Monos
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70 critiques spectateurs

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jean l.
jean l.

166 abonnés 235 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 mars 2020
Monos est un grand film, non seulement par sa mise en scène époustouflante mais aussi et surtout par son scénario qui évite tous les pièges du genre
Barnabé Jarrot
Barnabé Jarrot

18 abonnés 62 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 mars 2020
Une expérience de cinéma incroyable ! Le film d'Alejandro Landes oscille entre survival et récit initiatique, entre teenage movie et film d'aventure, et s'inscrit brillamment dans la lignée d'un Apocalypse Now. Une expérience visuelle et sensorielle impressionnante, puissante, marquante. A voir absolument !
-Snatch-
-Snatch-

4 abonnés 41 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 mars 2020
sa majesté des mouches au pays des farcs ! les acteurs jouent magnifiquement bien et les images sont superbes
Alice L
Alice L

173 abonnés 206 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 mars 2020
Un film passionnant et superbement mis en scène
on est hypnotisés par le film et on pourrait en voir des heures
selenie
selenie

6 587 abonnés 6 275 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 mai 2020
On constate surtout que malgré leur petite communauté ils sont relativement seul, ce qui les poussent d'abord à expérimenter leur sexualité entre eux, à choisir des jeux brutaux, puis ensuite à se dénoncer et à se trahir. Entre le nihilisme ambiant et la jungle la sensation de liberté est une illusion parfaite. Alejandro Landes signe un drame de l'enfance aussi tragique que fataliste, mais on ne tombe jamais dans le manichéïsme grâce à cette otage émouvante dont l'instinct de survie se mêle un temps à l'instinct maternelle. La photographie léchée est magnifique, une mise en scène inspirée qui n'abuse pas à l'appel du contemplatif et de jeunes acteurs d'un naturel bluffant amènent à un réalisme terrifiant mais stylé avec une fin surprenante qui ne manquera pas soit de faire réfléchir, soit de frustrer le spectateur. A voir.
Site : Selenie
CinÉmotion
CinÉmotion

197 abonnés 224 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 juillet 2020
Le film MONOS est vraiment déroutant ! La réal est plutôt bonne, il y a vraiment des plans somptueux des paysages et tout un jeu de lumière très travaillé, avec le clair obscur, les plans de nuits etc. Le casting de jeunes comédiens est top, le jeu de l'actrice jouant Doctora est incroyable d'intensité mais le scénario est un peu fourre-tout, difficile à appréhender. Je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire, peut-être aussi dû à un rythme assez lent. L'axe emprunté des adolescents versus le monde des adultes était intéressant mais mal exploité je trouve. Je m'attendais à découvrir autre chose.
Xacha07
Xacha07

7 abonnés 48 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mars 2020
Sensations et angoisse font de ce film une expérience très particulière. Acteurs et musique sont très bien menés.
Bazart
Bazart

43 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 mai 2020
"Monos" le second long-métrage de fiction du colombiano-équatorien Alejandro Landes, avait embarqué la Berlinale l'an passé avant de sortir en salles chez nous la semaine juste avant le confinement .

La question des enfants soldats y est en effet abordée sous un angle assez allégorique avec ce film qui nous immerge dans le quotidien un groupe de 8 enfants solidats au service d'une mystérieuse « organisation » révolutionnaire.

Ces adolescents guérilleros qui vivent dans un bunker en pleine jungle amazonienne sont chargés de surveiller une otage américaine, la doctora . selon les consignes qu'un nain le "messager" leur donne au compte goutte .
Sauf que très rapidement, ces adolescents se voient contraints à des rituels primitifs puis dépossédés de repères moraux et de leur libre-arbitre. Peu narratif et explicatif "Monos " ne donne pas énormément de précision sur le contexte ambiants. Alejandro Landes préfère, au récit linéaire, opter pour une ’immersion sensorielle et sensuelle assez étonnante et qui fait mouche.

Monos constitue un trip onirique et hypnotique de toute beauté dont la portée est accentuée par la partition post moderne de Mica Levi ( " Under the skin").

