Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 29 décembre 2020
L'avant dernier film du grand visionnaire russe Tarkovski qui semble être une auto-biographie. Il est à noter que ce long-métrage est destiné à un public très restreint. Il est vrai qu'il peut sembler extrêmement lent pour certain, or c'est tout à fait normal vu qu'il traite pour thème principal "la nostalgie" Rentrant dans le cadre du mysticisme à l'instar de "The tree of life", ce film est purement sensationnel et si mélancolique, et fait resurgir les souvenirs les plus enfouis, et les détails les plus inaperçus de la vie quotidienne. Pour parvenir à aimer ce film aussi paisible qu'il soit, il faut être relax et détendu, et faire jouer son esprit saint dans le sens strict du terme.
Je n'avais jamais encore vu ce film, Tarkovski n'ayant malheureusement pas été un cinéaste auquel j'ai eu accès plus tôt, ce que je déplore. C'est le second film que je découvre de ce réalisateur et j'ai été subjuguée par sa beauté.. C'est d'une mélancolie absolue, d'une immense poésie. J'ai pensé à "Mort à Venise" et à Tchekhov, à Bela Tarr et à Pawlikowski. Un film qui ne s'explique pas mais qui se ressent, qui vous emporte et vous chamboule. Il y est question de foi, de désir, de bonheur, de quête, de but, de mémoire, de souvenirs, d'éxil, de renoncement, de sacrifice, d'espoir... De multiples interprétations sont possibles, ce qui en fait un film d'une immense richesse. A voir absolument !
Encore une fois, Tarkovski nous prouve que le cinéma mérite bien d'être nommé le 7ème art. La scène de la traversé du lac est absolument magnifique, et mériterait de figurer dans les annales du cinéma mondial, avec son auteur, Andrei Tarkovski.
Long, trés long, abscon, désagréable. Le malaise se poursuit en lisant les critiques élogieuses sur ce site. J'ai l'impression d'avoir assisté à une parodie de film intellectuel mais qui dure... 2h06 Et 2h06... ça peut être long.
Attention je n'ai absolument aucune idée si ce que je vais dire est juste, c'est juste mon ressenti sur ce que je viens de voir.
Globalement Nostalghia c'est clairement une œuvre ultra personnelle. Tarkovsky s'adresse directement au spectateur a plusieurs moments, que ce soir via le personnage d'Andreï (tiens tiens tiens) ou de l'italien "fou". Au delà de ces messages explicites, on ressent dans l'image un profond mal être du cinéaste. De ce que j'ai lu ça et là, le russe a été exilé en Italie suite a Stalker. Et donc, alors que les reste de ces films étaient des lettres d'amour à la russie, on découvre ici une Italie sobre, filmée avec beaucoup de pudeur, de détachement et de froideur, donnant presque l'impression d'une angoisse constante. Tout est fait pour ressentir ce mal du pays et le manque de la patrie.
Mais au delà de cet aspect, j’ai trouvé dans Nostalgia une complexité émotionnelle que je n'avais pas encore discerné dans un Tarkovsky. On traite ici de la solitude, de l'amour destructeur et surtout du lien entre la folie et la création artistique. Cet élément est mis explicitement en scène dans cette sublime scène de rêve où Andreï découvre dans un miroir sa folie caractérisé par l'italien qui s'imolera par la suite. Et avant tout, Tarkovsky nous interroge : qu'est ce que la folie ? Est-ce la différence ? Est-ce la représentation d'une idéologie autre ? Ou encore est-ce la répétition d'un acte à l'identique ?
Aucune réponse ne nous est donné, ou alors toutes nous le sont, au spectateur d'en choisir une qui lui convient.
Plus j'avance et plus je me rend compte de la portée du cinéma de Tarkovsky. Il me pousse dans mes retranchements, me pousse à la réflexion. C'est absolument formidable.
Le plan final est sans doute l'un des plus beau du cinéaste, je ne sais pas comment il est possible de créer ça.
Oh la la j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce métrage du maitre, ce qui m'a plombé c'est que je n'arrive pas à me concentrer sur les sous-titres en Français et les images en même temps.
Pour parler du film en lui même, il faut dire que je me suis ennuyer à mourir, je n'ai même pas été jusqu'au bout du métrage mais il faut l'avouer, les images sont somptueuses et les plans fixes sont magistraux, j'ai préféré "Le Sacrifice" et "L'enfance d'Ivan" qui eux sont en version Française intégrale quant à "Stalker" je ne le visionnerai pas car trop de narration malheureusement.
voila ce qui se passe quand on le cinema devient un art, sublime, tanscendentale aussi bien dans ls emotions transmises que dans les magnifiques plans on ne s'en lasse jamais.
Je n'ai pas spécialement compris ce film au niveau de ses codes et la façon dont il délivre son message. Peut être est-il un peu prétentieux de vouloir prétendre saisir la plénitude de ce film dans un certain milieu du cinéma indépendant, j'entends par la que beaucoup s’extasient devant ce film en y dégotant mont et merveilles, comme une sorte d'appropriation de vérités personnelles, ce qui semble assez être le paroxysme de la critique. Je ne suis pas certain qu'il soit nécessaire d'intellectualiser le film pour un extirper une essence pompeuse au final révélatrice d'une certaine vision trop élitiste de ce type d'oeuvre. Ce n'est pas du mauvais cinéma, il y a de belles choses, c'est un film intéressant et spécial, mais le problème réside dans le fait que il ne doit pas être interprété selon des visions strictes, ce qui est le cas (souvent) et pose un dilemme.
Que dire après cela ? Le spectacle s'offrant aux yeux ébahis du spectateur est irréel, prenant racine non seulement dans l'imaginaire du spectateur, mais aussi dans celui du spectateur. Sans réel suspens, Nostalghia est un film stupéfiant, captivant. Tout simplement magnifique.