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islander29
861 abonnés
2 354 critiques
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4,5
Publiée le 6 mars 2020
Film remarquable sous différents aspects….les personnages d'abord, des adolescents, mais des jeunes hommes et des jeunes femmes dans leur têtes, ne pensant qu'à la guerre ou au sexe….ILs sont sauvages et équivoques...Ils sont libres mais esclaves….Mais ce qui résonne principalement, c'est l'hostilité de la jungle, les images sont magnifiques, la musique soutenue parfois aussi violente que les personnages….On est c'est la grande qualité du film en immersion dans un autre pays, une autre société dont les valeurs sont la mort et la violence…. Les dialogues sont beaux et cruels….Ces jeunes ont apprend à les connaitre au fil de leur fuite dans la jungle épaisse, on dirait l'Amazonie…..La paix n'est pas pour eux, ni pour nos âmes en regardant ce film dont certains passages vers la fin, nous font penser à la quête violente de Apocalypse Now (atmosphère et grimages)….Ne rater pas ce film la fulgurance de son discours sur la guerre, et une réalité politique qui fait froid dans le dos….Je conseille vraiment
Film épouvantable et moue du début à la fin, si vous voulez vous endormir allez-y. A éviter, sauf si on se régale de scènes violentes, boue,... Et à la fin, toujours rien. Ce film est une escroquerie.
Film sans intérêt qui fait dans le tape à l'oeil, par l'image, le son. N'omporte comment, l'affiche dit déjà tout. Pour faire des entrée. Ce film est une escroquerie.
Film épouvantable et à mon sens inutile, auquel je n'ai absolument rien compris. A éviter, sauf si on se régale de scènes violentes, boue,... Et à la fin, toujours rien.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 1 août 2020
Monos échoue à tous les niveaux. Il est difficile de savoir par où il serait préférable de commencer. Des enfants indisciplinés ayant des relations sexuelles entre eux à gauche et à droite à la complaisance du réalisateur. Et pour les progressistes des scènes gays et lesbiennes obligatoires sont toutes les deux dans le film. Bien sûr même si aucune personne sensée ne voudrait voir ces enfants faire ça. Le film nous montre avec précision leur violence dénuée de sens et leur toxicomanie sans aucun commentaire significatif. Le cinéaste échoue à tous les niveaux à les rendre significatif. Les effets sonores sont horribles et irritants. Les acteurs sont décents mais leur talent est gaspillé dans cette histoire mince. Des photos gratuites des ados des garçons sont incluses et cela fait penser que ces photos faisaient partie de la raison pour laquelle ces enfants ont joué ces rôles. Et oui le paysage des Andes est magnifique mais à peine utilisé. Ce film est un terrible gaspillage de talent et d'argent...
Un cocktails réussi : une grosse dose de "La majesté des mouches" (un huis clos d'ados livrés à eux), une pincée d'"Apocalypse now" (l'odeur de la poudre au matin). La poésie de la réalisation équilibre la violence du sujet.
13 706 abonnés
12 423 critiques
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2,0
Publiée le 19 mai 2023
Ambitieux et sensoriel à souhait, "Monos" (2019) dèçoit pourtant à l'arrivèe! Beaucoup disent que le film de Alejandro Landes ressemble en plus èprouvant à "Lord of the Flies" (1963) avec un metteur en scène jouant avec le mouvement continu, marchant dans les pas d'un Herzog, voire carrèment d'un Coppola! N'exagèrons pas! Certes, c'est tortueux, difficile d'accès, difficile aussi à mettre sur pied par ses lieux isolès, et d'autant plus en altitude et sans rèseau...mais on n'y comprend pas grand chose en fin de compte! Et puis cette volontè de faire èclater le schèma traditionnel de ces ados, sans adultes, livrès à eux-mêmes dans une nature sauvage, aboutit finalement à un truc physique assez ennuyeux et sans rèel fil conducteur! On peut tenter l'expèrience avec cette bande son et ses puissants paysages qui nous immergent dans un monde à part ou simplement la rejeter! A vous de voir...
Au départ, ils évoquent une bande réunie en colonie de vacances. Ou chez les scouts. Mais non, les enfants qu'on nous présente obéissent à un ordre martial : ils se mettent au garde-à-vous, s'entraînent au combat, portent des armes...et veillent sur leur otage, une américaine. C'est le point de départ d'un film contant la déréliction du corps social sitôt qu'il trouve ses racines dans les cendres de la guerre. Après Porfirio, Alejandro Landes persiste et signe en livrant une plongée dans une guerre civile colombienne inarrêtable malgré les accords de cessez-le-feu. Avoir choisi la jeunesse comme angle d'approche n'a rien d'anodin, puisqu'elle est la première victime de cette situation inextricable. Utilisés comme chair à canons, dépossédés de repères moraux et de leur libre-arbitre, les gamins/adolescents sont restreints à des rituels primitifs et une hiérarchie cruelle, ne créant rien d'autre qu'une génération encore plus sauvage que la précédente. L'influence de Sa majesté des mouches signé William Golding est prégnante. Monos est triste, Monos est en colère. Mais pas complètement désespéré. Car même dans une conjoncture aussi obscure, un filtre de lumière continue à percer sitôt que l'empathie et le bon sens viennent naturellement à certains. À l'instar du jeune héros de Requiem pour un massacre (de Elem Klimov, sorti en 1985) - auquel on pense souvent (notamment dans son dernier plan face caméra) - le film de Landes est un cri du cœur à ces générations forcées et fauchées par la violence guerrière. Le traitement est frontal, viscéral parfois au bord de l'insoutenable. À d'autres moment, la caméra se fige sur les visages de ces personnages et l'humanité pointe sur chacun d'eux. La vraie réussite, c'est de juxtaposer les séquences de patrouille (brutales, inconfortables) à de courts moments où nos jeunes protagonistes redeviennent des enfants qui s'amusent et se découvrent. Monos accuse quelques longueurs dans ses deux parties, ce qui ne l'empêche pas de frapper fort à plusieurs reprises dans ce voyage au bout d'un enfer que même les plus chanceux ou compatissants n'arriveront jamais à effacer.
