont nombreuses, le film ne parvient pas, comme sa référence à nous faire plonger avec ses héros. Eux sombrent et nous étouffons dans cette jungle marécageuse, loin d'eux.
    Jonathan P
    Jonathan P

    64 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2021
    Dans un premier temps épatant par la beauté des cadres. Puis sauvagement imprévisible comme un Escalante. Premier grand film du réalisateur brésilien avec une bande-originale de Mica Levi envoûtant. Boulevardducinema.com
    Petiot L
    Petiot L

    33 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2021
    Assez original pour ma part, je reste un tout petit peu sur ma fin, j'en aurais voulu encore, même si ça navigue entre images sublimes et des choses très dures.
    Un point à la musique extra aussi.
    C'est prenant passé la première demi-heure.
    Et bien sûr dépaysant, malgré l'horreur.
    Bicheyrejp
    Bicheyrejp

    8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juin 2020
    Bof ! Lorsque ce film s’arrête nous avons l’impression d’être resté sur notre faim. C’est pour le moins décousu, les personnages ne sont pas du tout crédibles, les situations plutôt invraisemblables, pas une fois une quelconque émotion n’est venue effleurer le spectateur frustré que j’ai été après la lecture du synopsis. De temps en temps un joli paysage essaye de nous ouvrir l’imagination mais nous retombons vite dans la platitude d’un scénario inexistant et de prises de vue brouillonnes.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 319 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2020
    “Monos” est un long métrage qui n’appartient à aucun genre précis. Alejandro Landes filme une jeunesse armée au sommet des montagnes colombiennes. Ces adolescents qui n’ont pas encore appris à vivre se préparent pourtant à mourir. En réalité, les adolescents semblent avoir été formé pour veiller sur une otage américaine. Pour survivre et gagner la confiance des paysans du coin, une vache leur est prêtée… A la fois troublant et touchant, “Monos” se décrit difficilement et est plutôt une expérience visuelle et sensorielle fascinante.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Pascal I
    Pascal I

    735 abonnés 4 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2020
    Assez particulier, un mélange de "Beasts of no nation" (enfants soldats) et d’"Apocalypse now" avec, sous-jacent, la guérilla type Farcs. L'ensemble ne révolutionne rien et est parsemé de longueurs assez fatigantes.
    Reste l'environnement (dur) bien représenté et les prestations dans leur ensemble. Moyen pour ma part ! 2.5/5 !!!
    Cinememories
    Cinememories

    469 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2020
    On ne finit plus d’explorer les troubles de l’adolescence. Et cette fois-ci, c’est dans le lyrisme que la narration prend son envol. Alejandro Landes opte pour de la contemplation afin d’orienter au mieux les émotions qui s’offrent à nous. Les niveaux de lecture se multiplient rapidement afin que l’on s’abandonne à l’ambiance proposée plutôt que de nous immerger dans un récit peu bavard. Pourtant, la richesse vient de là, du fait de ne pas choisir. La caractérisation des personnages parle d’elle-même, malgré quelques insuffisances notables ou encore des transitions trop brusques pour maintenir la tension au frais. Mais ce qu’il faut identifier avant tout, c’est cette question d’unité, de cohésion et de cohabitation, qui seront soudainement brisées via l’individualisme qui émerge au sein d’un groupe que l’on vante complémentaire.

    Malheureusement, tout le monde ne regarde pas dans la même direction. Et si l’intrigue n’évite pas quelques clichés liés aux passions, c’est le contexte de l’enfant-soldat qui nous ramène à cette réalité, celle d’une fable contemporaine et violente. Ce discours séduit par une mise en scène ambiguë et surtout envoutante, dans le sens où elle permet de mieux capter l’hésitation que l’on distingue dans chaque personnalité. On nous dévoile ainsi des adolescents conditionnés à la rêverie et à un jeu d’adulte, celui d’une guerre qui les dépasse. Et entre l’aventure solennelle et hallucinatoire, le film ne cache pas ses nombreuses références, notamment à « Apocalypse Now ». De cette façon, on brouille les pistes, sans intention de manipulation. La substance prendra juste la forme du récipient qu’est notre subconscient. Et au croisement de ce dernier avec notre sensibilité, se cache une intime curiosité qui mènera le spectateur à l’expérience souhaitée.

