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chrischambers86
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1,5
Publiée le 31 mai 2024
« Love Will Tear Us Apart » n'est pas une chanson du groupe Joy Division mais un film indèpendant de Yu Lik-wai! On ne va pas se mentir on s'y ennuie dans ces destins croisès à l'aube de l'an 2000 avec des personnages qui ne savent pas ce qu'ils veulent! Des âmes perdues tels qu'un vendeur de films pornos, une prostituèe ou un rèparateur d'ascenseur sexuellement perturbè, qui errent dans les quartiers chauds hongkongais laissant la mise en scène de Yu Lik-wai sur pilotage automatique via la dernière sèquence! Tony Leung, qui se trouve à la fois comme acteur et producteur du film, tue le temps comme il peut...et nous aussi! L'idèe de ces destinèes promettait mais dont le dèveloppement dèçoit! On n'abandonnerait vite l'oeuvre si le travail esthètique n'ètait pas du grand Andrew Lau...
En 1997, et vu la forte autonomie (d'alors !) de Hong Kong font de la mégalopole un eldorado enfin accessible pour les chinois "continentaux". Ainsi on suit quelques marginaux qui espèrent prospérer dans ce nouvel horizon. Malheureusement le scénario se focalise sur les relations entre les protagonistes mais oublie toute évolution logique de ces personnages, il n'y a ni intrigue ni enjeu mis en place. Les personnages n'aident d'ailleurs pas, ils sont inintéressants, n'amènent pas à l'empathie et donc freinent toute émotion éventuelle. Au vu de la qualité des films de Ann Hui et Jia Zhangke, force est de constater que Yu Lik Wai semble bien meilleur quand il travaille pour les autres. Site : Selenie
plus un film pour les sinophiles que les cinephiles. D'une pénible lenteur, quelques moments de magie pure, des images touchantes, des dialogues éthérés, et même parfois drôles (sublime quand même la conversation de Al Jian et Quin au restaurant). Sinon pas grand chose, beaucoup de vide pour dire que tout est néant.
L'individu celon Yu Lik Wai tente de survivre à toutes l'inhumanité de sa condition d'acteurs, de cadre de la socièté capitaliste, en se refusant d'échanger, d'aimer, en seprotégeant du pardon comme de la raison. Il lui importe peu de vivre avec les autres qui de toutes manières n'aiment plus, et son incommunicabilité, sa fuite devant autrui et son refus des regards et des compassions en font un monstre, un fantôme, privé de passé. Le film s'oriente sur une gigantesque page d'oubli de soi à son histoire. Il incombe de se cacher la face pour ne jamais se devoiler, toujours se demettre et ce carnaval est assez saisissant et terrifiant, pour à jamais se convaincre que le monde urbain est une jungle vide et stupide. C'est une des rares perles noires que le cinéma social asiatique à produits. Nepassait pas à côté, on s'y sent, pour un peu qu'on soit lucide comme chez soi.
Je voulais juste informer que ce n'est pas Tony Leung Chiu Wai mais "Tony Leung Ka-Fai" qui joue dans ce film. Désolé, mais je n'ai pas trouvé comment écrire à la rédac. A+