Film qui plonge directement dans une espèce de guérilla d'amerique centrale avec un camp de fortune et un otage. Film brut a la manière de herzog , personnages atypique et marquant , difficile a raconter. La tension reste présente de bout en bout , vraiment dommage que la fin ne soit pas a la hauteur.
Après Jinpa sur les hauts plateaux du Tibet, les paysages enneigés de l’Islande, dans Un jour si blanc,
voilà qu’Alejandro Landes, nous transporte dans des lieux improbables de Colombie. Retour progressif à « l’état sauvage » d’une bande d’adolescents, filles et garçons, « formés » par un mini-cadre des FARC, pour garder une otage américaine….
Le seul lien avec la civilisation (FARC ?) est une radio qui « tousse » et qui donne les instructions ! Entre jeux et actes de la vie qui dégénèrent, on glisse progressivement vers la sauvagerie.
Les paysages à couper le souffle, la photo superbe, nous empêchent de décrocher ? Trop c’est trop ? Fascinant ou horrible ?
Clairement un film à voir. Une histoire de milice infantile, ici en Colombie, mais reproductible à toutes les autres : Daech, Favelas, et terrorismes en tous genres. Un peu déroutant dans sa première partie, qui est dure, sombre, directe, on se demande ce que le film cherche à nous proposer. Puis on comprend qu'on est véritablement face à une oeuvre artistique plus qu'à un scénario habituel cousu de fils blancs. Un film qui montre sans voyeurisme la réalité des conditions de vie extrêmes dans lesquels ces jeunes soldats et leurs otages évoluent, entre roches et jungles. De leur perte de repères, de confort, jusqu'à leur rapport presque inné au sang et à la violence. Les rites chamaniques n'apportent pas grand chose si ce n'est à renforcer le côté animal de ces personnalités brutes. L'ensemble est superbement filmé, la réalisation est impeccable et contribue énormément au fait que l'on s'accroche à cette oeuvre minute après minute. Des gueules adolescentes non genrées qui montrent aussi le retour aux sources et la perte d'identité qui découle de ces conditions de vie particulières. Véritablement un grand film comme on en trouve peu
« Monos » commence comme un film de camp de vacances avec cette micro société de jeunes guérilleros colombiens ayant leurs propres codes et rites qui obéissent à on ne sait quel commanditaire obscur en gardant une américaine en otage dans une forêt isolée. Puis, l’atmosphère va vite changer et devenir un peu comme celle de « Sa majesté des mouches » mâtiné d’une ambiance à la « Apocalypse Now » car un événement (la mort accidentelle d’une vache) va venir dérégler cette belle mécanique et ces jeunes gens, au lieu de jouer à la guerre, vont commencer à la faire ! Certes, c’est assez lent à se mettre en place, mais les acteurs jouent tous très bien, le scénario parfois teinté d’onirisme est singulier, si bien qu’on se laisse bercer par cette lente descente aux enfers en forêt tropicale. A découvrir !
Stupéfiant, éblouissant, magistral. Chaque plan est un tableau organique qui allie puissance et beauté, chaque tableau raconte une histoire, chaque histoire raconte une ambiguïté, un trompe-l’œil, un revirement, une alliance, une désalliance, une situation ubuesque, une fausse piste, une sublimation. Un film rare, radical et profondément humain, qui oscille entre violence et tendresse. Un scénario infiniment intelligent, où le protagoniste compte moins que les liens éphémères qu'il tisse avec un autre protagoniste l'espace d'une séquence. Une narration qui sort des sentiers battus et se permet l'énorme culot de tordre les règles de la dramaturgie en masquant l'enjeu dramatique, du moins en ne l'offrant qu'en filigrane. Le révélant explicitement que dans l'ultime séquence, coupant court au 3e acte, celui de la résolution. Tout comme l'avaient été "Border", "Bacurau" et "Les oiseaux de passage" en 2019, "Monos" sera mon grand coup de cœur de l’année 2020. https://www.facebook.com/198947620315540/photos/a.198952403648395/1341622492714708/?type=3&theater
Monos est un vrai beau film de genre. La mise en scène d'Alejandro Landes est incroyable et la lumière tout simplement féerique ! Landes a réussi a créer un univers original, surprenant et d'une esthétique à couper le souffle !