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cinono1
300 abonnés
2 054 critiques
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5,0
Publiée le 19 juillet 2009
suffocant, à donner des sueurs froides. Polanski installe une atmosphère oppressante, autour de ce jeune locataire, qui ira crescendo. Totalement maitrisé, c'est une totale réussite, on sent que Polanski est parvenu au résultat recherché auprès du spectateur. Tres troublant
Un film cauchemar, par petites pincées de fantastique spoiler: (en fait hallucinations !) . Polanski nous plonge dans la psychose paranoïaque d'un homme. Au final, on ne sait trop si tout ce qui se passent dans cet immeuble est irréel ou réel. C'est inquiétant et flippant (surtout vers la fin).
Avec Le Locataire Roman Polanski fait preuve d'autant de talent pour jouer que pour mettre en scène un film, très convaincant dans le rôle principal de ce locataire perdant peu à peu sa raison sans oublier de solides seconds de Bernard Fresson jouant un collègue bourru à la jolie Isabelle Adjani en passant par quelques apparitions des membres du Splendid ou encore la participation d'acteurs Américains se transformant en Parisiens des plus crédibles ; si ce film n'a pas un climat angoissant (dans le sens ou il ne nous effraie pas) par contre le mystère de l'immeuble et l'inquiétude que dégage cette histoire sont très bien rendus. Le Locataire nous fascine jusqu'à la dernière scène finale qui est le moment le plus terrifiant du film ; un des meilleurs Polanski qui offre au cinéma français un des ses films fantastiques (et il sont très rares) parmi les plus réussis. Le seul reproche que je pourrais faire ce sont quelques petites longueurs par-ci par là notamment vers le milieu.
"Le Locataire" est un des meilleurs films de Roman Polanski (avec "Chinatown" et "Rosemary's Baby"). Il raconte l'histoire de Trelkovsky (Polanski), un homme d'origine polonaise qui va s'installer dans un appartement parisien et connaître très vite de nombreux désagréments. Malgré un rythme assez lent, le scénario est remarquable et égrène les indices jusqu'au surprenant final. Polanski aborde les thèmes de la folie et de la paranoïa avec toute sa maestria. En résulte un film à l'atmosphère vraiment dérangeante et oppressante, qui terrifie et perd le spectateur, en jouant sur la frontière trouble entre le réel et la folie. Certaines scènes sont inoubliables, notamment celle dans laquelle Trelkovsky voit son double dans les toilettes. Le climat malsain de ce film est renforcé par la photographie et la musique angoissante de Philippe Sarde (une de ses meilleures partitions). Roman Polanski est parfait dans le rôle de cet homme timide et effacé, qui va, petit à petit, sombrer dans la folie jusqu'à la fin inéluctable et qui fait froid dans le dos. Il est entouré par de brillants comédiens, à commencer par la toute jeune mais déjà talentueuse Isabelle Adjani, ainsi que de grands noms tels que Shelley Winters (méconnaissable), Melvyn Douglas ou encore Bernard Fresson. A noter aussi les fugaces apparitions de certains membres du Splendid', pas encore connus à l'époque. "Le Locataire" est un chef-d'oeuvre à l'atmosphère unique.
Quelle meilleure parabole de l'Etranger ; ( Ici en l'occurence arrivant dans une communauté hostile ) aux "amis" dormant contre toute apparence , et contre lequel - naturellement - tout se ligue... Ne ratez pas la scène des cigarettes !
Chef d'oeuvre du dieu vivant Polanski! Que c'est beau! Comme c'est ficelé au scalpel imprécatoire... C'est novateur, inégalé car inégalable, terrorisant j'usqu'à l'abstrait et pourtant si réaliste. La folie est un danger livide. Ne manquer pas ce brûlot cathartique.