Autant qu à "la majesté des mouches" , on pense aussi au cinéma d'un Tarkovski qui se retrouverait délocalisé dans une ambiance tropicale. aussi chaude qu'inconfortable.

Une expérience immersive et sauvage pour une proposition cinématographique assez éloignée des sentiers battus qu'on vous recommande en VOD.
flaradenuc
flaradenuc

1 abonné 18 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mars 2020
Quels acteurs ! Quels paysages ! Remarquable film bercée par une musique et bruitages tous aussi remarquables.
Perks of being Jo
Perks of being Jo

1 abonné 46 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 mars 2020
Gardant les adolescents qu'il filme comme colonne vertébrale de son film, Alejandro Landes oscille entre humanité et primitivité, avec des personnages qui découvrent avec euphorie le pouvoir que leurs procurent des armes, tous plongés dans l'immensité d'une nature omniprésente, étouffant et magnifique.
Après avoir fait un travail génial sur la musique de Under The Skin et un peu moins remarqué sur Jackie, Mica Levi livre ici une bande originale sublime offrant autant de moments de grandes tensions que de scènes à couper le souffle. Monos est donc un bijou sur bien des étages, dans sa réalisation, dans ses acteurs, dans sa musique mais aussi bien sur dans sa photographie très contrastée, iconisant les armes (un objet d'une puissance folle pour ces personnages), en filmant l'environnement à la fois en plans larges pour montrer l'amplitude de ce qui les entoure, ou en plans plus rapprochés pour illustrer à quels points ils ne sont rien à côté de cet écosystème qui les submerge (point que l'on peut retrouve notamment dans Apocalypse Now, qui semble être une influence assumée).
Le réalisateur questionne donc le rapport des individus entre eux, la valeur que peut avoir un groupe du point de vue d'adolescents embrigadés, des guérilleros, ainsi que leur lutte face au monde adulte. C'est une fable virtuose et poisseuse qui fait totalement son effet.
Yves G.
Yves G.

1 571 abonnés 3 590 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 mars 2020
Les Monos forment une escouade d'enfants-soldats aux noms de guerre : Perro, Lobo, Patagrande, Lady, Sueca, Rambo, Boom-Boom, Pitufo… Stationnés au sommet d'une montagne, au-dessus des nuages, dans un froid désolant, ils sont chargés de surveiller une otage américaine. Ils n'ont pour seul lien avec leur hiérarchie les visites ponctuelles dun gradé, un nain autoritaire, qui vient les inspecter et les ravitailler. Livrés à eux-mêmes, les enfants chassent l'ennui comme ils le peuvent.

La Colombie n'est pas réputée pour être une terre de cinéma. Pourtant, nous viennent ponctuellement de ce pays d'Amérique latine, plus connu pour sa cocaïne et son café que pour ses films, de temps en temps quelques réalisations remarquables. Après "Matar a Jesús", sorti au printemps 2019, qui mettait en scène une jeune fille des beaux quartiers de Medellin et le sicario qui avait exécuté son père, nous arrivent sur les écrans français, à moins de deux semaines de distance deux films de Colombie qui nous présentent deux facettes antagonistes de ce pays kaléidoscopique. Sorti le 19 février, "Une mère incroyable" se déroule dans les gratte-ciels de Bogota et dresse le portrait d'une femme, écartelé entre le cancer terminal de sa mère et l'éducation de son fils qu'elle doit assumer seule.

"Monos" est tout l'inverse. Il a pour cadre les hauts plateaux andins, avant de plonger, par une ellipse saisissante, dans la touffeur de la jungle amazonienne. Pèsent sur lui le souvenir écrasant de "Apocalypse now" (la folie de la guerre au cœur des ténèbres équatoriaux), "Aguirre, la colère de Dieu" (la jungle amazonienne qui rend fou) et "Sa majesté des mouches" (l'incroyable cruauté d'enfants abandonnés à eux-mêmes). Mais il réussit néanmoins à laisser entendre sa voix originale.

