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Carlo G.
5 critiques
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3,5
Publiée le 10 novembre 2021
Je n'ai pas lu le livre, mais je le ferai. J'aurais voulu aller au-delà de 3 étoiles mais il y a une ou deux choses qui me chiffonnent dans ce film. Certes, le jeu des acteurs est excellent, surtout celui de Karin Viard mais celui des autres aussi. On ressent une tension très intense, beaucoup d'émotions, sans qu'il y ait besoin de faire trop d'action pour parvenir à cela, ce qui est le défaut de nombre de réalisateurs de nos jours. Lucie Borleteau a évité ce travers de façon magistrale il faut le dire.
Mais je pense que la réalisatrice a voulu mélanger trop de genres différents : film de critique sociale, thriller, polar... Difficile de s'en sortir avec une telle difficulté (même si elle volontaire) sur les épaules.
Cela a donné un final tragique voire horrible qui n'est pas raccord avec la relative douceur de la première heure du film. Pour justifier une fin de film aussi épouvantable, il aurait fallu faire jouer Karine Viard en beaucoup plus psychopathe, or pour moi elle est juste anormale, mais pas psychopathe, du moins dans la première heure du film.
Autre point positif : l'exploration de la psychopathie au féminin, ce qui est rare, car dans la fiction, 90 % des psychopathes sont des hommes.
Au final, un bon film quand même, mais pas un chef d’œuvre.
je n'avais pas lu le livre, je m'attendais presque à tout... mais pas jusque là !!! c'est léger, drôle, caustique, puis bizarre, malsain, glauque, violent même ... Mais oufff quelle fin, je suis resté choqué... Beaux jeux d'acteurs, mais Karine Viard est authentique, culottée et remarquable.... Quelle superbe interprétation de cette nounou particulière, après avoir vu ce film les parents ne pourront plus voir leur nounou du même oeil !!!
karin Viard est une nounou parfaite , elle aime les deux enfants dont elle a la charge , elle est travailleuse et efficace , mais petit à petit les failles apparaissent dans son comportement , cette partie d ' environ une heure trente , est lente , répétitive et pour tout dire plutôt ennuyeuse et puis arrivent les dix dernières minutes ( je laisse le plaisir , pardon le déplaisir , aux futurs spectateurs de les découvrir !!!! ) et je propose un autre titre à ce film : tout ça pour ça ! je mettrai dans les points positifs l 'interprétation de tous , je proposerai un césar pour le bébé , très expressif avec comme concurrente sa soeur aînée !
On connait à peu près tous déjà le fond de l’histoire même si on n’a pas lu (ce qui est mon cas) le roman qui a obtenu le Prix Goncourt en 2016. Le roman primé commence d’ailleurs par une analepse (la scène finale d’abord), excluant tout suspens pour le lecteur, ce qui fut largement commenté et a caractérisé l'exercice de style narratif. Ce que ne fait pas le film dont le déroulé repose sur une stricte chronologie jusqu’à la scène finale. Pour la plupart des spectateurs ayant donc, par la force du succès du roman éponyme, cette connaissance à l’avance de la conclusion dramatique (quoique dans une adaptation il peut toujours y avoir des écarts avec le récit initial), le scénario pourrait être longuet et lassant par certains abords. Mais le fait qu’on sache vers quoi on va retient aussi davantage toute l’attention sur la construction névrotique du personnage central. Peut-être qu’un spectateur tout neuf qui ne connaîtrait absolument rien du roman aurait une autre perception, pas forcément aussi intéressée à cause des longueurs et de la difficulté intrinsèque à saisir les repères dans un certain flou ? Finalement, grâce au roman et à la connaissance potentielle de sa trame par tout un chacun, ce scénario spolié sert bien sa cause.
Le film débute avec un message bien féministe (c'est la mode) où une maman décide de reprendre le boulot malgré l'âge des enfants et... malgré l'argent (?!)... Cet argument fait bien sourire, en effet, Paul et Myriam forment avant tout un couple de bobos parisiens dans toute sa splendeur. Ensuite plus de la moitié du film est une suite redondante et fastidieuse de scène de babysitting où la nounou semble parfaite. La montée en puissance est si subtile qu'on s'ennuie un peu. Néanmoins ça reste un drame psychologique savamment dosé (trop dosé ?!), où le malaise est omniprésent avec une Karin Viard au sommet mais le film manque aussi de puissance émotionnelle et de tension plus palpable. Site : Selenie
Film grave dans lequel Karin Viard interprète une nounou délirante et inquiétante !! Elle crève l'écran avec ce rôle difficile ! La psychose se dévoile peu à peu et on sent le drame arriver !! J'avais lu le livre ,et donc je savais que ce n'était pas joyeux !!!