    Ainsi, au sommet du monde mais isolée de toute influence sociétale, la communauté ne baigne pas non plus dans l’innocence totale. Chacun vit dans un état transitoire, découvrant l’humanité dernière la discipline et vice-versa. Rien n’est tranché, tout est à construire dans l’esprit de jeunes âmes égarées dans les ténèbres des responsabilités. La quête parait pourtant simple, une unique mission pour les souder et un unique argument pour les séparer. Tout le monde souffre de leur condition, de leur sexualité, de leur genre, de leur existence. Dans leur tentative de ne faire qu’une avec la Nature, cette dernière finit par les rejeter, car ils se révèlent indignes et trop suffisants une fois à la frontière de leur désir et de leur devoir. Il existe cependant une réserve concernant l’otage, interprétée par Julianne Nicholson, que l’on découvre plus convaincante que jamais, mais qui manque d’interaction avec les adolescents troublés. Elle ne s’insère essentiellement dans le récit que pour lui offrir des tremplins scénaristiques nécessaires pour le contexte, intentionnellement laissé en arrière-plan.

    Si « Monos » tient de la valeur individualiste grecque, il ne faut pas négliger sa symbolique primitive, car les singeries ne sont jamais loin afin de justifier des conflits primordiaux. Le rapport de dominance règne et souligne ainsi l’abandon d’un encadrement moral. La jeunesse faiblit alors et n’a plus d’autre choix que de se reposer sur l’unique consigne qu’on lui donne, à savoir survivre. De ce combat, naît alors un fardeau qui les rassemble dans un premier temps, puis que l’on démantèle à coup de machette, rien de précis mais le résultat est percutant. L’épopée manœuvre ainsi dans l’expérience sensorielle, à la fois hostile et accueillante, il suffira simplement d’en déterminer les limites pour percevoir ce qu’il y a de magnifique et singulier dans ce chaos.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    112 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2021
    Dans les paysages surnaturels des montagnes colombiennes, un groupe de jeunes est entraîné par un militaire seul. Sans unité de temps et à peine une notion de lieu, l'aventure commence au-dessus d'une mer de nuages pour ces soldats tirés de Sa Majesté des Mouches. Capable de générer des émotions fortes quasiment à la demande avec ses cadrages mystiques et sa musique toute en discordances, Monos dégage un quelque chose de tribal et mystérieux très prometteur. Il y en aura une continuité ; mais pas de développement.

    L'ironie de Monos, c'est qu'il rend à tout instant clair ce qu'il veut vraiment faire, sans jamais y parvenir. Okay, il veut refléter l'actualité du conflit colombien, mais à part le remixer, il n'en fait rien et reste muet dessus. Okay, il veut faire douter qu'on est bien dans le moment présent et arrive assez bien à laisser flotter la possibilité qu'il se situe dans un futur proche. Longtemps la guerre apparaîtra comme une légende et l'on sera incrédule à son sujet, baigné de la même saveur d'aventure juvénile qui constituait l'âme du travail de Peter Brook. Mais il tient trop à tout flouter.

    Trop floutées, par exemple, sont les intentions de personnages bien distincts les uns des autres, ce qui bloque notre attachement et nous force à traverser l'histoire avec distance. On verra tous les signaux nous invitant à lâcher prise et à se laisser fondre dans l'intemporalité de la forêt avec une insouciance maladive, mais si l'hallucination est tentante, elle reste inaccessible : pour lâcher prise, il faut d'abord nous lier à une réalité que Monos se refuse à délivrer. Il en reste des bribes éparses, mais rien pour s'en faire un souvenir solide.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2021
    Film d'immersion. On est dans cet état de nature, dans cette jungle, hors civilisation, avec ces adolescents lâchés dans ce monde trop grand pour eux. scénario assez faible, mais c'est une expérience et le cinéma offre cela également.
    mat niro
    mat niro