Un film à placer dans la lignée de "Rosemary's baby"... Cependant, cette fois-ci, la victime n'est autre que Roman Polanski lui-même, qui interprète brillamment le rôle principal. Une fois encore, le scénario, mêlant fantastique, paranoïa et terreur est d'une incroyable efficacité. Le cinéma de Polanski, à mi-chemin entre le surréalisme allemand, le classicisme hitchkokien et l'actor's studio américain vaut véritablement le détour. Qui mieux que lui sait plonger le spectateur dans l'angoisse et le dérangement. Le locataire, comme beaucoup des personnages de Polanski finissent par inquiéter tant ils nous ressemblent au final, soulevant nos angoisses et les inquiétudes qui nous tiennent dans la vie du quotidien. Le locataire n'échappe pas au phénomène, versant tranquillement dans la folie pure et dure, sans y prendre garde, et invitant le spectateur à e suivre tranquillement dans cette abysse de l'esprit. Un bijou de cinéma. A faire froid dans le dos.
Tout commence de la même manière que "Rosemary's Baby", à la différence près que le lieu choisi est Français et que Polanski en plus d'être réalisateur est passé acteur principal. Plutôt mal engagé me direz-vous étant donné que je ne suis pas particulièrement friand des cinéastes se répétant. Néanmoins, ma surprise fut grande dans la mesure où "Le Locataire" s'avère être un thriller fantastique d'excellente facture mené de main de maître par un R.P. au sommet de son art. Certes, l'intrigue est loin d'être originale (et vas-y que je te balance un appartement où il s'est passé des choses bizarres avec des voisins franchement barges et des événements inexpliquables qui font monter la pressions petit à petit) mais narrée et présentée de cette façon, elle aboutit à un exercice de style virtuose et saisissant, tant visuellement que psychologiquement. Polanski a retenu ses erreurs passées, se montre bien moins démonstratif qu'auparavant : son style a acquis une finesse remarquable et permet à son oeuvre de garder tout le long un mystère oppressant duquel nous ne voyons pas le bout (dans le bon sens du terme). Il ne dévoile pas grand-chose, ne s'encombre pas de parlottes inutiles, oublie les effets lourdingues pour se concentrer sur un suspense impeccablement orchestré. Les rôles secondaires sont fascinants et le cinéaste démontre en plus de sa capacité à effrayer un sens de l'humour décalé et dévastateur, très ironique et reculé en même temps qu'il offre quelques moments de pur délire. On rit en grinçant des dents, jusqu'au générique de fin. N'est-ce-pas là un véritable coup de génie Polanskien que d'avoir retenu notre attention sans aucun temps mort et en gérant nos émotions de la même manière que l'on claquerait des doigts ? L'interprétation est de plus excellente, jouant parfaitement sur cette ambiance glacée et ce côté irrationnel voire phantasmé peuplant deux heures durant "Le Locataire".
Le grand chef d'oeuvre de Roman Polanski. Incroyablement glauque, Le déguisement de Trelkovsky en femme, et celui-ci restant sur une chaise devant la fenêtre des heures et des heures dans le noir. La paranoïa traité d'une façon géniale!!! La persécution d'un pauvre homme qui finira, comme la locataire précédente, Simone Choule. "Le locataire" possède une performance d'acteur éxelente, une fin qui vous empêchera de dormir pendant 3 jours. La mise en scène est géniale, un des plus grand film de l'histoire du cinéma. Tout simplement.
Un grand Polanski, peut être plus inquiètant encore que Rosemary's Baby, qui développe ses thèmes de prédilection comme la paranoïa, la maladie, la délation, le communautarisme, et ponctué par une hallucinante séquence de double défenestration.
Une idée de départ intéressante qui tourne lentement vers le burlesque de bas étage. Une étoile pour l'ambiance à la Polanski qui n'atteint tout de même pas les hauteurs du bébé de Rosemary.
Un très grand Polanski, une immersion dans le spleen, les pulsions mortellement dévastatrices. D'une noirceur absolue,Polanski nous conte ce que peut être le quotidien d'un immigré, qui, sans trop y croire essaie de survivre et de faire face aux préjugés et à la xénophobie latente. Grande musique de Sarde, excellent film ou Polanski retrouve parfois la veine de ses brillants courts métrages.