Le pitch du film est si puissant que "Monos" courait le risque de la paresse : faire du sur-place, nous montrer jusqu'à l'ennui, une troupe d'enfants-soldats qui s'ennuie. mais le scénario évite ce péril et raconte une histoire qui nous maintient en haleine du début jusqu'à la fin. Une fin haletante et admirable où se dénouent tous les fils narratifs entrelacés par le récit et qui pose une question d'une brûlante actualité : que faire de ces enfants détruits lorsqu'ils reviennent à la vie civile ?
🎬 RENGER 📼
🎬 RENGER 📼

7 679 abonnés 7 645 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 novembre 2020
Brillante immersion au cœur de la jungle de la part de Monos (2020), un drame colombien réalisé par Alejandro Landes. Le film se divise en deux parties bien distinctes, d’abord en haute altitude, en pleine montagne avant de se terminer plus en amont, au milieu de la jungle suffocante.

Le film s’ouvre dans ce qui ressemble (en apparence) à un camp de vacances isolé au sommet des montagnes, mais à bien y regarder de plus près, on se rend vite compte qu’il y a quelque chose de pas très net. En effet, tous les adolescents sont armés jusqu’aux dents et paraissent être livrés à eux-mêmes une fois que leur (petit) chef s’est éclipsé (petit mais costaud).

Ces jeunes ne sont pas là pour profiter du grand air, ils sont là pour surveiller un otage américain et veiller à ce que l’armée régulière ne s’approche pas trop près de leur camp de base. On comprend donc rapidement que l’on a affaire à une armée rebelle, clandestine, des guérilleros qui luttent contre des forces gouvernementales. Des adolescents qui luttent face à des adultes, comme si on mixait Sa Majesté des mouches (2007) et Apocalypse Now (1979), pour ne former plus qu’un seul et même film. On se retrouve confronté face à des ados conditionnés comme des animaux féroces, déshumanisés pour certains et qui se livrent une guerre sans merci.

Un film magnifié par ses décors extérieurs, de la moiteur des montagnes à la chaleur suante de la jungle. Ajoutez à cela, une distribution d’acteurs non-professionnels (et de rares professionnels comme l’épatant Moises Arias). Le film se paie même le luxe d’avoir un ex-enfant soldat de chez les FARCS (en la personne de Wilson Salazar, dans le rôle du commandant).

Le film dénonce l’embrigadement des enfants au sein des conflits armés et il le fait avec beaucoup de subtilité. Il en résulte une œuvre magnifique, baigné à la fois de tendresse et… d’horreur.

► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 269 abonnés 5 336 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 23 novembre 2022
Le récit contraste avec l'image bien léchée du film. Les longs plans sur la nature en regard avec les visages fatigués des jeunes sauvages.
Mais à part ça, un ennui terrible que ressent le spectateur devant les images de l'Amazonie. On aurait préféré la version documentaire.
Hotinhere
Hotinhere

610 abonnés 5 097 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 10 mai 2021
Dans les montagnes de Colombie, une bande d’enfants soldats veille sur une otage américaine.
Une œuvre singulière à la réal fascinante, mais au service d’un récit inconsistant, excepté le fait de montrer l’immaturité des jeunes preneurs d’otages.
Santu2b
Santu2b

263 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 24 décembre 2020
Troisième long-métrage de Alejandro Landes, "Monos" suit le parcours d'adolescents soldats d'Amérique du Sud, veillant sur d'étranges protagonistes et devant fuir au coeur de la jungle. Autant dire que ce jeune cinéaste a le sens de l'esthétique : "Monos" affiche en effet une superbe photographie et quelques plans remarquables. Sur le fond maintenant, le film fait appel à de nombreux héritages cinématographiques. On pense souvent en effet à "Sa majesté des mouches", "Aguirre" ou encore "Les chasses du comte Zaroff". Cela constitue pourtant l'un des défauts du film : écrasé par ces références, Landes peine à dégager une véritable personnalité à son essai. Ajouter à cela de sérieuses baisses de rythme ainsi qu'un côté faussement énigmatique peu emballant. Intéressant, mais il convient de donner du temps au temps avant d'annoncer un nouveau grand cinéaste.
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