    343 abonnés 1 794 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2020
    Attention ovni cinématographique en provenance de Colombie! Un groupe de jeunes filles et garçons (tous avec un surnom) vit dans les montagnes en pratiquant des exercices militaires mais surtout en détenant une otage L'amitié de ces enfants-soldats va commencer à se fissurer lorsque leur vache est tuée. Critiques dithyrambiques pour un résultat moyen ; c'est bien filmé, les ados font le job avec ces rivalités permanentes, mais au final, que le scénario est simpliste. Des paysages magnifiques et une superbe bande son ne suffisent pas à faire un grand film. Grosse déception que ce "Monos".
    AZZZO
    AZZZO

    292 abonnés 790 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 septembre 2020
    Monos est une bombe esthétique. Entrez dans la salle et lâchez-vous ! Laissez-vous porter, savourez chaque plan, chaque son, ressentez la violence pure. Les réalisateurs qui nous surprennent sont rares ; c'est le cas d'Alejandro Landes, un artiste original et prometteur. Un film atypique. Un beau moment de cinéma.
    William Dardeau
    William Dardeau

    31 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2020
    Alejando Landres a certainement trop regardé Sa majesté des mouches de Peter Brook (excellent film au demeurant); il transpose cette histoire d'enfants/adolescents livrés à eux mêmes dans la jungle colombienne; ce sont des enfants-soldats chargés de garder une otage occidentale. L'idée est plutôt séduisante, mais le traitement laisse à désirer. Le film est souvent ennuyeux: les personnages manquent de chair, les péripéties ne sont pas captivantes, certaines scènes sont répétitives. Enfin j'ai du mal à comprendre l'engouement critique pour une musique stridente portant sur les nerfs (c'est sans doute le but recherché !). J'aurais pourtant bien vu nos révolutionnaires en herbe danser sur des rythmes contemporains. Je soupçonne Alejandro Landres de vouloir épater le chaland; un peu plus de simplicité aurait été bénéfique à Monos.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2019
    Une perle. A la fois un film qui présente un aspect social réel en Colombie (les enfants et les jeunes dans les mouvements armés, guerilla ou autres), un bijou esthétique (photographie superbe, certaines scènes sont des chefs d'oeuvres de peinture!), une oeuvre poétique (nature très présente), ou juste un film très bien interprété, vous ne regretterez pas votre soirée.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    44 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Des enfants, ou plus précisément de jeunes adolescents, soldats de la guérilla marxiste colombienne s'ennuient dans les confins montagneux et forestiers de leur pays, et le spectateur avec eux. Dans une certaine mesure, quelques aspects quasi-documentaire du film peuvent intéresser, mais c'est tout.
    marmottedu77
    marmottedu77

    8 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2020
    Monos, c'est avant tout une expérience sensorielle. En montagne, en forêt, dans un lieu inconnu qu'on place sans aucun doute en Amérique latine. Dans une période intemporelle qui fait d'emblée penser à la guerre civile colombienne des années 2000. Pourtant, on est sûr de rien. On n'a pas vraiment les clés pour le comprendre. Et alors? semble nous dire le réalisateur. Il nous emmène dans le monde d'une petite dizaine d'adolescents dont on ne comprend pas vraiment la mission, ni d'où ils viennent. Ensuite, c'est un festival d'images, de musique, de vie, de violence. La mise en scène est très travaillée. Les influences, Sa majesté des mouches, Apocalypse Now, ne sont pas cachées. L'atmosphère est oppressante. Le rythme, soutenu. Pendant tout le film, on a l'impression qu'Alejandro Landes veut nous emmener quelque part, nous dire quelque chose. Mais on arrive pas vraiment à saisir quoi. La naissance de la violence? La nature de l'homme dans son état primitif? Qui pour prendre le pouvoir dans un groupe? Ce qu'il reste avant tout, c'est l'impression d'avoir vécu quelque chose, un moment de cinéma, d'avoir été aveuglé, halluciné, dans une course poursuite effrénée. C'est un peu frustrant de ne pas aller plus loin. Mais c'est déjà pas mal.
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