Tiré d'une histoire vraie qui s'est passée au Etats unis En 2012.. Le film relate cette histoire..Karine Viard est excellente dans ce role ainsi que les autres acteurs.. Allez voir ce film..
mauvais caricatural!du sous harry un ami qui vous veut du bien;Karin Viard pas crédible et qui surjoue ;beaucoup de pub pour peu de chose!le scénario ne progresse pas et la fin est absurde!les scenes gore sont mal réalisées ;bref à éviter
Paul (Antoine Reinartz) et Myriam (Leïla Bekhti) sont de jeunes bobos parisiens. Ils viennent d’avoir leur deuxième enfant. Myriam a arrêté de travailler pour l’élever mais n’en peut plus des couches et des pleurs. Le jeune couple cherche désespérément un mode de garde. Aucune place ne se libère à la crèche. Les nounous qu’ils auditionnent ne els convainquent pas de leur laisser la responsabilité de leurs enfants jusqu’à ce que la perle rare se présente : Louise (Karine Viard), la quarantaine, bardée de références et dévouée corps et âme à sa tâche.
Il ne s’est pas passé bien longtemps avant que le Prix Goncourt 2016, immense succès critique et populaire, soit porté à l’écran. Maïwenn s’y était attelé avant de jeter l’éponge. Lucie Borleteau, dont j’avais adoré le précédent film, le trop méconnu "Fidelio", a relevé le gant. L’histoire qu’il raconte est effroyable : l’assassinat par une nounou apparemment sans histoire des enfants dont elle avait la charge. Pour la rendre plus effroyable encore, elle était lointainement inspirée d’un fait divers américain. Elle touche particulièrement les mères et les pères confrontés après la naissance de leurs enfants à un dilemme douloureux : sacrifier leur vie professionnelle à l’éducation de leurs enfants ou reprendre le chemin du travail, écrasés de culpabilité, en confiant à un.e inconnu.e la garde de leurs chères têtes blondes.
Le roman prenait le parti, dès l’entame, de révéler l’issue de l’histoire et l’assassinat sanglant des deux enfants par leur nounou. Le film prend le parti différent de n’en rien dire, laissant planer un faux suspense éventé par ce qu’on a lu ou entendu du livre. Il ne s’agit donc pas de savoir comment l’histoire se terminera mais de comprendre comment on y arrivera.
Du coup, le scénario et l’interprétation de Karin Viard – mais le même reproche pouvait être adressé au livre aussi – se réduisent à une matière assez pauvre : filmer le quotidien désespérément banal d’une nounou et de deux enfants en y parsemant des petits dérèglements qui laissent augurer le drame final.
Ce drame écrase le film – comme il écrasait le livre. Il produit un effet de sidération qui annihile tous les autres sentiments que la situation aurait pu faire naître. Or, la relation triangulaire qui s’instaure entre une nounou, les enfants qui lui sont confiés et leurs parents est extraordinairement complexe et dramaturgique – sans qu’il soit besoin de la conclure par une explosion de violence. Employer une nounou, c’est salarier une personne. Mais c’est aussi lui confier la responsabilité de ce qui nous est le plus cher. Et c’est attendre d’elle ce que l’argent, dit-on, ne saurait acheter : de l’amour.
D’ailleurs le film exploite cette veine en décrivant l’écheveau de sentiments contradictoires qui unit Pierre et Myriam à Louise : de la gratitude d’abord pour l’attention qu’elle porte à Mila et Adam, de l’irritation pour ses petits défauts (cette manie de finir les pots de yaourt ou de râcler es carcasses de poulet) contraires aux principes qu’ils entendent inculquer à leurs enfants et enfin de l’inquiétude pour la place grandissante qu’elle occupe dans leurs vies.
"Chanson douce" n’aurait-il pas été autant sinon plus efficace sans son dénouement glaçant le
Wahou... âmes sensibles, s'abstenir, clairement! Je m'intéresse beaucoup à la psychologie et c'est pour cela que je voulais voir ce film, pour observer un comportement déviant, et pour essayer de comprendre comment peut on en arriver là. Mais je crois que j'ai surestimé mon taux d'acceptation. Je me suis trouvée totalement bouleversée... Je pense qu'on peut donc dire que c'est un très bon film puisqu'il a eu l'effet escompté, à quoi s'attendre en regardant un film comme cela de toute manière? Je trouve ce film brillant, brillant d'horreur, mais c'est selon moi là son but... La folie humaine n'a pas de limite... Merci au personnage de la grand mère qui a su rajouter une touche de légèreté et d'humour remplit de sagesse et à la maman, Leila Bekhti, d'avoir incarnée la force,l'acceptation, la douceur et la tendresse, personnage que nous devrions tous suivre dans nos vies, la méfiance en plus, peut être...
Film excellentisime ! Karine Viard est remarquable ..un certain effroi tout de même de glisser dans la folie comme elle au coirs de la seance. Les scènes finales sont terribles et ne peuvent laisser indifférent quand cela vous rappelle dun point de vue personnel des souvenirs d'une enfance qui n'a pas toujours été rose ... Perso je m'en suis sorti mais c'est un pur miracle ! Je félicite l'équipe du film pour cette histoire extrêmement realiste et tres bien décrite où il n'est pas toujours facile d'être auprès de quelqu'un qui souffre et qui.peut faire des ravages auprès de son entourage.
Film maîtrisé dans lequel on glisse lentement vers l'effroi. Karin Viard est remarquable. Elle incarne intensément son personnage trouble. On se laisse guider...